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    Empire Of Light
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    4,0
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    273 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Dans le cinéma de Sam Mendes, tout est propre et net, chaque chose est parfaitement à la place requise, et rien de dépasse.

    Empire of light ne déroge pas à cette règle : les lieux abandonnés, même envahis par les pigeons, y sont aussi propres et esthétiques que ne l'étaient les jolies tranchées proprettes de 1917.

    Pour ma part, cette recherche constante de perfection me fatigue. Je me lasse très vite des plans hyper-symétriques et des travellings onctueux, d'autant que le propos du film est nimbé d'une ambiance doucereuse assez indigeste. On est ici dans un monde où la dépression se matérialise par un bain avec des bougies, et la joie par un pigeon qui s'envole.

    Dans cet univers aseptisé dans lequel tous les personnages secondaires semblent réduits à des caricatures ou des ectoplasmes (la mère de Stephen par exemple est très mal jouée, me semble-t-il), j'ai eu bien du mal à croire dans l'histoire d'amour qui m'était contée. Michael Ward est aussi lisse que les décors du film, et il faut le génie d'Olivia Colman pour sauver - un peu - Empire of light, et sortir le film de sa gangue de formalisme forcené.

    Pour finir, ne cherchez pas ici de déclaration d'amour au septième art, la thématique de la séance de cinéma n'intervient que très tardivement dans le film, et de façon absolument accessoire.

    Pour les adeptes d'esthétisme réfrigéré et de performance d'actrice.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    610 abonnés 2 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2023
    Avec Empire Of Light, Sam Mendes signe un film sensible, mais qui manque paradoxalement d'émotion. Il propose une œuvre qui rend hommage au 7e art comme échappatoire, sur fond de romance sociale et politique. Sauf que la recette ne prend pas totalement...

    https://www.justfocus.fr/cinema/empire-of-light-sam-mendes-rate-sa-declaration-damour-au-cinema.html
    Patricia D.
    Patricia D.

    65 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Le film de Sam Mendes fait se rencontrer une femme et un homme plus jeune dans l'Angleterre de Margaret Thatcher, deux parcours cabossés quand l'une souffre d'une maladie mentale et l'autre est confronté au racisme. La rencontre se fait dans un superbe cinéma, ce lieu refuge destiné "à ceux qui ont besoin de s’évader, à ceux qui n’ont nulle part où aller", comme le dit le projectionniste.
    Les sujets difficiles qu'aborde le film sont traités avec une grande bienveillance. Les images magnifiques et l'excellence des acteur·trices -premiers et seconds rôles confondus- contribuent à donner à l'ensemble une tendresse délicate et une précieuse mélancolie.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    109 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Empire Of Light est l'histoire d'une rencontre entre deux employés de cinéma dans une petite ville anglaise au bord de la mer. Il est un jeune homme noir, elle est une femme plus âgée blanche. Le film aborde plusieurs sujets de front (racisme, magie du cinéma, maladie) et d'autres en filigrane, le tout dans une ambiance d'un esthétisme rare. Le réalisateur prend plaisir à déjouer les attendus, les clichés qu'inconsciemment nous créons sur ces personnages. Ces derniers sont complexes, changeants, rafraîchissants tant ils sont humains, et c'est grâce à un duo d'acteurs sublimes. Un joli conte qui aurait mérité un tout petit peu plus de punch et d'angles.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 407 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2023
    "Empire of Light" de Sam Mendes (1917, American Beauty….) qui a obtenu 3 nominations aux Bafta Awards cette année est un drame romantique avec des qualités. En effet le célèbre réalisateur délaisse les gros succès pour un film plus intimiste qui dégage de la tendresse et de la mélancolie en abordant des thématiques graves ( le racisme, la maladie mentale…) avec un duo à l'écran qui fonctionne parfaitement bien ( Olivia Colman et mention spéciale à Micheal Ward ) malgré quelques faiblesses et longueurs scénaristiques.
    L'ECRAN FOU
    L'ECRAN FOU

    86 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Ainsi, Sam MENDES offre à son tour son ode au cinéma à travers ce drame social sur fond des 80's. Une plongée au coeur de cette romance aux allures de thérapie pour les personnages principaux, sublimé par un aspect formel magistral et une interprétation fabuleuse du casting.
    un vrai bijou d'émotion
    Ma review complète sur ma chaine YT de L'ECRAN FOU : https://www.youtube.com/watch?v=lQcw9c4wzDQ
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    84 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2023
    Ai vu "Empire of Light" de Sam Mendes. Assurément un des plus grands et beaux films sur le cinéma. Le réalisateur ne raconte pas l'histoire du cinéma comme Damien Chazelle ("Babylon"), ni ses sources d'inspirations comme Steven Spielberg ("The Feldmans"), mais de façon bien plus modeste et universelle rend tout simplement hommage à la salle de cinéma d'une ville de province anglaise (Margate) et à l'équipe de salariés qui la font vivre. Hilary la gérante dépressive, Neil l'ouvreur silencieux mais qui voit tout, Janine la vendeuse punk de confiseries, Norman le projectionniste, Mr Ellis le Directeur et Stephen le nouveau venu, le beau black, bouc émissaire de l'Angleterre Tatchérienne aux débuts des années 80. Tout est cinéma dans ce film sobre et qui dépeint si bien le baume au coeur que peut représenter une séance... de la devanture toute en lumières signe incontestable pour quelqu'un comme moi, que le paradis existe sur terre, du hall magistral promettant un monde de rêves, à la salle digne d'un opéra et de son cérémonial religieux et silencieux, aux fauteuils protecteurs qui tournés vers l'Ecran - Dieu suprême faisant espérer un ailleurs de tous les possibles, de toutes les expériences, de tous les voyages intérieurs... Sam Mendes s'adresse aux passionnés des salles de cinéma à merveille. Olivia Colman est bouleversante dans le rôle de cette femme tourmentée dont on ne connaitra jamais les causes, qui s'éveille à l'amour et aux autres dans ce décor presque unique qu'est le complexe de deux salles "L'Empire". La mise en scène est absolument prodigieuse, pas un plan qui n'est pas du cinéma. La caméra de Sam Mendes transcende totalement les deux décors que sont la petite citée balnéaire et l'immense cinéma en front de mer. Nous sommes face à une histoire banale où les petits évènements quotidiens se déroulent au fur et à mesure de cette vie planifiée par les horaires des séances. Que de toutes petites choses minuscules mais filmées avec brio, totalement magnifiées par la couleur, le cadrage, la musique, l'éclairage... C'est exactement ça le cinéma.
    cortomanu
    cortomanu

    66 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Il y avait longtemps que je n'avais pas mis 5* à un film. C'est pour celui-ci.
    Empire of light pourrait être un film sur l'importance du cinéma, comme lieu et comme moyen d'expression. C'est bien plus que cela.
    Ça pourrait être un film sur l'expression des sentiments et des vies qui l'expriment, à travers différents portraits. C'est bien mieux que ça.
    Ça pourrait être un rappel salutaire sur les montées de l'extrémisme et de l'intolérance que nous vivons à travers l'évocation des années Thatcher dans le film. Ça l'est et plus encore.
    Sans esbroufe, sans en faire des tonnes, avec des acteurs au cordeau, Sam Mendès fait un film aussi juste que retenu. Un film touchant et généreux.
    Bravo et merci.
    François Huzar
    François Huzar

    7 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2023
    Malgré ses indéniables qualités, le nouveau film de Sam Mendes se révèle laborieux et sans émotion. C’est un échec cruel pour l’un des cinéastes les plus doués de sa génération. Plat et ennuyeux, le film n’arrive jamais à être autre chose qu’une somme d’intentions, mal ficelées entre elles.

    Critique complète sur Le Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/empire-of-light-le-premier-faux-pas
    jackflash
    jackflash

    7 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2023
    Dans la veine du nombrilisme actuel du cinéma pour son autocélébration, Babylon, The Fabelmans, le dernier film de Sam Mendes est une pointure au-dessus. Il sort du lot par son élégance et une désuétude toute britannique. Pour avoir eu lui-même 20 ans au milieu des années 80, Sir Mendes transmet admirablement les derniers moments du cinémascope - 70mn sur grand écran, lumière blanche au charbon de la Rolls-Royce des projos etc, thèmes propices au rêve et à l’évasion et filigrane du film.
    Sur fonds de crise des années Thatcher, marquées par les violences skin head, le racisme et la casse sociale, en réalisateur et scénariste confirmé, Mendes peint admirablement l’atmosphère d'un monde en transition qui s’évanouit. Unité de lieu, Empire of Light du nom d’un vieux cinéma art déco, des bords de mer de la côte sud-est anglaise, est le lieu central et unique d'une romance mélo et des ébats amoureux de Hillary, femme à tout faire dépressive qui s’entiche d’un jeune noir immigré en quête de repères.Unité d’action, pas d’amour sans nid d'amour. On suit les abus sexuels un peu glauque dans le bureau du directeur du cinéma, profitant de son pouvoir pour abuser des faiblesses psychologiques d’Hillary dont on partage les ébats éphémères avec Stephen dans une salle désaffectée devenue pigeonnier du vieux ciné.
    En contrepoint d’un univers musical rude boy et disques vinyles, ce film coche toutes les cases. Si vous êtes sensible au parfum iodé des stations balnéaires et au charme suranné des côtes sud d'Angleterre, je ne peux que vous prescrire cette cure vivifiante, attachante autant que mélancolique. Mention spéciale à Olivia Colman qui porte le film de bout en bout, limite chef-d'œuvre l'affaire ! 5 étoiles
    islander29
    islander29

    775 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2023
    Cela faisait longtemps, que je n'avais été aussi ému au cinéma....Le film est un drame des années 80, 81 qui se passe entre les employés d'un très grand cinéma (une seule salle gigantesque, pas de multiplexe à l'époque) "L''EMPIRE" situé sur la côte Sud de l'Angleterre...Il convient de mettre en valeur, en exergue, la qualité de la photographie et de la lumière...C'est souvent, beau, avec des extérieurs magnifiques notamment de bord de mer...L'histoire d'amour se situe entre le drame romantique , ' amoureux et le racisme primaire de la société anglaise, beaucoup de dérives parfois....Le couple est magnifiquement interprété par Olivia Colman et Michael Ward,.....Les dialogues sont justes et touchants, je n'ai pas regardé ma montre une seule fois, tant l'émotion est palpable au travers des dialogues, de la musique, de la photographie et du scénario....C'est du grand romantisme anglais, il y a eu des précédents , avec une peinture sociale subtile et de l'émotion donc au travers du scénario.....Notons de beaux et importants seconds rôles (Colin Firth, le directeur du cinéma, Toby Jones, le projectionniste, un film classique donc et que je conseille vraiment, de par le message et l'émotion.....Bonne séance.
    mat niro
    mat niro

    308 abonnés 1 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2023
    Olivia Colman (Hilary) signe une superbe prestation dans ce film de Sam Mendes ("1917", "Skyfall"). Elle est gérante d'un cinéma où elle a du mal à se faire une place au sein de ses collègues, et subit les agressions sexuelles de son patron (Colin Firth). D'emblée, on se doute que son rendez-vous chez son médecin fait suite à une période sombre quand il lui parle de Lithium. Heureusement, l'arrivée dans l'équipe du jeune Stephen (impeccable Micheal Ward) va réveiller chez elle des sentiments enfouis. Le cinéaste réussit à aborder des sujets sensibles comme la solitude, le racisme montant des années 80 à travers Stephen, l'amour ou la maladie. Loin d'être une romance fleur bleue, la relation entre Hilary et Stephen est à la fois ambigu et bouleversante. Tout cela est traité avec pudeur. Le film est une réussite, mélange de sensibilité, d'humour et d'émotion.
    jmjbest2
    jmjbest2

    18 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mars 2023
    Très énervé car disputé avec ma femme qui a trouvé l'oeuvre touchante, alors que je n'y ai vu qu'un interminable pensum, vintage aux couleurs tristounettes, d'une niaiserie confondante, avec des personnages peu sympathiques où même la superbe actrice Coleman se ridiculise d'avoir accepté ce rôle, à mon avis.
    Jipéhel
    Jipéhel

    45 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2023
    Cinéma Paradiso à l’anglaise

    Depuis 1999 et son magnifique American Beauty, Sam Mendes ne m’a jamais déçu. On se souvient avec plaisir et émotion des Noces Rebelles, Les sentiers de la perdition, Skyfall, 007 Spectre et dernièrement 1917. Aujourd’hui, quand on me dit que ce drame dure 120 minutes, j’ai du mal à le croire, tant elles passent vite. Hilary est responsable d’un cinéma dans une ville balnéaire anglaise et tente de préserver sa santé mentale fragile. Stephen est un nouvel employé qui n’aspire qu’à quitter cette petite ville de province où chaque jour peut vite se transformer en épreuve. En se rapprochant l’un de l’autre, ils vont apprendre à soigner leurs blessures grâce à la musique, au cinéma et au sentiment d’appartenance à un groupe... Une nouvelle ode au 7ème Art, bouleversante et esthétiquement très réussie. Sam Mendès est un grand.
    C’est le premier scénario que Sam Mendes a entièrement écrit ex nihilo, sans la contribution d'aucun autre auteur. Il s'est inspiré de ses souvenirs et de ceux de ses amis d'enfance qui ont traversé, les années 70, un moment de grands bouleversements politiques au Royaume-Uni, dans un contexte inflammable de racisme et en même temps, une période incroyable pour la musique et la culture en général très créative, très politisée, très galvanisante. Pour la 5ème fois, Mendès a fait appel au directeur de la photographie Roger Deakins, quinze fois nommé et deux fois primé aux Oscars. C’est un des grands atouts de cette production avec une multitude de plans dignes des tableaux d’Edward Hooper. Ils ont trouvé à Margate, une ville située sur la rive nord du Kent, dont l’envergure confère une poésie et une dimension toute cinématographique, un lieu idéal pour planter leurs caméras. - C'est là que Turner a peint ses toiles les plus célèbres, parce que, disait-il, le ciel y était le plus beau d'Europe -. La musique est également un élément clé du film. Mais outre ces réussites techniques et un scénario virtuose, le casting s’avère prépondérant dans la réussite de cette pépite que tous les amoureux du cinéma doivent courir voir… Un must !
    En 20 ans de carrière, la magnifique Olivia Colman se sera surtout consacrée aux séries et au doublage de films d’animations. Et c’est bien dommage, car à chaque fois qu’on la voit sur grand écran – La favorite, The Father, The Lobster -, c’est un régal. Elle donne ici encore une démonstration de l’étendue de son talent. Son couple avec Micheal Ward, - pour son 1er grand rôle -, fonctionne à merveille. Citons encore Toby Jones, Colin Firth, Tom Brooke, Tanya Moodie, Hannah Onslow, Crystal Clarke, tous à la hauteur des ambitions d’un grand film. Encore un film magique, chaleureux et puissant sur l’amour que l’on peut – que l’on doit – porter à cet art pas comme les autres, mais qui n’oublie pas en route son drame social et sa romance impossible. Tout est là, pour un nouveau chef d’œuvre. Quand on pense que Sam Mendès a encore 5 films à sortir….
    Boulanger_bernard
    Boulanger_bernard

    11 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2023
    Beau film,qui nous amène dans un cinéma au cinéma,avec les années 1980, le racisme cette plaie .et des personnages qui ont un mal de vivre et en même temps une belle solidarité.
    Et la magie du cinéma qui peut nous consoler.
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