AlloCiné
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C'est un superbe film questionnant la prêtrise des femmes tout en racontant une véritable histoire à intrigues et rebondissement. Formidablement bien interprété. Un bon film originale par les temps qui courent...
L'histoire racontée par Virginie Sauveur est hors du commun. Il s'agit d'une histoire où l'absence d'un visage, d'un corps et/ou d'un être devient l'essence d'une série de quêtes toutes liées entre elles. La quête d'un père disparu, d'un père qui n'en est pas un mais une et d'une identité, celle de l'église, qui doit se chercher elle même, se reconstruire et évoluer.
Ce film, d'une délicatesse très puissante, questionne les spectateurs et la société sur le concept d'identité, de genre, des rôles sociaux et des violences/différences homme/femme qu'on accepte sans se poser des questions. Et bien, ces questions Virginie Sauveur nous les impose. La réalisatrice fait le choix de montrer le visage du père Pascal à la fin du film où d'autres identités et vérités se dévoilent; elle ne continue passur la ligne du mystère et de l'imagination (mystique). On voit à la fin cette femme avec la barbe, qui ne s'est jamais revendiquée homme mais prêtre uniquement. Un corps qui s'efface et qui change devant une vocation et un appel qu'on ne peut pas ignorer car c'est l'appel de sa propre essence intime, la même de Mathilde (personnage transgender du film). À la fin du film l'on découvre que cette femme prêtre n'est pas la seule, qu'elle en a reconnues d'autres au semianire, en laissant ainsi dans le noir et les doutes les hommes au sommet de la curie, incapables de reconnaître (et d'accepter) une différence qui s'impose malgré eux. Une société qui évolue malgré eux aussi.
Un film à voir absolument et dont on devrait entendre parler davantage ce ne serait que pour la qualité de la réalisation, soignée par une équipe technique majoritairement féminine. Cela fait du bien.
Ce film, d'une délicatesse très puissante, questionne les spectateurs et la société sur le concept d'identité, de genre, des rôles sociaux et des violences/différences homme/femme qu'on accepte sans se poser des questions. Et bien, ces questions Virginie Sauveur nous les impose. La réalisatrice fait le choix de montrer le visage du père Pascal à la fin du film où d'autres identités et vérités se dévoilent; elle ne continue passur la ligne du mystère et de l'imagination (mystique). On voit à la fin cette femme avec la barbe, qui ne s'est jamais revendiquée homme mais prêtre uniquement. Un corps qui s'efface et qui change devant une vocation et un appel qu'on ne peut pas ignorer car c'est l'appel de sa propre essence intime, la même de Mathilde (personnage transgender du film). À la fin du film l'on découvre que cette femme prêtre n'est pas la seule, qu'elle en a reconnues d'autres au semianire, en laissant ainsi dans le noir et les doutes les hommes au sommet de la curie, incapables de reconnaître (et d'accepter) une différence qui s'impose malgré eux. Une société qui évolue malgré eux aussi.
Un film à voir absolument et dont on devrait entendre parler davantage ce ne serait que pour la qualité de la réalisation, soignée par une équipe technique majoritairement féminine. Cela fait du bien.
Ce film interminable sans queue ni tête, basé sur une hypothèse saugrenue, nous embarque dans un bateau qui prend l'eau (pas l'eau bénite) dés les premières minutes. Tout cela pour imposer le débat sur l'ordination des femmes à la prêtrise. Le postulat serait comique si le film n’était pas diablement soporifique.
Film très bien joué.
Traite sous le couvert d' une histoire rocambolesque, la place des femmes dans
l 'eglise., la force et l accomplissement de leur foi.
Film qui interroge de façon indirecte sur le devenir de l eglise
Traite sous le couvert d' une histoire rocambolesque, la place des femmes dans
l 'eglise., la force et l accomplissement de leur foi.
Film qui interroge de façon indirecte sur le devenir de l eglise
Un film intéressant, sobre, bien interprété, qui porte un regard sensible sur la modernisation de l'Église.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/06/magnificat-de-virginie-sauveur.html
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/06/magnificat-de-virginie-sauveur.html
Peu importe que le sujet soit l'hypocrisie du catholicisme romain.
La réalisation est simplement MAGNIFIQUE !
Les dialogues sont clairs et précis Et d'autant plus savoureux que la prise de son est parfaite.
Les acteurs sont à leur apogée.
Même le petit garçon s'incruste parfaitement dans le scénario.
Même si vous êtes athée, allez
voir ce film !
La réalisation est simplement MAGNIFIQUE !
Les dialogues sont clairs et précis Et d'autant plus savoureux que la prise de son est parfaite.
Les acteurs sont à leur apogée.
Même le petit garçon s'incruste parfaitement dans le scénario.
Même si vous êtes athée, allez
voir ce film !
selenie
L'idée du film est excellente à la base car oui, oui et oui et la réalisatrice l'a bien compris : "Mais après tout, les femmes se sont, au fil des siècles, grimées en homme pour être médecin, avocat, professeur, donc il est fort probable qu'un tel cas se soit présenté dans la réalité." Il va y avoir quelques twists qui n'en sont pas vraiment car trop évidents sur les grandes lignes mais, heureusement, les zones d'ombres restent passionnantes et les réflexions plus ou moins philosophiques et théologiques sont aussi pertinentes que nécessaires. On mettra d'abord un petit bémol sur la sous-intrigue du fils qui paraît superflue tant l'enquête principale de suffisait à elle-même, et dont l'issue est la plus limpide tandis que le curseur est poussé un peu trop loin vampirisant un peu l'intrigue principale. Néanmois, le jeune Maxime Bergeron est une jolie révélation et offre une vraie crédibilité notamment dans l'excellente scène du dîner. L'enquête est prenante et offre un prisme dense et inédit autour de la foi catholique et sur la place de la femme au sein même de l'Eglise du Vatican. En conclusion un film plein d'acuité, qui pointe du doigt la bêtise d'une institution arriérée qui est effectivement en train de mourir mais qui continue à se tirer des balles dans le pied. A conseiller.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Fabuleux ! Un très beau film qui pose de réelles questions sur la société et la place des femmes dans la religion catholique avec une belle photographie
Laissez-vous porter par ce film intelligent qui vous surprendra à bien des points de vue. Les sujets sont traités avec beaucoup de justesse et une atmosphère toute particulière. Madame Sauveur, pour votre premier film, je dis bravo et attends avec impatience le prochain.
Une belle réflexion sur le catholicisme d'aujourd'hui magistralement servie par le jeu de Karin Viard et François Berléand.
La musique et la mise en scène ne sont pas en reste,bref un film qui réconcilie avec le cinéma français.
La musique et la mise en scène ne sont pas en reste,bref un film qui réconcilie avec le cinéma français.
Film pas réussi , très lent , assez vite ennuyeux et meme les comédiens reputes ne sont pas a la hauteur. Et puis le sujet , du genre a l’église...
Un film insolite et intrigant sur un des dogmes de l’Église catholique qui résiste encore à l'évolution sociétale : la non-ordination des femmes.
Porté par la fabuleuse Karine Viard, ce film intimiste est plus une enquête personnelle que spirituelle ou théologique.
Sobre, sérieux sans être militant, c'est un film très original comme seul le cinéma français sait en faire, c'est du storytelling plus que de la poudre aux yeux numérique. N'est-ce pas pour cela qu'on va encore au cinéma ?
Porté par la fabuleuse Karine Viard, ce film intimiste est plus une enquête personnelle que spirituelle ou théologique.
Sobre, sérieux sans être militant, c'est un film très original comme seul le cinéma français sait en faire, c'est du storytelling plus que de la poudre aux yeux numérique. N'est-ce pas pour cela qu'on va encore au cinéma ?
A la mort d’un prêtre, la chancelière découvre qu’il s’agissait en réalité d’une femme. Elle va alors mener l’enquête pour tenter de percer ce mystère. Ce long métrage a de nombreuses longueurs et des dialogues interminables et inutiles… Déception.
Le film aborde la problématique de l'ouverture de la prêtrise aux femmes, le traitement du scénario est original et ménage son lot de rebondissements mais il est trop démonstratif, le doute reste ouvert par rapport à cette tradition plus de deux fois millénaires, ce film ne réussi pas à convaincre malgré des acteurs irréprochables et une confrontation salutaire des points de vue ; par ailleurs aborder ce thème sous l'angle de la transidentité pourrait faire aussi hérisser les poils et dresser les cheveux de beaucoup de spectateurs, moi elle m'a un peu agacé tant cette thématique du transgenre est mise à toutes les sauces ces dernières années dans les médias et au cinéma notamment.
Transgression
C’est le 1er film de Virginie Sauveur que j’ai l ‘occasion de voir. Il faut dire aussi qu’elle a surtout réalisé pour la télé avant d’adapter le roman d’Anne-Isabelle Lacassagne, Des femmes en noir. Enfin un sujet original… en tout cas, peu ou pas traîté à l’écran. À la mort d’un prêtre, la chancelière du diocèse découvre abasourdie qu’il s’agissait d’une femme ! Contre l’avis de son évêque qui souhaite étouffer l’affaire, elle mène l’enquête pour comprendre comment et avec quelles complicités une telle imposture a été possible... 97 minutes qui valent par l’intelligence du propos, la réflexion qu’elles suscitent et bien sûr, le casting sans reproche.
Le roman n'étant pas basé sur une histoire vraie, il s’agit donc d’une fiction. La question reste, jusqu’où peut-on parler de fiction quand on devine et comprend toutes les réticences – et le mot est faible – que l’Eglise mettrait pour dévoiler ce genre de problème. Quand on constate avec effroi, le temps qu’il aura fallu pour qu’Elle admette le scandale de la pédophilie systémique, on imagine que si l’histoire de ce film était avérée, qu’elle serait rapidement mise sous le boisseau du silence et du dénie. C’est donc, bien au-delà du sujet de ce drame qu’il faut regarder et poser des questions. La réalisatrice se défend d’avoir voulu attaquer l’Eglise, mais c’est tout de même bien imité. En tout cas elle pose de manière frontale le problème de la place des femmes dans l’institution. Rappelons qu’en 1994, Jean-Paul II a même opposé un « non éternel » à l’ordination des femmes prêtres. C’est donc un cas de transgression qui nous est raconté ici. Hélas, les scénaristes ont cru bon de charger la mule en croisant avec un autre sujet, celui de la paternité, qui, même s’il peut apporter un autre éclairage au thème principal, prend beaucoup trop de place. Mais c’est tout de même un film habile sur l’imposture et la manipulation. A voir !
Bien sûr, quand on inscrit le nom de Karin Viard en haut de l’affiche, c’est gagnant à tous les coups. On se répète, mais c’est une immense actrice. Le choix de François Berléand en évêque, avait, apriori de quoi surprendre… Une fois de plus, il faut savoir faire taire ses a priori. Citons encore le jeune Maxime Bergeron, Nicolas Cazalé, Patrick Catalifo, Anaïde Rozam. Une thématique choc menée comme un polar sans doute un peu trop sage. Tout à fait honorable.
C’est le 1er film de Virginie Sauveur que j’ai l ‘occasion de voir. Il faut dire aussi qu’elle a surtout réalisé pour la télé avant d’adapter le roman d’Anne-Isabelle Lacassagne, Des femmes en noir. Enfin un sujet original… en tout cas, peu ou pas traîté à l’écran. À la mort d’un prêtre, la chancelière du diocèse découvre abasourdie qu’il s’agissait d’une femme ! Contre l’avis de son évêque qui souhaite étouffer l’affaire, elle mène l’enquête pour comprendre comment et avec quelles complicités une telle imposture a été possible... 97 minutes qui valent par l’intelligence du propos, la réflexion qu’elles suscitent et bien sûr, le casting sans reproche.
Le roman n'étant pas basé sur une histoire vraie, il s’agit donc d’une fiction. La question reste, jusqu’où peut-on parler de fiction quand on devine et comprend toutes les réticences – et le mot est faible – que l’Eglise mettrait pour dévoiler ce genre de problème. Quand on constate avec effroi, le temps qu’il aura fallu pour qu’Elle admette le scandale de la pédophilie systémique, on imagine que si l’histoire de ce film était avérée, qu’elle serait rapidement mise sous le boisseau du silence et du dénie. C’est donc, bien au-delà du sujet de ce drame qu’il faut regarder et poser des questions. La réalisatrice se défend d’avoir voulu attaquer l’Eglise, mais c’est tout de même bien imité. En tout cas elle pose de manière frontale le problème de la place des femmes dans l’institution. Rappelons qu’en 1994, Jean-Paul II a même opposé un « non éternel » à l’ordination des femmes prêtres. C’est donc un cas de transgression qui nous est raconté ici. Hélas, les scénaristes ont cru bon de charger la mule en croisant avec un autre sujet, celui de la paternité, qui, même s’il peut apporter un autre éclairage au thème principal, prend beaucoup trop de place. Mais c’est tout de même un film habile sur l’imposture et la manipulation. A voir !
Bien sûr, quand on inscrit le nom de Karin Viard en haut de l’affiche, c’est gagnant à tous les coups. On se répète, mais c’est une immense actrice. Le choix de François Berléand en évêque, avait, apriori de quoi surprendre… Une fois de plus, il faut savoir faire taire ses a priori. Citons encore le jeune Maxime Bergeron, Nicolas Cazalé, Patrick Catalifo, Anaïde Rozam. Une thématique choc menée comme un polar sans doute un peu trop sage. Tout à fait honorable.
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