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norman06
346 abonnés
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3,0
Publiée le 14 mai 2023
Un sujet intéressant et une narration qui arrive à capter l'attention. Pour autant, le film ne manque pas de maladresses et de clichés. Les jeunes acteurs sont touchants au-delà de leur jeu inégal.
« Si un poisson est pris dans la glace, il ne ressuscite pas. Il meurt. » Un peu de tendresse dans ce monde de brutes, ce sont les intentions de Zeno Graton qui raconte le rapprochement entre deux garçons difficiles dans un centre pour mineurs délinquants. Une histoire déjà vue notamment dans un milieu carcéral avec cette relation interdite entre deux garçons qui acceptent leurs sentiments tout en faisant attention aux autres. Pour ma part, je trouve que cette relation amoureuse n'apporte pas grand-chose même si cela donne en quelque sorte un but à ces deux garçons perdus. J'aurais préféré voir une histoire centrée sur la vie dans le centre et sur les autres personnages qui sont clairement sous-développés alors qu'ils ont quelque chose à raconter. Je pense notamment à l'explosion de Fahd ou encore à d'autres moments très intenses. Là, j'ai trouvé l'ensemble trop facile, un film générique et plutôt insipide qui passe à côté de l'essentiel, et ce malgré de jeunes acteurs convaincants.
Pour la tendresse et l'amour qui se dégage du film, et pour une représentation nouvelle et pleine d'espoir de garçons et d'hommes en devenir, le film vaut bien 4/5 malgré ses défauts.
"Le Paradis" est un drame LGBT en foyer pour mineurs délinquants un peu trop romancé. Tout est beau et bienveillant et perd par conséquent sa crédibilité. Cette histoire d'amour saura séduire son public même si davantage de piquant aurait été judicieux.
Un 1er long métrage prometteur de Z. Graton oû la violence des émotions est bien décrite, entre rébellion, colère et frustrations. Un drame bien ancré dans la réalité contemporaine qui pose bien des questions sur la reinsertion mais qui propose de jolis moments.
Un film qui se laisse agréablement regarder, grâce aux personnages bien identifiés et au scénario original, mais l'ensemble à parfois un aspect décousu et cherchant une voie . Très honorable et à ne pas bouder.
Ce premier long-métrage de Zeno Graton fait l'effet d'un encéphalogramme plat : il aurait fallu bien plus d'émotion pour que cette histoire d'amour parvienne à convaincre. Le manque de justesse des acteurs, comme délaissés, finit d'entériner le naufrage.
Belle histoire d'amour pudique ; le film dépeint de manière intéressante le milieu éducatif fermé en restant cependant timoré. Julien de Saint Jean a une présence magnétique.
Chien de la casse, Disco Boy, Nos Cérémonies... la période est aux premiers films de jeunes réalisateurs et c'est un régal.
Certes moins démonstratif que Disco Boy et Nos Cérémonies ce film de @zeno_graton est pourtant un véritable petit bijou.
J'ai adoré le temps que prend le film et la délicatesse avec laquelle il s'attarde pour filmer les souffles, les regards, les doigts qui effleurent un mur, les voix qui chuchottent. J'ai adoré me laisser porter par ce très bon scénario et ne jamais savoir ce qui allait m'attendre dans la scène suivante. J'ai adoré la façon non stéréotypée de représenter cette relation amoureuse homosexuelle. J'ai adoré la complexité avec laquelle la vie dans ce centre de délinquants pour mineurs était dépeinte, subtil mélange d'autorité et de bienveillance, et où la création artistique, que ce soit par la peinture ou le rap, est un exutoire.
Les deux jeunes acteurs sont formidables. Quel plaisir de retrouver @julien.desaintjean , qui m'avait déjà beaucoup impressionné dans Arrête avec tes Mensonges, et qui crève une nouvelle fois l'écran. @khalilgharbia , le sexy et troublant Amir de Peter Von Kant, est tout aussi convaincant.
L'alchimie entre les deux acteurs fonctionnent parfaitement. Leur histoire naissante est filmée avec beaucoup de pudeur et de sensualité à la fois. Leur désir de liberté, à la fois physique et morale, est déchirant car il vient systématiquement se heurter aux grilles du centre dans lequel ils sont retenus et aux barrières morales du monde dans lequel ils évoluent.
Les titres que la BO emprunte sont particulièrement bien choisis. Cela m'a notamment permis de découvrir la chanson Holm interprétée par Hemel, bouleversante, qui vient accompagner une séquence magnifique.
On pardonnera la rapidité avec laquelle les évènements s'enchaînent, de façon un peu maladroite, dans la dernière partie, d'autant que la durée assez courte du film permettait de prendre le temps de développer davantage.
On retiendra surtout une œuvre d'une très grande sensibilité, une ode à la jeunesse et à la liberté, sous toutes ses formes.
La découverte et l'acceptation de l'homosexualité chez de jeunes adultes, ce thème fait inévitablement penser aux films de Lucas Dhont. Le film est fort, bien réalisé, caméra-épaule, plans réfléchis et travaillés. Pour autant, et malgré un beau jeu d'acteurs, Zeno Graton n'égale pas la finesse de son compatriote car certaines situations semblent totalement artificielles, à l'instar du comportement de ces gentils délinquants et du torrent de passion qui submerge nos deux lascars sans qu'ils aient la moindre envie d'y résister, faisant fi du poids de la norme sociale (surtout en milieu carcéral). Prometteur cependant.
Joe a 17 ans et vit dans un centre fermé pour mineurs délinquants. Son désir de liberté va se retrouver bouleversé à sa rencontre de William avec qui une relation intime va débuter. C’est magnifique, tendre et délicat.
Petit film, intéressant, sur l’homosexualité dans un centre de détention de mineurs. Néanmoins il n’est pas très bien ficelé. Les dialogues, presque absents, n’expliquent pas le pourquoi ni le comment du scénario, déjà parfois incompréhensibles (la diction n’est pas terrible) mais aussi et surtout par son inconsistance. Certes, il y a la tendresse entre les deux ados, normalement assez compliquée à montrer dans ce milieu , mais cela ne suffi pas pour tenir la route… À moi personnellement m’a manqué le développement, plus en finesse et en subtilité, du scénario et du coup, et malgré sa courte durée, cela se fait un peu long…. Tout cela n’empêche un certain intérêt.
Interné dans un centre pour jeunes délinquants, Jo est comme une cocotte en ébullition cherchant à tout prix à exploser et retrouver sa liberté. Un jour, un nouvel arrivant s'installe dans la chambre contiguë et naissent les prémices d'un rapprochement tendre et amoureux, dans le secret. Problème : Jo sort bientôt alors que William arrive à peine. En salle le 10 mai.
spoiler: Le Paradis est une jolie histoire d'amour entre deux adolescents qui ne tombe pas dans le "too much". La relation est banale mais le cadre carcéral la rend compliquée à vivre. Les corps des jeunes du centre sont filmés avec un côté presque animal : pendant les scènes de danse, on a la sensation de voir des loups en cage se débattre. Dommage que les personnages principaux fassent tous les mauvais choix illogiques (faire un câlin en public, mettre le feu et fuir devant la police) qui les amènent en prison. La fin est intéressante car sujette à interprétation.