Derniers Avis : The Pledge - Page 2

Un intérêt mitigé pour ce polar réalisé par Sean Penn. L'image est belle, mais le rythme est très lent. Après une très longue entrée en matière, l'histoire s'anime quelque peu pour nous sortir de l'ennui et nous proposer un espoir de suspense finalement déçu malgré un très bon Jack Nicholson.

Film d'enquête très basique. Il y a l'intuition heureuse de cet enquêteur de police, spoiler: cette jeune fille utilisée pour mieux servir d'appât (seule originalité)

Pas vraiment de surprise dans ce film, j'ai vu des téléfilms plus prenants....
3,1/5

Je dois avouer que ce film m'a littéralement fascinée par la mise en scène qui laisse le spectateur en perpétuelle interrogation sur le véritable meurtrier et qui distille une angoisse permanente. Vraiment impressionnant. Bravo Sean Penn et Jack Nicolson. Et merci pour ce moment.

Mais quel navet ce film. J'ai essayé de tenir jusqu'au bout en espérant qu'il se passe quelque chose ... mais RIEN ... j'ai vraiment perdu mon temps ...

Sean Penne nous livre ici une adaptation libre du roman "La promesse" de l'immense écrivain suisse Dürrenmatt dont les romans sont à lire absolument. Avec Nicholson dans le rôle principal, Grandiose !

Un tel casting pour cela ; ce n'était pas nécessaire.
L'acteur principal joue très mal, dans ce scénario… sans fin.
Étrangement filmé ; comme s'il y avait plusieurs réalisateurs selon les séquences.

Un thriller au casting prestigieux, c est d ailleurs ce qu il le sauve. Le scénario et la réalisation ne sont pas d une extraordinaire originalité dans cette enquête menée "tranquillement", mais suffisamment distrayant.

Sean Penn a commencé assez tôt dans sa carrière à vouloir réaliser des films. Son père, Leo Penn, acteur comme lui, était aussi passé derrière la caméra mais pour un seul et unique film, « A man called Adam » (1966) décrivant la déchéance d’un jazzman interprété par Sammy Davis Jr. . Depuis le film, réévalué, bénéficie d’une aura qui tient sans doute en partie à la notoriété acquise par son fils. « The Pledge » est le troisième long métrage réalisé par Sean Penn qui fait appel une nouvelle fois à Jack Nicholson déjà présent dans « The crossing guard » (1995). Ce nouveau projet, auquel tenaient particulièrement les deux hommes, est inspiré du roman de Friedrich Dürrenmatt paru en 1958, lui-même consécutif au scénario rédigé par Dürrenmatt en personne pour le film de Ladislao Vajda, « Ca s’est passé en plein jour ». La production a été relativement longue et hésitante malgré la réputation de Penn et de Nicholson dont il faut préciser que le premier travail en commun n’avait pas été un franc succès commercial. Jerry Black (Jack Nicholson), flic solitaire qui s’est bâti un fragile équilibre personnel entre son métier et la pêche va devoir prendre sa retraite. Celle-ci semble pourtant le cueillir par surprise quand il découvre un soir que tous ses collègues se sont réunis pour fêter l’événement. Au cours de la fête, Jerry semble flotter dans une sorte d’irréalité mais l’annonce du crime horrible d’une petite fille va agir sur lui comme un déclic qui décide de se rendre sur les lieux comme pour effectuer un dernier au revoir au métier qui se transformera très vite en un refus de rendre les armes. Sean Penn entend tirer tout le parti du profil nouveau de Jack Nicholson alors âgé de 63 ans pour rendre compte de la complexité et de la souffrance psychologique de cet homme qui face à une étape de sa vie qui lui semble infranchissable va se donner le prétexte de la promesse faite à la mère de retrouver le véritable assassin de sa petite fille pour ne pas affronter l’horizon peu engageant de la vieillesse et de la solitude qui fatalement l’accompagnera. Le réalisateur a demandé au grand acteur désormais sérieusement épaissi et lui aussi parvenu à un tournant de sa carrière d’abandonner toutes les afféteries de son jeu, devenues avec le temps sa marque de fabrique et en grande partie l’ingrédient principal de son énorme popularité. Si « The Pledge » suit en partie les canons du film de serial killer, c’est bien le parcours de l’ancien flic en rupture qui intéresse Sean Penn. Le rachat d’une station-service miteuse dans le périmètre d’action supposé du tueur, renforce encore l’étrange impression que Jerry est entré dans un tunnel obsessionnel dont il aura du mal à entrevoir la sortie. Quand survient la rencontre avec une jeune barmaid du coin, elle aussi en déshérence affective, le bonheur semble à portée de main mais bien difficile pour Jerry de complétement se libérer de ses angoisses et de ses obsessions. Le danger change alors de trajectoire puis de cible, laissant penser que Jerry s’en va tout droit vers un choix cornélien qu’il aura bien du mal à arbitrer. La caméra de Chris Mengès (« La déchirure », « Mission », « Le Bayou » ) sous la direction d’un Sean Penn très inspiré, suit minutieusement cette enquête poussiéreuse au rythme alangui dans les montagnes du Nevada tout en ne quittant jamais trop longtemps le regard alternativement absent, concentré et inquiet d’un Jerry sur le fil du rasoir. Sean Penn a su convoquer toute une flopée de pointures venus de tous les horizons comme Benicio Del Toro (un peu théâtral), Harry Dean Stanton (stoïque comme il sait l’être), Vanessa Redgrave (déchirante), Mickey Rourke (juste avant le plongeon final dans les productions indignes de son talent), Aaron Eckhart (buté juste comme il faut), Helen Mirren (comme toujours fascinante) et Sam Shepard (droit comme un i) pour renvoyer la balle au grand acteur dans l’un de ses derniers rôles marquants. Mais c’est à son épouse de l’époque, Robin Wright que Penn demande d’offrir au flic à la dérive une porte de sortie inespérée. Tout comme, il s’est souvenu que Tom Noonan avait été un formidable et terrifiant disciple d’ Hannibal Lecter pour Michael Mann dans « Le sixième sens » en 1986. « The Pledge » confirme que comme pour Paul Newman, Robert Redford et quelques autres tel Warren Beatty, la diversification dans le métier de réalisateur pour une star hollywoodienne peut se révéler être l’expression d’un véritable point de vue que l’adulation des foules et le strass des paillettes n’ont pas complétement affadi ou pire encore étouffé.

Je dois dire que The Pledge est l'un des pires films que j'ai jamais vu de ma vie. Le début était très lent et il semblait que le générique de début ne se terminerait jamais. Une fois qu'il l'a fait il n'a pas vraiment accéléré. Il y avait tellement d'éléments d'intrigue et de bizarreries ridicules dans ce film qu'il a perdu toute crédibilité pour moi. Voici un récapitulatif des principales bizarreries du film. La scène d'interrogatoire de police la plus effrayante mais effrayante dans le sens de mais que diable ce passe t-il entre un policier bizarre et un Indien mentalement retardé. Une longue et inappropriée période de scènes alternant le personnage de Jack Nicholson à une fête et un enfant sur un motoneige. Le gamin en motoneige apparaissant dans un défilé plus tard dans le film sans raison apparente. La scène où se produit le serment n'est pas bien faite du tout car elle manque de tout semblant de signification de suspense ou d'ailleurs de toute qualité rédemptrice. Des scènes d'oiseaux bizarres et aléatoires on lieu sans arrêt. Au milieu de ce qui s'annonce comme une quête significative pour trouver un tueur Jerry sans raison particulière s'achète une station-service dans la nature. L'intrigue est d'une lenteur ridicule et il a beaucoup trop d'images de porc-épic pour que ce soit une coïncidence. Il y a un symbolisme religieux bizarre mais le réalisateur ne donnent jamais suite pour nous faire comprendre...

Je suis tombé sur ce film un peu par hasard . Si vous aimez les enquêtes policières je penses que ce film est pour vous . Il est bien écrit et bien amené . Les acteurs sont convaincants et l'histoire est bonne .

Un polar atypique avec un début d’histoire qui fait déjà vu. Un policier qui s’apprête à partir à la retraite se lance dans une dernière affaire de meurtre qui va l’obséder. Là où le film développe sa singularité c’est qu’il va se concentrer sur l’étude de son personnage principal et délaisser petit à petit l’enquête policière. Avec son ambiance assez désespérée The Pledge est un film qui doit être vu avant tout pour l’interprétation une nouvelle fois magistrale de Jack Nicholson qui dévore l’écran, fascine autant qu’il inquiète dans ce personnage de vieux flic en proie à ses démons passés mais aussi ce meurtrier qui l’obsède et qu’il veut coincer, cette promesse qu’il a fait et qui tient lieu de serment et le fait que cette retraite sonne comme une petite mort, un changement qu’il ne peut supporter. Quelques passages du scénario m’ont un peu décontenancés mais dans l’ensemble c’est vraiment un super polar.

J'ai très apprécié ce film de sean Penn! Un Jack Nicholson en pleine forme malgré son départ en retraite dans la police ;)
Un film très poignant afin de retrouver le vrai tueur de petites filles...
Une fin de film très surprenant.. une réalité qui ne pourra jamais être prouver suite à cet accident !
Bon film!

Un film de Sean Penn avec Nicholson en acteur n°1... il est peu dire que j'en attendais énormément de long métrage. Et au final, je suis plutôt déçu du rendu. Le sujet est toujours porteur puisque Nicholson incarne un policier à la retraite qui cherchera à traquer et trouver un serial killer pour enfant, censé avoir déjà été appréhendé.
Malgré la présence d'un casting de rêve, et malgré une mise en scène soigné, on n'est jamais effrayé ou inquiet pour les protagonistes. On arrive même rarement à suivre le déroulé et on se perd à vouloir que le film se termine rapidement.
Bref : à noter une fin de film plutôt réussi car assez inattendu.

Drame policier un peu convenu façon sundance film festival, mais plutôt bien mené. Pas de quoi se pâmer ni inversement s'ennuyer.

Un très grand Jack Nicholson. Une intrigue soutenue au dénouement final incroyable, une promesse tenue que le destin chamboulera. Un bon film qui pourrait s'apparenter à la réalité de la vie. Bravo à ma réalisation et au jeux des acteurs.