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Shidoobie
4 abonnés
216 critiques
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2,5
Publiée le 15 mars 2007
Un bon thriller mais qui pêche par des scènes longues et peu utiles, ce qui fait qu'on décroche d'une intrigue peu alléchante. Sean Penn en fait trop avec la psychologie du personnage de Jack Nicholson, on en ressort déçu.
Les acteurs sont très bons, jouent très bien, et c'est certainement le plus grand défaut du film, ou du moins ce qui permet de camoufler la faiblesse du scénario. Le plus intéressant dans ce film est à coup sûr le contraste avec le premier film, Es geschah am hellichten Tag, Ça s'est passé en plein jour, de Ladislao Vajda, 40 ans plus tôt. La transposition de l'Allemagne d'après guerre aux Rocheuses d'aujourd'hui est réussie mais tout le sel du synopsis original s'est évaporé. Le policier est devenu un ridicule amoureux comme un autre, il ne vainc plus le meurtrier, c'est même un alcoolique et un raté. En revanche, tout ce qu'il y avait de malsain et d'intéressant, parce que problématique, posant question, dérangeant, dans le premier film, a été résolu dans celui-ci : alors que policier allemand était victorieux mais s'interrogeait sur son rôle, l'Américain est battu et montré comme un coupable au même titre qu'un meurtrier. Ce film, du coup, a perdu tout l'intérêt qu'avait celui dont il est le médiocre remake.
Sur un rythme crépusculaire et lourd, Sean Penn signe un drame d'une force rare. Sur un sujet vraiment difficile (la peur de la pédophilie), Jack Nicholson (au meilleur de sa forme) Interprète ce flic qui, proche de la retraite, fait une promesse indéfectible. L'homme qui touche un peu plus le fond sans mélodrame. Un film fort et beau, parfaitement distribué et photographié!
Alors je sais pas ce que vous avez avec ce fiLm...Mais franchement il est lent , ça avance pas,je n y comprend pas grand chose et la fin j' en parle même pas...il n' y a pas de fin!!!y en a qui aiment...y' en a qui aiment pas ..personnellement j' ai eu l ' impression de voir un nanar des après -midi sur m6!!Si vous voulez un bon thriller (d ' ailleurs ce film n' en ai pas un ) Je vous conseille "case 39 " ou " esther "mais par pitier épargnez -moi ce film de grand père du 18 ème siècle!!! A bon entendeur!
Parfaite borne que «The Pledge» (USA, 2000) sur les sentiers de Sean Penn cinéaste. Y sont résumés tous les défauts et les qualités de son œuvre. Nourris d’un certain sentimentalisme, Penn se fourvoie dans l’usage excessif de procédé impressionniste. Dans l’amoncellement des tics penniens, cette aisance impressionniste côtoie une tendance subtile des sentiments. Réussir à diriger ainsi Jack Nicholson, pourtant reconnu depuis «The Shining» comme l’emblème d’un jeu pulsionnel, dans un régime aussi enfouis mérite pourtant, l’espace d’un instant, de faire abstraction des nombreuses imperfections dont souffrent le film. Sean Penn n’est pas un cinéaste du dehors, en ce sens qu’il n’aspire pas à peindre les allures de l’environ. Regard rentré, préoccupé par les phénomènes des émotions, Penn fait alors du dehors le paysage qu’en font les couleurs du cœur. En principe, ce n’est que l’application du processus artistique au cinéma : tracer les contours du monde par la palette de sa perception. De là dérive l’œuvre de Penn. Cantonné dans l’exercice de la peinture du dedans, Penn ne ressort pas, reste bloqué dans la cage du sentiment. En soi, les cinéastes du passé l’ont maints fois prouvé, le sentiment est un objet noble du cinéma. «The Pledge» repousse le sentiment jusqu’à sa plus profonde extrémité : la folie. Jack Nicholson, condamné par le destin, à ignorer le futur de son âme, se complait dans l’innocence des borborygmes débiles. Cette perte de conscience, ce jusqu’au-boutisme des émotions est le fruit d’une promesse que Jerry Black, inspecteur à quelques heures de la retraite, fait aux parents d’une petite fille assassinée et violée. Promettant sur le salue de son âme, Jerry se destine à la déraison. Comme dans un vase clos, ses sentiments peinent à s’extraire de leur irrationalité. Le film, pris par cette angoisse du dedans s’évapore, nous échappe. Allant parfois jusqu’à dicter la conduite des sentiments du film, Penn désinhibe ceux du spectateur. Une didactique caduque.
Ce film traite plus du départ en retraite d'un homme avec tout ce que cela implique pour certains, comme un sentiment d'ennui ou d'abandon, un nouveau depart. La partie thriller est secondaire. Jack Nicholson est toujours bon mais le film est mou et très lent. Et en plus, il est long et le final est bâclé. La beauté des paysages ou la qualité de la musique n'a pas suffit pour moi à le faire passer plus vite. Bref, pour moi ce film est une déception.
Le titre du film signifie "la promesse". Mais où est passée la promesse de tout bon réalisateur de faire un film intéressant ? Ce film est une véritable plaie. L'histoire du tueur en série n'est qu'une vague supercherie qui transformera le film en documentaire sur les paysages du Nebraska, des trous paumés au beau milieu de forêts à perte de vue, de la retraite d'un vieux flic qui n'arrive pas à raccrocher et atteint un niveau de sénilité rarement vu au cinéma. Au final, une comédie dramatique, (dramatique, c'est certain), où il ne se passe en rien, entre les lubies du flicard joué par un Nicholson vieillissant (on sent qu'il est vraiment au bout du rouleau) et d'une serveuse minable campée par une ancienne actrice et femme du réalisateur (ceci expliquant cela). Un film inutile.
Sean Penn choisit des thèmes toujours difficiles. Comme la rivière déjà. Ici la promesse, das Versprechen, nous montre un policier incompris, pas tellement original, mais une enquête minutieuse qui l'emmène dans une Amérique rurale, propice au style du réalisateur qui filme tous les coins mystérieux de la nature, qui sont comme des pièges pour l'enfant finalement. Tant de lieux qui peuvent être maudits. J'aime bien ce style de cinéma, très aérien et tout en non-dits.