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Parkko
162 abonnés
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1,0
Publiée le 14 décembre 2009
Globalement j'ai trouvé ça sans intérêt. Un film sans grande saveur, qui m'a vraiment ennuyé, et pourtant je l'ai regardé en deux fois. L'histoire manque de rythme. Je n'ai vraiment pas grand chose à dire sur The Pledge. J'ai été déçu. J'ai largement préféré Into The Wild en matière de réalisation pour Sean Penn. En tout cas je n'ai pas aimé The Pledge. Qui plus est, j'ai trouvé que certains passages étaient assez caricaturaux, sur cette histoire du policier tourmenté. Mouai. Une déception car je m'attendais à mieux.
J'ai trouvé l'interprétation de Jack Nicholson magnifique. Il est surprenant dans un drame à l'atmosphère angoissante. Seul reproche le film est un petit lent à mon goût durant certaines scènes.
Remarquable film de Sean Penn. L'intrigue est traitée avec profondeur avec un Jack Nicholson comme à son habitude époustouflant. Les paysages sont sauvages et magnifiques. Un film rare mais à réserver à un public averti car quelques scènes sur les meurtres d'enfants sont assez dures. Une perle rare...
La promesse. Celle de Jerry faite à une mère en larmes. Il doit retrouver un tueur de petites filles avant que ce dernier n'agisse encore. En partant de là, Sean Penn livre avec The pledge l'un de ses meilleurs films, jouant habilement sur ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas. Le réalisateur porte notre attention sur un suspect (en l'occurence le prêtre) alors que la vérité se cache ailleurs. Vérité que nous ne pourrons d'ailleurs déceler, à l'image de Jerry, sombrant quelque peu dans la folie. Jack Nicholson tient ici son dernier grand rôle et brille par son efficacité. En somme, The pledge est un thriller parfaitement maîtrisé, tant visuellement (paysages incroyables, fondus enchainés intéressants) que scénaristiquement.
L'intro évoque un sentiment de fin, un monde se refermant tranquillement et docilement sur lui-même, broyant sur son passage la liberté morale d'un inspecteur assidu jusque-là, sur le départ à présent. C'est un homme paisible en surface, lucide sur son compte, sur le temps révolu et la générosité limitée de celui qui s'écoulera désormais. Sauf qu'à chaque moment de bascule, c'est le re-départ éternel et Jerry Black reprend son combat entêtant, celui consistant à mettre un visage sur le péché. Pris à parti par la mère d'une trop jeune victime qui le fait jurer sur le salut de son âme, il mènera l'enquête à son terme.
Il y a quelque chose d'élémentaire dans The Pledge. Parce que l'argument ''un flic sur la retraite reprenant une enquête qui le poursuivra jusqu'à son dernier souffle'' correspond à l'une des données les plus définitivement vétustes de tout un genre depuis Se7en. Elémentaire aussi parce que le film est d'une simplicité revendiquée, presque confondante et qu'en allant fouler des sentiers mille fois battus, il porte en lui toute la tristesse du monde, que ses digressions vers le conte désenchanté [il y a ici le parfum doux et impur d'une Nuit du Chasseur] allègent de sa noirceur flambante. Pas question de tromper cette vérité, simplement de diluer sa dureté avec un regard sec et bienveillant.
Sean Penn aime à plonger dans l'intensité d'un instant et saisit les détails qui rendront sa photo pareille à aucune autre. Sublimant l'imperméable et désuet enfer glacé [au-delà de la carte postale de l'expressif thriller new-age aux ressorts surannés façon Insomnia], sa mise en scène est naturaliste et esthétisante. L'évocation triviale et gracieuse d'une Amérique en crise semble hors du temps, hors de la civilisation aussi. Penn recherche le temps suspendu pour y exprimer le fantasme d'une pleine et sereine harmonie avec la Nature ; il le concrétise lorsque le personnage de Nicholson entame son séjour puis s'installe pour l'éternité. Mais soumis à sa quête cruelle et sournoise, ce dernier ne peut soutenir l'équilibre tenant à distance la Mal qui le taraude et envenime ses pensées. Sa moralité passe de l'état de moteur à obsession néfaste.
Dépourvu de tous ses tics grandiloquents, à mille lieux de ses attitudes outrancières de Batman ou Mars Attacks !, Nicholson est si méconnaissable que sa performance déroute comme rarement. A l'instar de DeNiro ou Pacino, il trouble par cette façon d'investir physiquement ses personnages, de prêter son corps à leur turpitude en donnant l'illusion que la prestation hallucinée, fondue dans un décors à laquelle elle donne paradoxalement tout son relief, n'est que le fruit d'une balade sans effort. Cette force tranquille aux saillies ténébreuses achève la logique de ce film de facture classique mais à l'impact puissant.
On dit de lui qu'il est l'inconnu tapis dans l'ombre qui aurait mérité la lumière. J'avais envie d'y croire. La distribution nourrissait l'espoir. Il n'en ai rien. The Pledges est d'une banalité et même d'une médiocrité gênante. Il se voudrait mélancolique puis pathétique, mais il est avant tout pompeux et sur-dramatisé. Ce n'est pas mauvais, seulement, rien n'est subtile, rien n'est original ! Memories of murder, Seven, Fargo sont déjà passés par la, chacun dans leur style. Si le film vaut son visionnage, en réalité, c'est essentiellement pour sa bande son, qui, pour le coup, est somptueuse.
Parti comme un polar classique, le film dévie doucement vers une étude de caractère entièrement centrée sur le personnage incarné avec toujours autant de justesse par Jack Nicholson. Comme souvent avec Sean Penn aux manettes, c'est très cérébral, presque chirurgical dans sa mise en scène et sur un rythme lent qui convient bien en l'occurrence. Du point de vue scénaristique, on ne pourra pas parler de franche surprise, même si le flou est entretenu savamment jusqu'au final, lequel laisse comme un goût de perplexité au spectateur, un genre de tout ça pour ça.
Ce film a une histoire banale mais une construction remarquable (le déroulement simultané de l'enquête et de l'histoire est brillant, le dénouement est imprévisible et très intelligent, et les choix parfois discutables d'un homme entre son métier et sa vie privée sont très bien rendus). L'interprétation est à l'unisson avec une étonnante brochette d'acteurs ! C'est le film idéal, pensez-vous sûrement à ce moment de la lecture de ma critique ... Sauf que cela manque sérieusement de rythme ! Le film est vraiment poussif. Parfois, on se demande pourquoi certains réalisateurs ne "coupent" pas un peu leur film pour transformer un film lent de 2h03 en un film accrocheur de 1h40. Le montage, comme la réalisation, est un art qu'il faut parfois savoir déléguer à des monteurs professionnels !
Après un début en dents-de-scie, ce thriller de Sean Penn remonte la pente, grâce à la patte que lui imprime un cinéaste décidément aussi bon derrière que devant la caméra. Penn, son sens de l'image, son humanité et le talent des acteurs dont il a su s'entourer font de The Pledge un thriller bouleversant, qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler certains Clint Eastwood, un scénario surprenant dans son dénouement - bien qu'il soit cousu de fil blanc - en plus. Jack Nickolson, quant à lui, est bluffant.
Ce troisième film de Sean Penn, après "The Indian Runner" et "Crossing Guard", confirme le goût de l'acteur-réalisateur pour les films policiers intimistes, sociaux et avant-gardistes. L'histoire de cette promesse faite par un policier à des parents pour retrouver le meurtrier de leur fille, coûte que coûte, transforme une enquête a priori banal en traque, en quête existentielle, en obsession rongeante et maladive. Le héros, policier vieillissant (bien incarné à l'écran par Jack Nicholson, acteur fétiche de Sean Penn après avoir travaillé ensemble sur Crossing Guard), est dévoré par cette promesse qu'il a du mal à tenir. Le film regorge d'acteurs connus et reconnus: de Aaron Eckhart à Sam Shepard en passant par Benicio Del Toro, Mickey Rourke...pour ne citer qu'eux. Tous ceci contribue à faire de ce polar sombre et obsessionnel une oeuvre intéressante. Cependant, la fin pourra en déconcerter plus d'un et laisser une impression de film inabouti. Original mais grisant.
A quelques heures de sa retraite, le policier Jerry Black se rend sur les lieux d'un crime atroce : une fillette a été tuée. Un coupable est rapidement arrêté et se suicide mais Jerry pense que le véritable assassin est encore en liberté et il décide de le retrouver. Prenant à contre-pied toutes nos attentes, Sean Penn (dont c'est le troisième film en tant que réalisateur) construit avec "The Pledge" un drame au rythme lent mais extrêmement maîtrisé. L'intrigue policière est prenante mais c'est surtout le personnage de Jerry et sa façon de procéder qui intéresse le réalisateur. Dans le rôle principal, Jack Nicholson est étonnant de sobriété et prouve une fois de plus l'intensité de son jeu. Vieux, fatigué mais tout de même intelligent, Jerry est un homme surprenant qui est décidé à tenir la promesse qu'il a faite à la mère de la fillette assassinée. Filmé dans de superbes décors, le film est à première vue déroutant mais c'est aucun doute une œuvre forte teintée de mélancolie. A noter la présence d'excellents seconds rôles (Robin Wright, Aaron Eckhart, Sam Shepard, Mickey Rourke, Harry Dean Stanton, Helen Mirren) que l'on voit malheureusement trop peu.
"The Pledge" est un thriller de haute volée, sobre mais efficace, bénéficiant d'une réalisation superbe. Jack Nicholson y campe avec brio un flic en retraite mélancolique, passablement pessimiste et en proie à ses vieux démons. Le suspense est ménagé avec finesse, grâce à un scénario bien écrit et bien senti. Les scènes fortes et les dialogues donnent toute leur force à ce film marquant.
Ouverture similaire à "Fargo" (l'histoire se déroule dans le Nevada, une région régulièrement enneigée des Etats-Unis), musique mélancolique et images sublimes constituent les premières minutes du film de Sean Penn. "The Pledge" est un thriller doublé d'un drame, le drame d'un homme (Jack Nicholson, saisissant dans un rôle à contre-emploi) qui, entre la paix et la tourmente finit par choisir la 2ème option car il a une promesse à tenir, une promesse qui changera totalement sa vie. C'est aussi une histoire flirtant constamment avec le fantastique. Rythmé par des contes plus sombres et déchirants les uns que les autres, l'histoire finit par ressembler elle-même à un conte, celui d'un terrible croque-mitaine s'attaquant aux êtres les plus purs que la terre puisse porter. Les magnifiques paysages et le ton résolument ténébreux et irréel de l'histoire renforcent cette idée de terre magique où Nicholson semble s'être perdu et cherche la lumière qui redonnera un sens à sa vie. Moralement très dur, le film de Penn est un concentré de tristesse superbe qui vous hante encore quelques jours après l'avoir vu.