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Nicolas Bilder
1 critique
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3,5
Publiée le 19 mai 2023
L'homme debout ne se tient ainsi que parce qu'il ne s'appuie pas sur celles et ceux qui l'environnent. Sa force procède de lui-même et les êtres qui traversent sa route apprennent un peu ou pas du tout de sa posture. Cette clé de voute d'Henri Girard est sans doute ce qui pousse les uns à l'éjecter et les autres à le défendre. Chacun prendra position pour ce personnage superbement incarné par Jacques Gamblin. Bien qu'ici et là, des critiques s'attachent à évoquer une critique mal ficelée du libéralisme, pour lequel l'homme restera indéfiniment une quantité négligeable, ne nous leurrons pas, le sujet est moins dans ce ring social que dans l'aptitude à respirer le monde qui nous entoure...
Une belle histoire entre un vendeur qui ne veut pas partir en retraite et sa cheffe. Le film illustre également la dureté qu’il peut y avoir dans les relations professionnelles. Un film à la fois tendre et cruel. C’est bien réalisé tout en douceur.
Très joli film de Florence Vignon , qui nous plonge dans un univers à la fois loufoque profond tendre et acerbe . Les personnages sont incarnés par des comédiens remarquables, mention spéciale à Jacques Gamblin au sommet de son art . Du cinéma qui fait bien ,loin des plateformes et qui s’inscrit hors du temps , même s’il interroge un sujet bien actuel .
Enfin un film tout en délicatesse et en intelligence ! On ne prend pas le spectateur pour un gogo, on ne lui met pas une pâtée toute faite dans le bec, au contraire, on l'invite à penser, à entrer dans le face à face entre ce vieux représentant et sa cheffe. Le parti-pris des nombreux gros plans (très bien mis en valeur par l'éclairage) nous projette dans leur intimité. Un petit bijou qui pourrait bien devenir un film culte.
Un tel film sur la réalité du monde du travail est rare à notre époque. Il sonne juste sans misérabilisme, ni optimisme exagéré. Jacques Gamblin est très convaincant et Zita Hanrot (déjà remarquée dans "Rouge") campe avec crédibilité une jeune employée aux prises avec les premières désillusions de sa vie professionnelle. Les personnages secondaires sont très réussis. Les images sont étonnantes de beauté (à l'image de nos vieux papiers peints) et la musique vient compléter l'émotion que l'on ressent tout au long de ce film sans temps mort. J'ai apprécié la place qu'on donne à Rimbaud : le monde du travail est poétique, on l'oublie trop souvent.
Sacré film Jacques Gamblin et Zita Hanrot nous transporte dans une belle histoire qui ne vous laissera pas indifférent Un film touchant et empreint de vérité Bravo à Florence Vignon pour son écriture si juste et une belle réalisation Un film qui fait la différence dans un monde si déconnecté des valeurs fondamentales de partage
Florence Vignon, qu’on connaissait comme scénariste talentueuse, a bien fait de passer cette fois derrière la caméra ! Un film subtil, léger et profond à la fois -une approche tout en délicatesse de notre monde en changement. Juste la dose d’humour et d’espoir qu’il nous faut ! En outre, Jacques Gamblin et Zita Enroth sont simplement éblouissants ! Un film comme on aimerait en voir davantage dans le paysage cinématographique français.
Un film touchant, loufoque, tendre et qui réussit le pari à s'inscrire à la fois dans la réalité et dans un conte intimiste. De beaux personnages (Jacques Gamblin exceptionnel! mais aussi tous les autres personnages Zita Hanrot et Tatiana Goussef pour ne citer qu'eux) qui chacun compose avec sa solitude et ses démons. On en ressort avec la banane! Un film qui fait du bien! Courez-y!
Un film bouleversant, Zita Hanrot et Jacques Gamblin sont magnifiques dans leur jeu, sensible, drôle et touchant. J'ai beaucoup aimé l'univers de comédie loufoque, la poésie du film, sa très belle lumière et les émotions fortes que ce film provoque. À voir absolument !
Un très joli film, une surprise même! Léger, subtil intelligemment mis en scène, une belle histoire qui me réconcilie avec le cinéma français souvent trop nombriliste. Bref, j’ai adoré !
Superficiel, prévisible et ennuyeux. « L’homme debout » rend ses 1ers rôles lisses et inintéressants et les 2nd caricaturaux. En fond quelques bonnes thématiques sur la violence du monde du travail mais tellement mal mis en forme que le message se perd.
Je m’attendais à un scénario sur le registre de la violence sociale des rapports humains en entreprise de la trempe d’un « Ressources humaines » (1999) ou « La loi du marché » (2015). Des éléments scénaristiques similaires auraient sans doute pu être davantage exploités. Jacques Gamblin, de nouveau dans le rôle d’un personnage « dans son monde ». La confrontation avec Zita Hanrot, spoiler: en mission RH commandée pour pousser vers la sortie ce salarié qui fait partie des meubles, n’est pas si poussée qu'attendu.
"L'Homme debout" est un film que je n'ai pas énormément apprécié. L'histoire est sympa mais pas très bien exploité à mon goût, les acteurs sont plus ou moins convaincants et beaucoup de moment assez gênant.
Film bancal , séduisant lorsqu'il dévoile l'esprit poétique du personnage de Jacques Gamblin qui déteint progressivement sur sa collègue et agaçant dès qu'interviennent des personnages secondaires trop superficiels et caricaturaux.
Florence Vignon actrice et co scénariste de film attachants comme "Le Fils de l'épicier" revient avec une oeuvre attachante entre film social et badinerie sentimentale.
Pour décrocher un CDI dans l’entreprise de papier peint qui vient de l’engager, Clémence Alpharo, doit pousser Henri Giffard, VRP en fin de parcours, vers une retraite anticipée. Il faut rajeunir l’image de la petite boite. Mais Giffard refuse. Son travail semble être la seule chose qui donne encore un sens à sa vie. Coincée entre la perspective d’un avenir professionnel qui lui permettrait de fuir ses problèmes familiaux et l’affection inattendue qu’elle éprouve pour le VRP, Clémence va devoir choisir…
Jacques Gamblin est parfait comme à son habitude et est épaulé par Zita Hanrot découverte dans Marie Colère.
L'ensemble fonctionne parfaitement avec un air de Tandem ( Patrice Leconte ).