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Herbert
1 abonné
3 critiques
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5,0
Publiée le 20 mai 2023
Un tel film sur la réalité du monde du travail est rare à notre époque. Il sonne juste sans misérabilisme, ni optimisme exagéré. Jacques Gamblin est très convaincant et Zita Hanrot (déjà remarquée dans "Rouge") campe avec crédibilité une jeune employée aux prises avec les premières désillusions de sa vie professionnelle. Les personnages secondaires sont très réussis. Les images sont étonnantes de beauté (à l'image de nos vieux papiers peints) et la musique vient compléter l'émotion que l'on ressent tout au long de ce film sans temps mort. J'ai apprécié la place qu'on donne à Rimbaud : le monde du travail est poétique, on l'oublie trop souvent.
Superficiel, prévisible et ennuyeux. « L’homme debout » rend ses 1ers rôles lisses et inintéressants et les 2nd caricaturaux. En fond quelques bonnes thématiques sur la violence du monde du travail mais tellement mal mis en forme que le message se perd.
Je m’attendais à un scénario sur le registre de la violence sociale des rapports humains en entreprise de la trempe d’un « Ressources humaines » (1999) ou « La loi du marché » (2015). Des éléments scénaristiques similaires auraient sans doute pu être davantage exploités. Jacques Gamblin, de nouveau dans le rôle d’un personnage « dans son monde ». La confrontation avec Zita Hanrot, spoiler: en mission RH commandée pour pousser vers la sortie ce salarié qui fait partie des meubles, n’est pas si poussée qu'attendu.
Film vu en avant premiere, j'y ai trouvé une ambiance prenante dans un scénario dynamique reprenant bien cette critique de la vie professionnelle du livre dont l'histoire est tirée. La pression du travail lié a l'obligation de resultat qui l'emporte sur le relationnel est montrée par une apothéose de violence habilement voilée et calmée par cette fin magnifique. Joli cliché de la société actuelle avec ces zones industrielles ou commerciales sans âme, et cet éloignement de la passion du travail. Touchant et si vrai qu'on ne peut qu'aimer ce film, avec des acteurs qui nous font vibrer d'émotion de bout en bout.
Très joli film de Florence Vignon , qui nous plonge dans un univers à la fois loufoque profond tendre et acerbe . Les personnages sont incarnés par des comédiens remarquables, mention spéciale à Jacques Gamblin au sommet de son art . Du cinéma qui fait bien ,loin des plateformes et qui s’inscrit hors du temps , même s’il interroge un sujet bien actuel .
Un joli film qui fait du bien. Touchant, tendre, émouvant mais aussi loufoque par moment et drôle. Jacques Gamblin et Zita Hanrot y sont de formidables interprètes. Nous suivons pas à pas l’évolution des personnages. Maintenant, un seul désir, lire le livre point de départ de ce film : « Ils désertent » de T. Beinstingel.
L'Homme debout est un film très intéressant sur le monde du travail et sa cruauté parfois dès qu'on n'entre plus dans les critères requis par l'entreprise. Les deux acteurs principaux sont attachants et très crédibles dans leurs rôles respectifs . Bref un film à voir
L’homme debout est un film profondément humain, subtil, avec des échappées loufoques et des moments poignants. Les acteurs sont remarquables, en premier lieu Zita Hanrot et le poétique Jacques Gamblin. Le mélange d’humour et de tragique crée un film singulier, à part, au charme fou !
Sacré film Jacques Gamblin et Zita Hanrot nous transporte dans une belle histoire qui ne vous laissera pas indifférent Un film touchant et empreint de vérité Bravo à Florence Vignon pour son écriture si juste et une belle réalisation Un film qui fait la différence dans un monde si déconnecté des valeurs fondamentales de partage
ON ne ressent pas particulièrement la pression, le thème on ne peut plus d'actualité de la retraite ne fait pas là mousser le sujet. Par contre, et par le biais de personnage, odieux ou sympathiques, dont on découvre au fil du récit les contraintes, c'est le rapport au travail sur lequel nous sommes portés à nous pencher.. Le ton est original et les personnages joliment incarnés.
Très beau duo Jacques Gamblin (formidable dans son rôle de commercial en papiers peints qui sillonne sa région et qui s'accroche à son boulot avec passion et poésie ) et Zitta Hanrot confrontée à la dure réalité de ses premiers objectifs professionnels. Mention spéciale à Tatiana Gousseff ! Point de vue rare sur le monde du travail et ses contradictions actuelles où le contact humain disparaît ... à une époque où toutes les commandes se font à distance ... donne à réfléchir ... avec nostalgie toutefois.
D'abord, on a bien du mal à comprendre pourquoi avoir écrit un tel contexte familial pour Clémence/Hanrot qui crée une dramaturgie forte mais comme un cheveu sur la soupe car trop singulier, sans que ça ne serve ou enrichisse ni l'intrigue principale ni le sujet de l'histoire. Mais le pire est la cohérence du personnage de Henri Giffard/Gamblin dont on nous explique bien qu'on ne peut rien lui faire car il a un contrat en béton, qu'il travaille parfaitement et réussit à atteindre ses objectifs aisément depuis 30 ans. Alors pourquoi accepte-t-il aussi simplement et aussi facilement les nouvelles missions qui sont clairement un piège ou punition ?! Heureusement, le duo Hanrot/Gamblin sert leur rôle respectif idéalement, avec empathie et surtout avec une osmose qui fonctionne bien. On pourrait penser que Giffard aurait pu être plus "bizarre", car au final on constate que le directeur l'est encore plus nettement, obsédé par un retraitable qui reste bien anecdotique face à ses ambitions professionnelles. Une petite chronique douce-amère touchante mais qui part un peu trop dans tous les sens pour convaincre pleinement, merci au duo d'acteurs qui maintient un semblant d'intérêt. Site : Selenie.fr