Alan Jensen passe un deal avec Andrew Bandolini , le père de sa copine Cindy, parrain de la mafia, pour truquer un match de basket-ball.
Mon Dieu que c'est mauvais! Rien que le synopsis, j'ai essayé de le résumer au plus possible mais on est très loin du synopsis entier du film. Je ne parle pas des deux agents du FBI, accros au sexe (comme tous les personnages d'ailleurs), ou même du LSD, que le personnage d'Adrian Grenier finit par consommer et qui nous offre 30 minutes totalement hors sujet de divagations et de déformations de visage (à tel point qu'Eric Stoltz ressemble à Michael J. Fox).
Passable au début, où les scènes de basket-ball (filmées par un myopathe, je ne comprends pas comment Ray Allen, pourtant excellent dans le film ait pu accepter de tourner des scènes aussi laides) s'enchaînent avec des dialogues hautement philosophiques (insupportables et prétentieux) qui sont dit lors d'une partie de ping-pong vocal, fatiguant du fait que les acteurs parlent vite et ne s'arrêtent jamais, entre Adrian Grenier (la cata, il arrive à être moins crédible que Zac Efron en basketteur) et Joey Lauren Adams (finalement, bonne actrice). Mais quand le film donne de l'importance à Sarah Michelle Gellar... C'est pire que mauvais, c'est exécrable, insupportable, prétentieux (à mort) et surtout futile à souhait. Déjà nul, le film n'est pas aidé par Rebecca Gayheart, par la musique signé Bach (souvent mélangé avec du rock ou du rap de très mauvaise qualité) avec chansons de Stomy Bugsy (sic), et donc la demi-heure de la honte.
Au moins, le film se relève un peu à la fin avec John Neville mais bon, ça reste assez mauvais. N'oublions pas les faux raccords volontaires, pour finir de consacrer James Toback comme un des réalisateurs les plus prétentieux de sa génération (parce qu'en plus, quand il se décide de filmer correctement, ça va pas mal...). La fin moraliste à souhait finit de nous achever.