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Alain L
14 critiques
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2,0
Publiée le 30 septembre 2023
Déçu, très déçu. J'ai trouvé le film très, très, très long. L'abus des gros plans qui donnent la nausée . L'alcool extrêmement présent... je m'y suis ennuyé, beaucoup trop. Dommage, le scenario m'emballait, les acteurs aussi, et puis.... rien
A part Clotilde Coureau qui obéit à un jeu d'une niaiserie confondante en sœur second rôle, le trio de premiers rôles est remarquablement un sommet de jeux et d'interprétations différentes. Malheureusement, il y a tant d'invraissemblances scénaristiques dans ce film qui aurait pu être excellent, que cela le rétrograde à bon. Il gagnerait également en puissance, de le raboter de 15mn en réduisant drastiquement ces scènes d'amour bien trop longues, répétitives et peu crédibles, alors que l'on à plus que compris l'effet que Anne & Théo se communiquent, en fonction de leurs besoins et attentes respectives. La chûte finale est intéressante, cependant que l'avant chûte pas crédible un instant, ne fasse ressortir le côté bancal de ce film.
Hormis la bande son (dialogues parfois inaudibles et la musique exceptée la chanson du générique ) tout est excellent. Un film courageux sur un sujet très difficile. Une réalisation d une grande subtilité tout en nuances et en profondeur. Enfin une interprétation sans fautes.
Histoire bien amenée. Dans les critiques lues, je ne vois nulle part la cruauté du personnage féminin qui, certes a peut-être du désir et quelques sentiments mais elle se comporte comme une irresponsable et plus comme une adolescente que l'adolescent lui-même. Elle n'a pas d'états d'âmes, et oublie les conséquences de ses actes. Tout est dans la chanson finale : "Quand on a 20 ans... on aime pour la vie". C'est la cruauté de cette femme que je retiens face à la naîveté de la jeunesse.
Bon film avec un scenario plus complexe qu'il n'y parait et une excellente interprétation. Dommage, l'excès de gros plans et la longueur des scènes d'intimité finissent par lasser. Plus de sobriété aura fait de ce film un excellent film.
On m’avait pourtant formellement déconseillé d’aller voir un film de Catherine Breilhat… J’ai craqué pour Léa Drucker et Olivier Rabourdin, intrigué aussi par le thème. Mais la réalisatrice semble être parti dans un délire obsessionnel et sexuel avec l’ado de 17 ans qui en voudrait au corps d’une femme de la cinquantaine… Un fantasme ? J’ai tout ressenti : violence, arrogance, vulgarité, grossièreté dans la conduite du sujet et jusqu’à la fin dans l’écœurement… Plus jamais je n’irai voir un de ses films…
Tout cela démarre lentement, un peu trop, mais tout s'accélère au moment où le jeune Théo avoue à son père sa liaison. Et là, on assiste à une sorte de jeu du chat et de la souris entre Anne et Théo. Quelles sont les motivations de ce dernier ? Nuire à sa belle-mère ou bien est-il réellement amoureux d'elle ? Il aurait pu garder le secret. Et Anne (magnifiquement jouée par Léa Drucker), incapable de résister aux avances de Théo, cherche-t'elle à tuer son ennui ? Elle semble avoir tout ce qu'on peut désirer, mais il semble que ce ne soit pas assez. Ce qui m'a frappée aussi ce sont ces gens constamment un verre de vin à la main (même si c'est un détail, cela peut montrer un sentiment d'insatisfaction chez Anne). La fin est un peu décevante à mon avis.
Le personnage principal, avocate au pénal, le dit sèchement à sa cliente en ouverture du film : lors d’un procès pénal, la victime est souvent traitée comme le coupable. Et en ces quelques mots tout est dit, et le film en fera la sombre illustration. Une affaire de relations sexuelle entre un adulte et un mineur. Sauf que l’adulte est une femme, et que ce regard là est plus rare, plus troublant. Le spectateur la juge t il comme il jugerait un homme ? Bref, un film qui parle de morale, de liberté et de la société : car au final, après le scandale , c’est la loi du silence qui règne en maître : la famille, le mari, tout le monde préfère se taire … Pour la fiorme, on est chez Breillat, donc gros plans parfois nécessaires, parfois pesants. Son regard appuyé sur l’adolescent fausse un peu le jugement du spectateur. Mais le film, au final, vaut surtout sur la très belle prestation de Léa Drucker, tranchante comme la justice, qui ne fait rien pour excuser son personnage et pourtant parvient à nous émouvoir. Olivier Rabourdin est comme d’habitude excellent, et le jeune Kirchner faut une belle entrée dans ke cinéma français
Le film dessine moins la question morale que le poids de la convention familiale bourgeoise, rappelée régulièrement par les personnages, "nous sommes une famille !", et son oppression sourde. Le désir vient là-dedans comme un objet obscur mais auquel on ne veut/peut échapper, parce qu'il permet justement aussi d'échapper au quotidien et à la "normopathie" que dénonce chez son mari le personnage formidablement incarné par Léa Drucker. Pas de clichés psychologiques, mais plutôt le mystère tremblant des pulsions et des corps, filmés entre obscénité et stylisation. Bref, des anatomies et des chutes (autrement stimulantes que celle qui vient d'atteindre 1 million de spectateur !), dont la force réside non pas dans le savoir faire scénaristique mais bien dans les acteurs, la mise en scène, la lumière, le son, le montage... bref, le cinéma.
C’est l’histoire d’une séduction lancinante, paradoxale et toxique entre un adolescent presque adulte - fils unique d’un mari aimé et une belle mère : avocate active, brillante, impitoyable toujours bien séduisante mais tout de même deux fois plus âgée que l’ado. Tiens tiens la situation fait même un petit peu penser à notre actualité française… Mais bon. Ici l’ado éphèbe insouciant et provocant génère une attirance lancinante devenant douleur douce puis progressivement intolérable, séduction perfide, drame inéluctable. Bien interprété le film est assez remarquable.
Un sujet intéressant une réalisation a l'ancienne.
L'intrusion d'un beau fils, mouton noir dans une famille recomposée. Une relation amoureuse un peu perverse. Un excellent sujet donc très intéressant. Mais une réalisation datée l'impression de voir une réalisation datée, des années quatre vingt.
Film puissant et dérangeant qui aborde les profondeurs de l'intime : sentiments et désirs amoureux au sein de la famille, la multitude de non-dits voire de mensonges qui peuvent altérer profondément ces liens indéfectibles et compromettre gravement la construction psychique des enfants. Léa Drucker incarne à la perfection cette femme prise dans l'engrenage de ses désirs qui cède aux avances de son beau-fils et nie cette relation pour sauver ce qui reste de son couple en laissant un adolescent fracassé par le monde d' adultes en perte de contrôle.
Malgré une large promotion, je n'ai pas été convaincue par ce film. Rien à redire sur la distribution, les acteurs sont plutôt bons. En revanche, la réalisation impressionniste et le scénario amoral ont beau racoler le spectateur, Catherine Breillat échoue là où Anne Fontaine réussissait haut la main dans Perfect Mothers : à rendre toute cette histoire simplement crédible. Filmer en gros plans des visages ahanant ne suffit pas pour qu'on croit aux émotions des personnages, tout ça est bien irréaliste et ennuyeux.