Mise à part le couple, les acteurs ne sont pas bons Le rythme est lent et ennuyant Le film ne prend pas Le scénario aurait pu être intéressant C’est dommage
Le cinéma français voit le retour tant attendu de la réalisatrice Catherine Breillat avec son 15ème long-métrage, "L'Été dernier". Après une décennie d'absence, Breillat revient avec une œuvre cinématographique percutante, abordant avec subtilité le thème de l'amour interdit au sein d'un contexte bourgeois.
Le film met en scène Anne, une avocate renommée, interprétée de manière magistrale par Léa Drucker, aux côtés de son mari Pierre et de leurs deux jeunes filles. L'intrigue prend un tournant inattendu lorsque Théo, le fils rebelle de Pierre issu d'un mariage précédent, emménage chez eux. Ce choix narratif donne naissance à une histoire d'amour complexe et délicate, faisant écho aux tabous de la société.
Léa Drucker offre une performance exceptionnelle en incarnant Anne, une personnalité troublante qui se trouve au cœur de cette histoire. Sa capacité à exprimer la complexité émotionnelle du personnage contribue à la richesse du film. Samuel Kircher, dans le rôle de l'adolescent rebelle Théo, se révèle être une nouvelle étoile montante du cinéma français. Son interprétation captivante réveille le goût de la liberté et de la jeunesse chez la femme mûre, créant une dynamique fascinante entre les personnages.
Le traitement de l'amour interdit par Breillat est salué par la critique. Les médias affirment que la réalisatrice "déniche le beau dans l'impur", soulignant ainsi sa capacité à explorer des thèmes délicats avec grâce et sophistication. L'Obs qualifie le film de "choc" tandis que Le Canard Enchaîné le décrit comme un "superbe film d'amour ravageur".
Avec "L'Été dernier", Catherine Breillat prouve une fois de plus son talent en tant que cinéaste accomplie, offrant au public une expérience cinématographique inoubliable, marquée par des performances éblouissantes et une exploration audacieuse des frontières de l'amour.
Que dire de ce film qui nous raconte une histoire sexuelle et/ou amoureuse entre un adolescent tellement cliché qu'il en est insipide et sa belle-mère qui l'est un peu moins mais dont le parler croque bien l'univers de la bobeaufitude. Rien à reprocher à l'actorat qui incarne bien les divers personnages, même les deux petites filles qui jouent le rôle des adoptées, sortent agréablement de l'ordinaire de ce que jouent généralement les enfants de cet âge. Dommage que le seul personnage qui m'aie semblé intéressant dans le film - à savoir, le mari de la soeur de l'avocate - ne fasse pas partie de l'intrigue. De fait c'est la non-histoire de ce film qui est gênante. C'est totalement vide. Ca veut parler d'inceste, mais il n'y a aucune filiation entre un ado et sa belle-mère, de plus la majorité sexuelle e France est à à 15 ans hors il en a 17. On se retrouve donc dans les faits avec un simple scénario de tromperie d'une homme par son fils avec une femme qui n'est pas la mère de ce fils. Pas de quoi hurler "c'est très grave" comme le confrère avocat le fait dans le film, cela ne concerne que le domaine privé de trois protagonistes. D'ailleurs comment ce jeune homme paye ses frais d'avocats sans piocher dans les poches de Papa qui pour le coup serait informé de ce qui se trame. Et les détails intimes dont le fils aurait prétendument parlé pour prouver ses dires, et bien ils sont évincés du scénario en une espèce de tire-bouchon final, final qui donne l'impression que la réalisatrice ne savait pas comment terminer son film. Film qui donne en permanence un aspect artificiel des comportements et des situations. Sans parler de certaines langueurs dans les plans. Les scènes de copulation sont longues et sans imagination, idem pour les plans - souvent gros - nous montrant des gens pris dans leurs pensées; ça dure... Je finirai par un détail qui montre le niveau de superficialité de l'ensemble Comment expliquer qu'une femme avocate et donc supposée responsable choisisse de rouler dans une voiture de passionné comme le cabriolet de collection qu'elle conduit plutôt que dans une stannah comme son mari, dans laquelle elle pourrait installer des sièges-enfant à l'arrière. Et que lorsque qu'elle a un accident par sa seule faute, n'est perturbée ni par le fait qu'elle aie abîmé la voiture (qui est un véhicule plaisir je précise, en total décalage avec le rendu du personnage qui ne témoigne d'aucune passion) ni par celui que ses deux filles non attachées auraient pu être projetées hors du véhicule qui plus est décapoté. Elle le mentionne à peine et cela n'émeut pas davantage le mari. Un piètre film en somme, mais bien joué.
Hormis la prestation saluée à juste titre de Léa Drucker, ce film au scénario ennuyeux, ampoulé et artificiel, manque de coffre et de passion malgré ses scènes de sexe qui semblent posées pour noyer la vacuité du rapport entre cette femme inconsciente et cet ado narcissique et manipulateur. A l'arrivée, le film de Catherine Breillat manque de modernité, comme un ersatz d'un film de Rohmer qui aurait vieilli, avec le temps.
On franchit toutes les étapes au long de ce film à la fois très énervant et magnifique. Catherine Breillat nous montre avec beaucoup de subtilité la montée du désir charnel (amoureux ?) chez la femme, ici une bourgeoise de province saisie par une débauche bovaryenne et dont l'objet, incestueux, est le fils adolescent de son mari. L'affreux jeune homme que le spectateur ne peut que détester devient peu à peu une victime aimable. Bref, on navigue entre un sentiment de malaise face à une liaison interdite et une obligation de respect envers une attirance amoureuse qui dépasse toutes les frontières. Interprétation de haut niveau.
Premier film vu durant le festival Télérama. Franchement, j'ai bien aimé ce film, je l'ai trouvé captivant. Les acteurs sont assez bons, les décors sont magnifiques, le scénario et les dialogues sont très bien écrits et la musique est superbe. Peu de longueur ni de temps mort. Un film plutôt dramatique, certaines scènes sont assez osée et perturbante pour un certain public. Bref, un bon film que je vous conseillerais pour vous faire votre propre avis dessus. Attention, il n'est pas pour tout les publics. spoiler: Par contre, ce qui est dommage, c'est que je trouve qu'il manque un quart d'heure au film car je trouve qu'il manque une vraie conclusion. Le film se finit directement selon moi et cela m'a un peu frustré. À part ce point, cela reste un bon film que je vous conseillerais d'aller voir ou revoir.
Ils sont tous les 3 bouleversants. Elle est avocate spécialisée dans le droit des enfants, il est chef d'entreprise, c'est le beau-fils de 17 ans arrogant et irrespectueux et peut-être sensible. Elle est gérontophile et n'aime pas les normopathes. Et tout se déglinguera à cause de l'emprise de la chair, incestueusement par-dessus le marché. Les longues scènes sexuelles sont scabreuses et troublantes. RABOURDIN est magnifique. DRUCKER est irrésistible (à tous points de vue). Et finir avec Léo Ferré ("Vingt ans) sublime le tout!
Je n'aime pas Catherine Breillat. C'est certain maintenant. J'avais gardé un souvenir choqué du film "A ma sœur" et là, j'ai vraiment pas fait gaffe que c'est elle qui a réalisé le film, j'ai seulement vu Léa Drucker. Je m'ennuie un peu tout au long du film, beaucoup pendant les scènes de sexe - malaisante avec le mari, interminables avec le beau-fils,- il y a trop de gros plans (on n'est pas à la télé !) et ça sonne souvent faux, même le dernier fondu au noir dure trois plombes. Bref, c'est au générique que j'ai compris que c'était Breillat et ça a fait sens. Je n'aime pas Catherine Breillat.
Je me suis laissé avoir par les critiques presse et la bande-annonce... le film ne démarre jamais vraiment et à part picoler et bai*** le personnage de Léa Drucker et son beau fils ne font pas grand chose... C Breillat oblige ? La photographie est en revanche très belle. Passez votre chemin.
Breillat fait du Breillat, sulfureux, transgressif, sexualisé outrancièrement, depuis "Romance" où elle m'a dégoûté profondément, je n'ai plus regardé ses films. Là, j'ai fait l'effort, je voulais voir si elle avait été capable de s'auto analyser, de se remettre en question mais force est de constater que non, aucunement. J'ai ressenti le même malaise, la même gêne et je n'ai pas suivi Léa Drucker dans son choix d'accepter ce rôle dérangeant. Elle a ici démontré une impudeur extroardinaire et les scènes de sexe avec un ado sont limite insupportables, pour moi mais aussi pour ses proches que j'imagine choqués ou prévenus de pas aller voir ce film, le baiser plein de bave avec le gamin donne envie de vomir. Evidemment, elle raconte avoir demandé à ce que les scènes de sexe soient bien encadrées et non improvisées mais il lui a fallu pouvoir les tourner et assumer leur retentissement envers sa famille dont elle porte le célèbre patronyme. Pourquoi a-t-elle accepté ce rôle ? J'aimerais avoir une réponse par curiosité. J'attache beaucoup d'importance à la pudeur et la décence, là tout est écroulé mais c'est sans surprise.
Si le film n'est pas toujours confortable il n'en demeure pas moins qu'il déploie de grandes qualités. Je retiens avant tout la présence des visages (d'abord Léa Drucker s'abandonnant à la volupté ou au contraire dure et froide) et la qualité des plans. Malgré tout, quelque chose d'un peu bancal. Je n'ai pas cru vraiment au rapprochement entre le fils et sa belle-mère. A mon sens, il manque un trouble, une complicité, quelques éléments pour rendre crédible cet émoi soudain et ces premiers baisers. En revanche, la 2e partie, une fois que les deux spoiler: luttent pour ma vérité ou le mensonge, une fois qu'on est passé dans une forme de survie brutale c'est plus intéressant et plus fort (même si des détails restent peu crédibles. Ainsi les amants ont été surpris le jour de l'anniversaire d'une des petites filles, il aurait été facile pour Théo d'inviter son père à questionner ce témoin) Un film donc intéressant, parfaitement maitrisé et à l'interprétation puissante.
Impossible de rentrer dans ce film tellement les personnages sont caricaturaux (le père sombre et qui s'autoflagelle constamment), la mère toujours avec des robes d'été (même à Noël), des talons, un verre à la main, roulant dans une décapotable et qui se veut libérée (?), le fils un adolescent prépubère bien peu séduisant/passionnant, tellement les dialogues sont improbables (ridicules ?), tellement les personnages changent de conviction/attitude d'une minute à l'autre (la fin en est le climax !), tellement le film semble faire penser à un téléfilm des années 80, tellement on ne voit pas la "passion" qui aurait pu dévorer ces deux là, tellement les situations sont outrancières/ peu crédibles... bref on s'ennuie, puis on sourit (en se disant que c'est peut-être du cinquième degré ?). Je ne pige donc pas tous les honneurs faits à ce film, les acteurs se débattent avec difficulté essayant de donner vie à leur personnage, mention spéciale au fils qui m'a paru vraiment peu crédible (son jeu, son physique ... nommé meilleur espoir ??). Et qu'allait faire Lea Drucker dans cette galère ... heureusement qu'on la connaît dans d'autres rôles (ah, les scènes de sexe ...répétitives et datées). Le film n'est pas spécialement choquant, ni surprenant, il est à coté de la plaque, impossible d'accrocher, désolé !
L'Été dernier. Des étreintes entre Belle-mère et son beau-fils. Alors que son mari au bout de quinze secondes l'acte est fini, son beau-fils sait relever sa libido. Trois étoiles.
Scandaleux! J ai HONTE d être française tout d un coup. Ah! Non ça ne fait que d ajouter aux événements du jour ceux du 11 janvier 24. On s efforce de saper nos valeurs de toutes parts et ce film en est un exemple: histoire d une femme avocate de surcroît (bien qu on sache que ceux la sont tous des menteurs) qui commet l adultère avec le fils - un gamin de son nouveau mari. Abominable histoire sans parti pris et donc amorale et immorale . Pourtant les 3 acteurs principaux jouent très bien. Mais quelle horreur de scénario malsain! Juste envie de huer très fort à défaut d avoir pu sortir de la salle.