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    L'Été dernier
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    198 critiques spectateurs

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    Erwan P.
    Erwan P.

    10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2024
    Ce film n'est ne laisse pas indifférent mais n'est pas le chef-d'œuvre annoncé. certes, c'est l'un des meilleurs Breillat...qui est une cinéaste très inégale. le thème du film est fait pour choquer le bourgeois et renforcer le malaise de cette liaison incestueuse. Le point fort du film est de justement revisiter la question des mots pour décrire cette situation. Au sens légal, inceste et emprise sont indubitables. La vie est plus sournoise et poisseuse comme souvent chez Breillat. On ne sait plus très bien qui est coupable et victime.C'est d'ailleurs problématique mais sûrement pas le rôle du film. Léa Drucker est incroyable d'ambiguïté avec une scène finale ébouriffante. Mais on ne sent pas cette montée du désir ou du trouble. En ce centrant plutôt sur l'après, Breillat réussit un coup de force mais qui laisse à distance. Je ne trouve pas que Samuel Kircher soit si étonnant avec un registre de jeun souvent similaire. Film à voir, bien sûr. Le temps fera sûrement son œuvre pour relativiser sa portée.
    Marie Breton
    Marie Breton

    67 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mars 2024
    Je dois avouer que j’ai pris mon temps avant de noter ce film, et cette critique m’aidera même peut-être à y voir plus clair dans les ressentis laissés par « L’été dernier ».

    Alors, tout d’abord, cette critique n’est pas représentative de la qualité du film (j’aurais mis 3,5 si c’était le cas), elle est davantage axée sur la problématique posée par le propos (attention aux spoilers signalés ci-dessous) : une belle mère qui accepte d’avoir une relation charnelle avec son beau fils de dix sept ans, mais qui [/Spoiler:] : lorsque celui-ci en parlera, décidera de l’accuser de mentir et l’en fera cruellement souffrir. Elle devient manipulatrice, froide, et toxique. [/Spoiler].
    Qu’est-ce que Catherine Breillat souhaite montrer exactement ? Et quel avis pose-t-elle sur la situation ? Est-ce condamnable ? Est-ce que c’est pour dire que le sexe n’a pas d’âge (très faux, et c’est là que je vois rouge) ? Est-ce que c’est pour dire que l’amour n’a pas d’âge ? (Là je suis d’accord dans une certaine mesure, et si c’est un vrai amour, mais ce n’est pas du tout montré ainsi dans le film alors j’ai envie de dire que je vois rouge aussi).

    Le problème réside dans le fait qu’on a donc vraiment beaucoup de mal à discerner le moindre point de vue, et sans point de vue il n’y a ni art, ni morale. D’où le gros problème.

    Ma note punit donc le fond de l’intention très floue (et probablement dissonante chez la réalisatrice aussi), et parce que si malaise j’ai ressenti, c’est que malaise il y a.
    BillBoo
    BillBoo

    14 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2024
    Où Catherine Breillat puise-t-elle l'intensité de cette histoire ? Dans l'ambivalence des relations qu'elle filme. Le plaisir bourgeois pourrait se trouver dans l'immoralité, contrairement à ce qu'on souhaiterait nous faire croire au début, en nous présentant cette avocate toujours endimanchée, verre de vin blanc à la main, racontant ses commérages à sa sœur.

    Malgré une longueur appuyée lors des scènes de sexe, on comprend qu'elles servent toutes deux intérêts aucunement voyeuristes : celui de développer la frustration de cette femme ; et celui de montrer le plaisir charnel, avec lequel elle renoue, lorsque le fils se sent attiré par elle, et inversement.

    Rares sont les films capables de bouleverser autant que le dénouement de celui-ci. spoiler: La colère silencieuse, qui éclate en dispute et se retourne finalement contre le mari, est un grand moment du cinéma.
    Les interprétations sont saisissantes, et les visages auraient difficilement pu être mieux choisis.
    OlivierG
    OlivierG

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2024
    Couple peu attachant, gamins insuportables (le fils Théo en particulier), histoire d'amour peu crédible. C'est cependant bien filmé en particulier les scènes d'amour physique. C'est amusant de penser que dans quelques années on montrera du doigt la réalisatrice, comme Benoit Jacquot aujourd'hui, pour dénoncer pourquoi pas l'emprise des femmes mûres sur les adolescents. La roue tourne même quand elle ne tourne pas dans le bon sens !
    Fred DUBRAY
    Fred DUBRAY

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 février 2024
    Un film que l'on pourrait juger indécent, et je pèse mes mots. L'apologie du mensonge et de la perversion. S'il y a un message, il n'est même pas flou, il est inexistant. Juste une femme égoïste, sans empathie, menteuse, perverse qui abuse, sans limite, de l'immaturité d'un ado, un gamin quoi et qui finit par prendre tous ceux qui l'entoure pour des cons. Bref, ça vole pas haut ! Et les scènes interminables incestueuses, quel intérêt ?
    éloge de la débauche, du vice... vulgaire, grossier...
    Catherine Breillat devrait changer de métier...
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2024
    Après dix ans d’absence, Catherine Breillat revient sur les écrans avec « L’Eté Dernier », l’histoire complexe d’un amour interdit. Si le film peut déranger certain-es, il en aucun cas, tel que présenté, sulfureux. Un très bon rôle pour Léa Drucker mais également d’Oliver Rabourdin et un premier pour le jeune et prometteur Samuel Kirchner.
    No Quarter
    No Quarter

    4 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2024
    L'histoire est assez banale mais son traitement est intéressant et surtout ses interprètes sont à la hauteur. Cependant il y a peu ou pas de surprises, pas de climax, des scènes de sexe assez édulcorées (les ados d'aujourd'hui ont accès à pléthore de sites pornos qui offrent moulte situations et scénarios...). On reste sur sa faim.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2024
    « Aux assises, les victimes font souvent figure d’accusés. »

    Catherine Breillat, vieille routière du bouillonnement cinématographique expérimental du début des années ’70 qui vit la libération des mœurs s’inscrire dans des œuvres plus ou moins ouvertement pornographiques, n’a jamais été considérée comme féministe et ne s’est jamais revendiquée comme telle même si les femmes et leur quête d’identité à travers désirs, plaisirs et questionnement du sentiment amoureux « idéaliste », comme elle le dit elle-même, sont au coeur de sa vaste et éclectique filmographie. Dans les faits, il lui arrive souvent de prendre des histoires d’objectivation du corps comme il en existe tant dans un cinéma qui a tant fait pour la culture du viol, et d’inverser les rôles. C’est encore le sujet de L’Été Dernier, adapté du film danois Dronningen (May el-Toukhy, 2019), où une grande avocate cinquantenaire spécialisée dans les affaires d’abus sexuels, Anne/Léa Drucker, tombe amoureuse de son beau-fils de 17 ans, Théo/Samuel Kircher quand ce dernier vient vivre chez son père, le mari d’Anne, donc.

    Si on y ajoute le parfum de scandale qui a émaillé la carrière de Catherine Breillat (qu’on pense à Romance, 1999), on peut s’attendre à un film tendu, malaisant parfois, assumé toujours. Au début, on peine pourtant à s’accrocher réellement à une histoire prévisible et lente, ponctuée de gros plans certes perturbants dans leur quasi immobilité et des effeuillages de Léa Drucker qui assume apparemment sans peine l’évolution physique de la maturité et l’alcoolisme de son personnage, mais globalement clichés. L’interprétation est assez fade et parfois inaudible, sans relief, sans âme. La bande son est assez chaotique, ce qui fait même penser qu’il n’y en a quand retentit le générique de fin et la voix de Léo Ferré. Les quelques brefs morceaux qui apparaissent ici et là sont en réalité signés Kim Gordon, ancienne membre des Sonic Youth.

    On se dit alors que L’Été Dernier aurait pu être un film sulfureux, à la manière de certaines œuvres de Michel Deville dans les années ’80, voire un manifeste il y a 40 ans, mais qui s’égrène, dans sa première heure toujours, à la façon d’un film bourgeois, pas inintéressant, loin de là, mais sans réelle originalité, parfois moralisateur, voire digne, à certains moments, d’un scénario pseudo-incestueux comme c’est la mode sur les sites porno populaires.

    L’oeuvre rebondit pourtant dans la dernière demi-heure pour délivrer son véritable message, autrement plus corrosif et malsain que l’aventure qui le précède et le génère. Et c’est précisément là que se décline tout le talent de l’auteure qui ausculte alors au scalpel les émotions de ses personnages sur leurs visages abîmés. Le trait bourgeois ne servait qu’à mieux le disséquer pour en révéler sa part de non-dits et d’hypocrisies, comme autant de valeurs surannées.
    Alolfer
    Alolfer

    125 abonnés 1 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2024
    Portée par sa réalisation contemplative, "L'été Dernier" de Catherine Breillat est un bon film de l'année 2023. Malgré quelques lenteurs, le film prend une tournure assez intéressante, et tout ceci par la performance de Lea Drucker ainsi Samuel Kircher (qui est une révélation !).

    Son rythme lent a l'avantage de donner de magnifique plans, accompagné d'une belle photographie.

    Un bon film
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2024
    Un film un peu lent qui prend le temps de faire évoluer la relation entre les deux amants.
    Des discussions très feutrées toujours avec un verre de vin à la main.
    Un film très esthétique dans de beaux décors avec de beaux personnages stylés.
    Des personnages au fort caractère qui m'ont posé question : amour ? emprise ?
    Mais au delà de son caractère léché, ce film ne me restera pas longtemps en mémoire.
    Chanblo
    Chanblo

    23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2024
    Film un peu troublant , les scènes de sexe sont ! un peu gênantes ´, le père peu convainquant , Léa Drucker plutôt bonne . Relation entre la belle mère et son beau fils dérangeante , mais c’est le film ! ….
    Guillaume L.
    Guillaume L.

    19 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2024
    Une femme, avocate pour mineurs, commence une liaison avec le fils lui-même mineur de son mari.
    Sujet délicat qui m’a profondément dérangé. Difficile de savoir la position de la réalisatrice face à ce sujet qui entraîne forcément des polémiques. Pourtant le rôle qu’elle donne au jeune acteur laisse entrevoir une fascination à mon sens malsaine. Longs plans fixes sur l’acteur qui ne cesse de minauder et de se pavaner torse nu et chemise ouverte, essayant de justifier l’attirance physique qu’il entraine. Difficile de croire que la réalisatrice elle-même à travers cadre n’est pas sensible aux charmes de son personnage. Le jeu de l’acteur n’est selon moi pas du tout à la hauteur d’un lolita boy que j’aurais aimé plus subtile. Léa Drucker fait le job avec brio, comme d’habitude, et son personnage exaspère très vite de tant de bipolarité. Olivier Rabourdin est très bien aussi et prend les coups de son personnage maltraité avec beaucoup de classe. Dur pour lui cette année entre L’autre Laurens et L’été dernier…). Autre personnage complètement sous exploité et mal écrit, celui de la sœur et confidente. Oubliée puis réintroduite dans une scène ridicule de distribution de cadeaux à noël. Catherine Breillat nous dit filmer l’ultra intimité, et pourtant même là elle échoue selon moi. Les plans de relations charnelles sont maladroits, et l’acte en lui-même peu représentatif de la passion sensée les dévorer. Sûrement d’ailleurs à cause du jeune âge de l’acteur, à peine majeur au moment du tournage.
    Joël DI DOMIZIO
    Joël DI DOMIZIO

    13 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2024
    ​Retour de la sulfureuse Catherine Breillat qui n'avait pas tourné de films depuis 10 ans.
    J'ai vu pratiquement tous ces films depuis "36 Fillette" sortie en 87, et j'aime bien le cinéma proposé par cette réalisatrice.
    Il y a beaucoup d'ambiguïté dans ce dernier opus, et Léa Drucker s'avère magistrale dans un rôle très complexe.
    Après l'apparition dans le paysage cinématographique de Paul Kircher (qui joue le personnage principal du Lycéen de Christophe Honoré), on découvre son frère Samuel dans ce film ! Deux talents en devenir !
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2024
    La contrainte d’un déni, les troubles du premier amour, sous le soleil estival Catherine Breillat effeuille « la fleur du mal » dans un champ d’interdits pour cette belle mère séduite par le fils de son mari. Dans un confort agréable , l’adolescent revendique son indépendance, en opposition à l’autorité paternelle. Sur cette opposition se construit une idylle inattendue entre le garçon et la jeune femme, lui follement amoureux, elle tout à fait séduite mais consciente des enjeux de leurs rapports. Il est difficile au spectateur d’échapper à la contrainte de cette histoire, que Catherine Breillat assume de manière délicate ( mise en scène posée, au plus près des visages, lumière rayonnante … ) dans un cadre à peine sulfureux, qui évoque l’inceste, mais prône le bel amour. La fusion est explosive raconte la cinéaste qui de la moralité rejette toute tension bourgeoise au profit d’un désordre amoureux dévastateur. Catherine Breillat dans la perfection de sa mise en scène bénéficie de partenaires de choix Léa Drucker sublimée, Samuel Kircher saisissant ( son premier rôle au cinéma ! ) , Olivier Rabourdin , affirmé !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2024
    Si l’interprétation de Léa Drucker, aussi ambiguë qu’impressionnante d’autorité, mérite d’être saluée, il ne faudrait pas oublier la part de la mise en scène dans ce qui fait la réussite de ce film. La comédienne, qui campe ici un personnage de Phèdre moderne, a été particulièrement bien dirigée : la longueur de ses silences, laissant planer l’incertitude sur ses réactions ; la façon dont elle est installée à l’intérieur du cadre, souvent bien au centre dans une position de puissance ; ou au contraire lorsqu’elle n’y ait présente que partiellement, voire pas du tout, ce qui ne met que plus en valeur l’autorité de sa voix, la force de son argumentaire (elle est avocate, ça aide), les mots venant littéralement percuter les visages interdits des autres personnages, le beau-fils mais aussi le mari, filmés eux en gros plan. Tout cela est à mettre au crédit de Catherine Breillat, qui a su parfaitement jouer de la présence souveraine de son actrice pour distiller le trouble sur un sujet quand même assez risqué. Là aussi, sur la question du sujet traité - une relation incestueuse - tout est subtilement amené, sans effet de surdramatisation, comme par exemple dans la scène du premier baiser qui arrive tout à fait simplement. La passion entre le fils du mari et la belle-mère n’en est que plus crédible. Enfin, dernier point qui mérite d’être salué : le final, particulièrement réussi. Un fondu au noir absolument sublime sur lequel vient s’ajouter le non moins sublime "Vingt ans" de Léo Ferré, artiste sulfureux lui aussi et choix musical très judicieux de la part de la réalisatrice. Une musique, une image et un dernier éclat discret (mais pas innocent) de nature à imprimer durablement la rétine et l’esprit, venant clore un film qui aura réussi son pari : troubler.
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