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Benito G
677 abonnés
3 162 critiques
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4,0
Publiée le 24 novembre 2022
boxer devenu prêtre. Un loser pathétique et vulgaire, gros lourdeau et d'une intelligence très moyenne, mène sa carrière et sa triste vie dans de minables matchs de boxe, avant une tentative désespérée de percer à Hollywood (?). Mais, lui qui jure comme un charretier et n'a pas été élevé dans la religion, tombe amoureux d'une belle chicanos très catholique. Avant l'accident qui changera irrémédiablement sa vie. Stu, profondément athée, deviendra un prêtre atypique, voir peu orthodoxe, mais sincère à travers ce qui sera le chemin de croix d'une adhésion torturée. Father Stu n'est pas l'histoire toute écrite d'une conversion banale et glorieuse, basique et classique, mais celle d'un changement lent et complexe, débuté pour de mauvaises raisons (l'amour) et poursuivit comme nécessaire ; une canne pour survivre. M. Walhberg s'investit à fond dans son rôle et Mel Gibson y est impressionnant, avec ses punchlines faciles mais également sa puissance.
Mark Walhberg pas de problème c'est un très bon acteur !! Pour le reste le film ne m'a pas emballé plus que ça !! Pas mal de moments lents et une histoire peu intéressante !!
C’est parce que ces œuvres ne sortent pas en France et rarement au Québec, mais qu’elles sont presque intégralement destinées au marché américain avec préférence pour les États très religieux et souvent ultra républicains, que l’on n’en entend peu parler. Il y a même un studio qui s’est créé pour ce type de productions prosélytes vantant les mérites de Dieu, de la foi et de l’Église. Il y en même une qui avait dépassé les 100 M$ avant la crise avec Dennis Quaid : « La Voix du pardon » (en version originale, « I can only imagine »). C’est donc un véritable marché cinématographique de la religion chrétienne à tendance anglicane qui existe chez nos amis de l’Oncle Sam ou plutôt une véritable machine de propagande religieuse. Et c’est ce qui dérange un peu (voire beaucoup) chez ce « Father Stu » produit par Mark Wahlberg et surtout un gros studio, en l’occurrence Sony. Si le film en lui-même n’est pas détestable, il martèle tellement ses valeurs chrétiennes que cela en devient gênant et court-circuite tout le reste. Il laisse un drôle de goût et l’impression de s’être fait kidnapper par une congrégation religieuse sans le vouloir et écouter leurs sermons.
On peut donc sans peine avouer, non pas que le fond soit nauséabond car c’est une question de point de vue et de convictions, mais clairement tendancieux et dans une direction tout sauf laïque, ce qui peut être particulièrement gênant pour un spectateur non initié et athée. Ensuite, « Father Stu » a beau être une histoire vraie, chaque séquence semble le crier haut et fort comme si le script semblait improbable et que toute l’équipe du film ne croyait pas elle-même à tout ce qu’elle tournait. Conséquemment cela donne un aspect bancal au long-métrage, les péripéties ou plutôt les choix du personnage principal s’enchaînant sans vraiment de logique et de fluidité, notamment le plus important, celui qui donne sa raison d’être au film. En effet, quand le choix de devenir prêtre est montré à la moitié du film, les raisons qui l’y poussent sont grossières et amenées avec de gros sabots. On y croit pas du tout...
Mark Wahlberg a beau être un acteur sympathique, il n’a pas les épaules assez larges pour ce type de rôle. Il manque d’intensité et s’il n’est pas mauvais on dirait qu’il joue encore une fois le mec américain lambda et sympa. Puis, le chantage à l’émotion, souvent présent dans ce type de film est tout sauf naturel. On avoue que la fin est déchirante mais on sous-entend trop un « Pleure spectateur! ». On apprécie en revanche Mel Gibson dans un second rôle en forme de rédemption (tiens!) qui colle bien au sujet du film quand on sait les errances passées de l’acteur. La relation père-fils entre les deux acteurs est le meilleur aspect de cette oeuvre. Notons aussi une Jacki Weaver très juste. Ce n’est pas ennuyant malgré les deux heures qu’il dure mais « Father Stu » semble tout droit sorti des années 90 et se destine plutôt à un public de niche dont nous ne faisons pas partie.
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Entre un Mark Wahlberg convaincant et un Mel Gibson attachant, "Father Stu" dresse un portrait romancé mais non angiographique de cet homme appelé par la parole de Dieu. Il n'y a pas cette patte du réalisateur qui aurait pu classer ce film dans les incontournables, mais une forme de sincérité si touchante qu'elle emporte par sa douceur et bienveillance l'adhésion d'un large public.
Film sympathique avec un acteur qui en fait des tonnes. Ce gars devenu prêtre alors qu'il a un physique impressionnant de boxeur, rien ne l'y prédisposait. Il a ni un langage approprié, ni une famille religieuse, ni un parcours classique pour envisager la prêtrise. Une critique néanmoins, c'est la trop longue durée du film avec certains passages dans l'Amérique profonde, très dispensables. A certains moments, on s'ennuie clairement et c'est dommage.
Inspiré d'une histoire vraie, ce film est émouvant aux larmes. Mark Wahlberg incarne Stuart Long. Sa transformation est impressionnante, du jeune boxeur un peu perdu au prêtre handicapé par la maladie. Son parcours vers Dieu est bouleversant, fait d'obstacles, de renoncements, d'acceptations, de dons aux autres. La bande son qui accompagne ce parcours est magnifique, faisant la part belle au blues et à la country. L'évolution du personnage principal force le respect. Plusieurs scènes sont bouleversantes, notamment la première homélie de celui qui vient d'être ordonné prêtre. Avant cela, comme un ultime obstacle que le Seigneur a mis sur son chemin, Stu dit au père de la paroisse qui lui annonce que des membres du diocèse craignent qu'il n'arrive plus à donner les sacrements (du fait de sa maladie) : "On n'est pas des humains vivant une expérience spirituelle, on est des esprits vivant une expérience humaine." De quoi méditer. Même son athée de père, incarné par Mel Gibson, sera songeur en écoutant son fils devenu serviteur du Tout puissant. À découvrir, même si on ne croit pas en Dieu.
Un film poignant et touchant - une bonne mise en scène qui s'appuie sur une photographie très artistique - la bande son country est intéressante aussi pour accompagner ce personnage pas épargné par la vie - Un personnage assez simplet, franc et vulgaire auquel on s'attache rapidement qui est incarné par M. Whalberg qui livre une interprétation excellente.
Récit d'autant plus touchant qu'il s'inspire d'une vraie histoire
Film étonnant et émouvant, loin des critères actuels. Mark Walberg y est saisissant dans ce rôle poignant de prêtre. Mel Gibson est remarquable également dans son rôle de père désabusé et cynique. A voir.
La jeune moitié de Mel Gibson passe pour la première fois derrière la caméra, et c'est clairement un bon début. Si le film n'est pas exempt de défauts, notamment la faute à quelques redondances, l'évolution du personnage interprété efficacement par Mark Wahlberg nous tient en haleine sans problème. 3.5/5
D'habitude les bons sentiments inspirés par la foi et la religion, qui imprègnént nombre de séries et films amaricains, me fatiguent et perturbent mon appréciation. Mais la plupart du temps le lien est indirect Ici c'est le thème même du film. Le fait que cette vocation tardive pour la prêtrise soit une histoire vraie, et un excellent jeu d'acteurs, m'a fait tenir un bon moment. Mais au fil du temps, j'ai eu la confirmation que toutes les histoires vraies ne sont pas passionnantes. Cette guimauve religieuse est définitivement indigeste pour les mécréants comme moi.
Film qui retrace l' histoire d'un ancien boxer, qui devient prête, je ne savait pas en regardant ce film que c'était une histoire vraie. J'ai trouvé ce film particulièrement bon , bien que je me doute qui ne plaira pas à tous le monde, car il n'y a pas d'action, le film repose sur un très bon scénario réel, et ça parle de théologie. L'interprétation de Mark welberg est juste formidable , au début il joue un rôle qu'on lui connaît bien, a l'instar de "No pain no gain" mais sans la comédie, pour par la suite apporter des nuances et de la puissance dramatique qu'on lui connaissais pas, ça transformation physique est également très impressionnant. On retrouve également un Mel Gibson assez bon, qui nous fait ressentir enfin le talent qu'il avait avant (avant ses problèmes d'alcoolisme notament). La première partie du film est assez basique, mais devient vite intéressante t'en on suite les aventures de Stu, et son changement de comportement et de mentalité, jusqu’à la fin oû ce devient très prenant , mais je n'en dirait pas plus . Ce film que je n'avait pas entendu parler , et un sacré coup de cœur !!
Merci a tous les protagonistes de ce merveilleux film . Une pure merveille que je ne peux que conseiller . Mel Gibson et mark wahlberg sont admirables . Beaucoup d'émotions , un zest d humour et une bande son tip top . Une leçon de vie .
Adapté d’une histoire vraie, le film est réalisé par Rosalind Ross son premier long métrage . Une histoire passionnante et touchante nous transporte dans la vie d'un ancien boxeur devenu prêtre après un accident de moto. Mark Wahlberg est impressionnant par sa transformation physique et son acting, et on peut compter sur un casting secondaire alléchant avec Mel Gibson, Jacki Weaver ou encore Teresa Ruiz. Pour terminer, la musique de ce film est vraiment délicieuse.