AlloCiné
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Un film sur Virginia Woolf, pourquoi pas ? De bonnes actrices, un scénario étrange, le pari aurait pu être réussi. Pourtant Stephen Daldry se plante complètement en cherchant sans cesse l'émotion dans un univers où elle est complètement absente.
La particularité de ces auteurs hyper-intellectuels du début du siècle que sont Woolf ou Joyce (pour ne citer qu'eux) est qu'ils ont une écriture détachée de la réalité à un point spectaculaire; ils vivent de manière intellectuelle, et leurs émotions sont tellement intériorisées qu'elles ne peuvent être véhiculées par des moyens simples. Or, Daldry utilise ici tous les artifices hollywoodiens de base : la grosse musique triste avec les violons, les ralentis, les vues sur des rivières qui s'écoulent. C'est un film extrêmement lourd, lourdingue, sur un sujet qui aurait exigé une finesse extrême.
Certes, les actrices se débrouillent bien. Nicole Kidman fait passer des émotions dans sa froideur, Meryl Streep est impeccable, mais elles ne parviennent à sauver un film à la dérive. Il manquerait un souffle épique pour faire passer ce scénario tarabiscoté, synthétique. Tout cela est trop artificiel pour faire mouche. On se prend à s'ennuyer, à regarder sa montre, puis on décroche complètement lorsque la même musique revient pour la 50ème fois, lorsque les révélations supposées nous bouleverser deviennent très prévisibles, et lorsque Nicole Kidman ne change pas d'expression pendant plus d'une heure de film.
La particularité de ces auteurs hyper-intellectuels du début du siècle que sont Woolf ou Joyce (pour ne citer qu'eux) est qu'ils ont une écriture détachée de la réalité à un point spectaculaire; ils vivent de manière intellectuelle, et leurs émotions sont tellement intériorisées qu'elles ne peuvent être véhiculées par des moyens simples. Or, Daldry utilise ici tous les artifices hollywoodiens de base : la grosse musique triste avec les violons, les ralentis, les vues sur des rivières qui s'écoulent. C'est un film extrêmement lourd, lourdingue, sur un sujet qui aurait exigé une finesse extrême.
Certes, les actrices se débrouillent bien. Nicole Kidman fait passer des émotions dans sa froideur, Meryl Streep est impeccable, mais elles ne parviennent à sauver un film à la dérive. Il manquerait un souffle épique pour faire passer ce scénario tarabiscoté, synthétique. Tout cela est trop artificiel pour faire mouche. On se prend à s'ennuyer, à regarder sa montre, puis on décroche complètement lorsque la même musique revient pour la 50ème fois, lorsque les révélations supposées nous bouleverser deviennent très prévisibles, et lorsque Nicole Kidman ne change pas d'expression pendant plus d'une heure de film.
Je n'ai pas accroché plus que ça par le film et l'histoire de ces trois femmes. J'ai surtout été touché par l’interprétation de Meryl Streep, Julianne Moore et surtout Nicole Kidman qui est méconnaissable. Mais ça n'a pas suffit à me transcender...
Quelle merveille, quel bonheur du jeu des comédiens, quelle écriture, le sots manquent pour décrire le plaisir des sens devant une pauvre pareille ... à revoir, vite !!! Nous sommes faits pour ce genre de sensation et de culture ! MERCI !!!!
N'ayons pas peur de dire ce qu'on pense : ce film est déprimant à souhait, mais pour la première réalisation de Stephen Daldry que j'ais visionné, c'était très loin d'être à la hauteur de mes attentes, honnêtement car le film commençait bien dés les deux premières minutes mais après ça n'a pas évolué comme je l'espérais.
Autant le jeu d'actrice de Nicole Kidman, Julianne Moore et Meryl Streep (que j'avais adoré dans "Un été à Osage County") est parfait, elles sont justes, elles se veulent émouvantes et entrent chacune dans la peau de leur protagonistes comme l'énigmatique Virginia Woolf jouée par Kidman ou la femme souffrant de mal-être intérieur Laura Brown jouée par Julianne Moore, mais ce film souffre de multiple longueurs qui empêche vraiment ce mélodrame de prendre une véritable ampleur drastique, ce qui fait que ce film n'arrive pas à gagner en intensité comme on l'espérerait, c'est vraiment dommage parce que spoiler: une histoire sur trois femmes vivants la journée la plus importante avec le tourment de leur vie, et qui sont étroitement lié à cause d'un livre écrit par la romancière au bord de la démence
, c'était une idée vraiment passionnante. En plus de cela ce film cherche à traiter plusieurs thèmes qui sont tous aussi triste les unes que les autres mais avec de l'importance et qui sont encore d'actualité comme spoiler: le suicide, l'impossibilité de mettre un enfant au monde, l'abandon, la nostalgie, la maladie, la folie
, mais c'est justement un des principaux défauts du film : "The Hours" veut traiter trop de sujet à la fois à travers des scènes qui s'appuient plus souvent sur l'émotion et le ressenti des personnages principaux ou secondaires quand un malheur arrive ou quand une nouvelle grave est révélée que sur le thème en lui même qui n'est pas assez approfondi pour être parfaitement traité ou mise en scène, ce qui est frustrant quand on sait que le thème abordé a de l'importance même si donner des sentiments aux personnages pour des raisons justifiés permet de leur donner de la personnalité et de la profondeur, il y a un déséquilibre entre les deux et c'est dommage encore une fois.
.
Après c'est peut être mieux exprimé dans le livre de Michael Cunningham, il faudra peut être que je le bouquine après avoir lu "Shining : l'enfant lumière". D'ailleurs, il y a un élément que je n'ais pas compris dans ce film et que j'ais vraiment trouvé étrange et déplacé : spoiler: Pourquoi chacune des trois femmes à fini par embrasser une autre femme alors que, deux d'entres elles sont mariés et que la troisième avait une ancienne romance avec Richard Brown ? On sait qu'elles ont chacune des problèmes psychologiques importants mais, en quoi ce comportement est justifié ? Au risque de passer pour un imbécile ignare, j'ais pas vraiment compris cette réaction, un enlacement sans prévenir ou un effondrement en larme dans les bras d'une autre aurait été plus logique, cohérent et justificatif
.
En plus de cela, la musique de Philip Glas bien qu'elle soit de qualité était trop répétitive, en plus personnellement c'était pas trop à mon goût, ça rendait l'intrigue plus lente, et ça n'aide pas le film à prendre de l'envol surtout pour une durée de 1 heure et 50 minutes. En revanche, pour ce qui est de la mise en scène et de la réalisation, Stephen Daldry a fait du bon boulot, et les personnages interprétés par le trio d'actrices ont toutes une personnalité qu'il a essayé d'approfondir et de faire évoluer durant le récit. Les seconds rôles joué par Ed Harris, Stephen Dillane, Allison Janney et le reste du casting sont tous très corrects et certains d'entre eux apportent un plus à l'histoire et des éléments importants à l'intrigue et il n'y pas d'incohérences dans le scénario dans ce que j'ais pu voir.
Dans l'ensemble : ce film avait un gros potentiel, il n'est pas du tout dénué d'intelligence et aurait pu être une claque émotionnelle, mais je n'ais pas été bouleversé car ce film m'a plus sapé le morale qu'autre chose plutôt que de m'émouvoir, et même si les actrices ont un jeu vraiment superbe, je ne suis pas sur que l'oscar était forcément mérité, pas à cause de l'actrice en question mais plus à cause d'un scénario qui est trop lent pour gagner en développement. Cela reste un drame correct, mais quelque part je suis assez curieux de voir comment le réalisateur a évolué avec ses films suivants comme "The Reader" avec Kate Winslet.
Autant le jeu d'actrice de Nicole Kidman, Julianne Moore et Meryl Streep (que j'avais adoré dans "Un été à Osage County") est parfait, elles sont justes, elles se veulent émouvantes et entrent chacune dans la peau de leur protagonistes comme l'énigmatique Virginia Woolf jouée par Kidman ou la femme souffrant de mal-être intérieur Laura Brown jouée par Julianne Moore, mais ce film souffre de multiple longueurs qui empêche vraiment ce mélodrame de prendre une véritable ampleur drastique, ce qui fait que ce film n'arrive pas à gagner en intensité comme on l'espérerait, c'est vraiment dommage parce que spoiler: une histoire sur trois femmes vivants la journée la plus importante avec le tourment de leur vie, et qui sont étroitement lié à cause d'un livre écrit par la romancière au bord de la démence
, c'était une idée vraiment passionnante. En plus de cela ce film cherche à traiter plusieurs thèmes qui sont tous aussi triste les unes que les autres mais avec de l'importance et qui sont encore d'actualité comme spoiler: le suicide, l'impossibilité de mettre un enfant au monde, l'abandon, la nostalgie, la maladie, la folie
, mais c'est justement un des principaux défauts du film : "The Hours" veut traiter trop de sujet à la fois à travers des scènes qui s'appuient plus souvent sur l'émotion et le ressenti des personnages principaux ou secondaires quand un malheur arrive ou quand une nouvelle grave est révélée que sur le thème en lui même qui n'est pas assez approfondi pour être parfaitement traité ou mise en scène, ce qui est frustrant quand on sait que le thème abordé a de l'importance même si donner des sentiments aux personnages pour des raisons justifiés permet de leur donner de la personnalité et de la profondeur, il y a un déséquilibre entre les deux et c'est dommage encore une fois.
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Après c'est peut être mieux exprimé dans le livre de Michael Cunningham, il faudra peut être que je le bouquine après avoir lu "Shining : l'enfant lumière". D'ailleurs, il y a un élément que je n'ais pas compris dans ce film et que j'ais vraiment trouvé étrange et déplacé : spoiler: Pourquoi chacune des trois femmes à fini par embrasser une autre femme alors que, deux d'entres elles sont mariés et que la troisième avait une ancienne romance avec Richard Brown ? On sait qu'elles ont chacune des problèmes psychologiques importants mais, en quoi ce comportement est justifié ? Au risque de passer pour un imbécile ignare, j'ais pas vraiment compris cette réaction, un enlacement sans prévenir ou un effondrement en larme dans les bras d'une autre aurait été plus logique, cohérent et justificatif
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En plus de cela, la musique de Philip Glas bien qu'elle soit de qualité était trop répétitive, en plus personnellement c'était pas trop à mon goût, ça rendait l'intrigue plus lente, et ça n'aide pas le film à prendre de l'envol surtout pour une durée de 1 heure et 50 minutes. En revanche, pour ce qui est de la mise en scène et de la réalisation, Stephen Daldry a fait du bon boulot, et les personnages interprétés par le trio d'actrices ont toutes une personnalité qu'il a essayé d'approfondir et de faire évoluer durant le récit. Les seconds rôles joué par Ed Harris, Stephen Dillane, Allison Janney et le reste du casting sont tous très corrects et certains d'entre eux apportent un plus à l'histoire et des éléments importants à l'intrigue et il n'y pas d'incohérences dans le scénario dans ce que j'ais pu voir.
Dans l'ensemble : ce film avait un gros potentiel, il n'est pas du tout dénué d'intelligence et aurait pu être une claque émotionnelle, mais je n'ais pas été bouleversé car ce film m'a plus sapé le morale qu'autre chose plutôt que de m'émouvoir, et même si les actrices ont un jeu vraiment superbe, je ne suis pas sur que l'oscar était forcément mérité, pas à cause de l'actrice en question mais plus à cause d'un scénario qui est trop lent pour gagner en développement. Cela reste un drame correct, mais quelque part je suis assez curieux de voir comment le réalisateur a évolué avec ses films suivants comme "The Reader" avec Kate Winslet.
"The Hours" ne mérite pas du tout sa réputation de film subtil,avec des performances d'actrices rares.Honnètement,on s'en fiche,car tout cela est d'une telle prétention,d'un tel maniérisme,que l'on se moque totalement du devenir de ces 3 femmes.Toutes obsédées par la mort,le mutisme et l'insatisfaction.Toutes les 3 à travers les époques,et le livre de Virginia Woolf "Mrs.Dalloway".Effectivement,Nicole Kidman(impressionnante avec son faux nez),Julianne Moore(faussement impassible) et Meryl Streep (vulnérable comme jamais)font du beau boulot.Mais impossible d'entrer dans cette histoire convenue et antipathique.Enfin pour moi en tout cas...
Daté. Ça devrait suffire à qualifier ce film, mais ça ne fait pas assez de caractères... Et puis bon, il n'est pas que daté, il est très localisé, très américain, très très très film psycho-machin américain, et même new-yorkais, et il y a même Meryl Streep, l'inévitable larmoyeuse depuis le lourdissime Choix de Sophie. Dans tous les cas, un film pas universel pour deux sous. Ce n'est pas un bon film, mais c'est par contre un excellent témoignage sociologique sur ce que pouvaient penser ces étranges bêtes que l'on appelle encore de nos jour des Occidentaux, ceux du tout début du XXIe siècle. Une mine pour les chercheurs du futur ! Un catalogue de clichés je-t'aime-moi-non-plus et autres je-me-prends-la-tête-pour-rien qui promettra de longues études afin de comprendre aux êtres évolués qui viendront bien un jour, ou pas. Le réalisateur fait un travail filmique remarquable pour récupérer un scénario moisi. D'où deux étoiles quand même.
Clémentine K.
C'est un film vraiment triste je trouve, après l'avoir vu on ne peut qu'en sortir déprimé. Par contre, les actrices jouent vraiment très bien.
Julien D
L’intérêt principal de ce film provient des performances pleines de retenue des trois actrices prestigieuses que sont Nicole Kidman, Julianne Moore et Meryl Streep. C’est en effet l'intense profondeur que leur jeu donne à leurs personnages tiraillés entre l’amour et le désir de mourir qui permet de donner sa force passionnelle à ce mélodrame. Son concept de mettre en parallèle les trois histoires de ces femmes aux destins similaires est une excellente idée qui, sur la durée, provoque malheureusement des chutes de rythme du fait d’une mise en scène purement contemplative. Ce maniérisme stylistique, passant avant tout par la qualité léchée des images et sa splendide musique, est sans doute un frein regrettable à l’implication émotionnelle d’une bonne part du public.
Je suis resté plutôt imperméable au film, malheureusement. Dès le départ je n'ai pas été emporté par le parti pris de la mise en scène, et à partir de là difficile d'accrocher au récit. L'intérêt manqué pour moi, pour que je m'investisse vraiment. Malgré cela, de très belles scènes parsèment le film, et surtout, la distribution assez magistral rehausse le niveau du film et j'ai pu le regarder jusqu'au bout sans trop de mal. Mais il faut le dire, cette fois-ci le film ne m'a fait ni chaud ni froid (ceci étant dit, j'ajoute que le travail de Daldry ne m'a jamais emballé plus que ça auparavant).
La prestation de Nicole Kidman n'est remarquable que par le fait qu'elle a accepté d'être moins belle que dans d'autres films sinon son jeu n'est pas plus exceptionnel que cela. C'est une histoire un peu alambiquée que celle de ce film et il faut du temps pour la comprendre et la suivre et qui s'avère après ce temps passé, relativement intéressante. Relativement.
Tout aussi affligent que le roman de Cunningham, le film en est la copie conforme. A choisir, il vaut mieux voir le film que de lire le livre: vous perdrez moins de temps devant un navet qui ne mérite pas ne serait-ce qu'une seconde d'attention. Se voulant rentrer dans la catégorie des films qui dénoncent, le SIDA ou l'homosexualité, n'en sort finalement de ce film qu'une grande impression d'ennui, de perdition et on finit par se demander à quoi rime tout ça? Juste à permettre à Daldry et ses potes de s'amuser un peu, tout en pensant qu'ils font là un pur chef d'œuvre cinématographique... Tant d'argent et de temps gaspillés... Mon Dieu!
J'avais hâte de voir ce film. Les excellentes actrices se sont bien débrouillées avec le peu qu'elles avaient mais les monologues du livre ne se traduisaient pas bien à l'écran et le faux féminisme pédant et mince comme du papier alourdissait l'histoire autant que les pierres dans les poches de Virginia Woolf. De plus j'ai ri aux éclats à certaines scènes où Ed Harris parle de son écriture et j'ai trouvé la partition musicale intrusive. Je comprends que beaucoup de talent et d'efforts ont été investis dans ce film mais le résultat est prétentieux et ennuyeux. Il commence avec Virginia Woolf (Nicole Kidman) qui se dirige vers une rivière elle remplit ses poches de pierres, elle patauge et se noie. Le film se vautre dans la misère et l'apitoiement sur soi et célèbre le suicide et l'abandon comme des solutions légitimes. Il suggère également que le vrai génie ne peut venir que des névroses. C'est un incroyable détournement de talent d'acteurs et d'actrices. Maintenant je sais pourquoi ils l'ont appelé The Hours parce que j'ai perdu les miennes a le regarder...
caro18
Beaucoup d'ennui et aucun interet.
Film d'une beauté incroyable ... et d'une profondeur émotionnelle déchirante . A chaque fois c'est la même tristesse , le même serrement de cœur ....mais ,je sais que je le regarderai de nouveau .
Et la musique omniprésente de Philip Glass.........je ne sais trouver les mots.....
Et la musique omniprésente de Philip Glass.........je ne sais trouver les mots.....
À travers un subtil jeu d'échos, le portrait touchant et mélancolique de 3 femmes égarées dans la vacuité de leurs existences, comme Mrs Dalloway qui les relie et inspire leurs interrogations sur la vie. 3,75
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