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1,5
Publiée le 17 mars 2021
Le but de La Vie de David Gale n'est pas que tout semble accuser un homme qui n'est pas coupable je souhaite que le film n'ait même pas été fait si c'était pour faire un point aussi ridicule parce que s'il n'apporte pas grand chose au débat. Il n'aide pas ceux qui combattent la peine de mort. Je donne au film 1 étoile pour la dernière minute car elle est si bien réalisée que j'aurais peut-être pu en donner plus. Le titre est accrocheur et l'intrigue intéressante mais il a péché par une fin bon marché trompeuse et manipulatrice manifestement faite pour le plaisir. Il y a aussi un cow-boy extrémiste qui vit dans une cabane délabrée où il écoute de l'opéra et met en scène les plans élaborés de conspirateur. Il y a les martyrs désintéressés qui ont si habilement battu le système pour prouver leur vaillante cause politique et qui ont décidé d'escroquer un demi-million de dollars à un magazine d'information. Au-delà de ça un autre problème est le casting. Gale est peut-être un personnage intéressant sur le papier. Mais il est aussez terne dans le film. Chaque fois que je regardais David Gale tout ce que je voyais était Kevin Spacey l'acteur. Un acteur moins connu aurait pu ajouter de la nouveauté et de l'excentricité. C'est un film à message avec de bonnes intentions mais il ne parvient pas à susciter beaucoup d'intérêt en raison d'un scénario très pauvre et d'un mauvais casting. Le film offre cependant un design de production assez réaliste...
Quel film ... J'ai pas laché de tout le long pourtant niveau film je suis assez compliqué! De très bons acteurs et un bon scénario le résultats final ne pouvait etre qu'excellent !
Un pladoyer pour ou contre la peine de mort .. Forcément comme dans toutes idées si on veut on peut démontrer son contraire , le film est trés intéressant sur ce sujet . Mais on peut faire le même film avec un crime sordide et démontré que la peine de mort est méritée et aussi nécessaire . Le film reste trés bien et Kevin Spacey est vraiment excellent dans son role ...
Film raté. Je ne sais pas ce qu'il voulait faire exactement, thriller peut-être, au traitement tellement peu orthodoxe, qu'on n'y comprends plus rien du tout. Histoire peu crédible, dès le départ on a du mal à croire que ça se passe en trois jours d'un compte à rebours inéluctable. Des longueurs qui ont fait durer ces trois jours des semaines, et des flash-back qui compliquent tout, au lieu d'éclairer le chemin. Et ça devient tellement ennuyeux que j'ai eut du mal à arriver à la fin. Kate Winslet à l'air complètement perdue, Kevin Spacey à l'air de jouer faux, j'ai des doutes sur les choix au montage. La peine de mort n'est pas le sujet ou alors c'est traité par dessus la jambe, on se demande alors pourquoi se donner autant de mal pour nous perdre, malheureux spectateurs en route. Et la fin tellement "originale" qu'on se dit que le film aurait du commencer et finir par là, par ce suspense là, en oubliant tout le reste. A avoir trop de choix on n'en fait plus de choix et on rate son film.
Il y a maintenant presque 50ans, un petit cinéaste, quasiment oublié aujourd'hui, du nom de Fritz Lang (auteur de quelques séries B tel que "Métropolis", "M Le Maudit" ou le génial "Fury" avec Spencer Tracy) réalisa un film noir du nom de "L'Invraisemblable Vérité" au sujet assez étrangemment voisin du film ici présent. Un petit bijou noir, plein de rebondissements, non démonstratif dans son propos, volontiers ambigu et laissant pourtant un goût amer dans la bouche, même lorsque la vérité venait conforter la sanction. Alan Parker, immense cinéaste, glorieux réalisateur de films tels "Midnight Express" (et oui, les prisons turcs c'est pas géré par les mecs d'Amnesty International aù cas où vous seriez pas au courant), "Birdie" (et oui, pas facile de voler comme un aigle royal quand on est un bipéde à station verticale et qu'on a pas d'ailes), et "Angel Heart" (là pour le coup, je serais faux-cul d'en dire trop de mal), se lance dans la démonstration avec virulence avec comme cible le pas gentil système répressif américain, qui tue des innocents. Car, et là vous tenez un scoop, il paraît qu'on condamne parfois des innocents à la peine capitale. Nous voilà renseignés. Et donc, le sieur Parker réussit la double gageure de pondre un film à la fois horriblement démonstratif (au moins, un tract ne demande pas de perdre deux heures de sa vie) et parfaitement malhonnète, prenant le spectateur pour un crétin (ce qu'il est parfois, soit) en le bombardant de rebondissements et de zones d'ombre comme on le ferait de publicités et tout ça pour aboutir à des évidences. La question terrible qui subsiste à la fin de ce maelstrom est la suivante: quand il y a un message, ne faudrait-il pas qu'il y ait un propos?
Juste une ineptie sans saveur, terriblement convenue. Aucun intérêt que ce soit dans l'intrigue, la réalisation ou le jeu des acteurs. Un navet d'une banalité affligeante.
Le cours du film est relativement soporifique, Kate Winslet a tendance à surjouer et je trouve les dialogues assez clichés, mal écrits et saccadés voir indigestes. Cependant, la narration est rondement menée et l'enchaînement des scènes est proche du génie, et il faut bien admettre que le dernier quart d'heure du film est grandiose, tant par le jeu que par l'écriture. Chapeau.
Un sujet très ambitieux mais un film raté. Entre un scénario tiré par les cheveux dont on devine néanmoins chaque rebondissement au moins 10 minutes à l'avance et une mise en scène tape à l'oeil (ah ces mots chocs qui apparaissent en flashs subliminaux sur des murs taggués), difficile de trouver ici quelque chose à sauver. Ah si, il y a cette énigme insoluble qui est de découvrir qui peut bien être l'homme au stetson (quand un seul personnage porte un stetson dans tout le film, c'est vachement dur). Restent les acteurs, tous excellents, mais sous exploités dans des rôles à la limite de la carricature (Kevin Spacey en prof dépressif, Kate Winslet en journaliste courage, Gabriel Mann en second couteau de service, Laura Linney en idéaliste frustrée...), les plus à plaindre étant Kate Winslet et Gabriel Mann, cloisonnés dans des scènes sans intérêt (du style tenter désepérément de relever le numéro de la plaque minéralogique de l'homme au stetson, décidément, on y revient toujours...). En résumé, si vous voulez voir un bon film sur la peine de mort, revisionnez "La dernière marche".
Mauvais point pour moi. Le propos de ce film-plaidoyer contre la peine de mort manque cruellement de nuance, et même de consistance. D'accord la cause est noble, mais il n'empêche. La démonstration mise en oeuvre est tout simplement mièvre et sans pertinence. On aurait au moins pu essayer de nous titiller un peu par l'émotion, à la façon d'un Michael Moore, procédé discutable mais efficace, mais que nenni. Trois étoile pour la forme, car ça reste une équipe de talent et le résultat se laisse tout de même suivre, mais zéro étoile pour le fond.
Comment détruire le système? Mais de l’intérieur bien-sur! Entre psychologie et humanisme, ce nouveau plaidoyer en faveur de l'abolition de la peine capitale, s'avère touchant et déroutant. La fin nous laisse d'ailleurs sans voix.
Comment dire? Une vallée sépare l'expectative et le film. Dans toutes les interview et reportages TV, on nous parle d'un scénario et d'une mise en scène aussi bonne que Usual suspects.... Et bien ils se moquent vraiment du monde et ils sont prêts à dire n'importe quoi pour vendre leur film. Le scénario est nul (si vous faites attention, vous comprenez la fin dès la première scène), ce qui fait que le film est vide de suspense et d'intérêt. C'est long et ennuyeux. Je déconseille...