Très bonne surprise. C'est très drôle et très malin. L'histoire d'un tournage de film gore fauché où rien ne se passe comme prévu. Une sorte de nuit américaine de truffaut version Hazanavicius. Comme toujours le réal rend un bel hommage au septième art en dévoilant les ficelles et galères d'un tournage de film. Il s'amuse aussi beaucoup en filmant celui qui filme, en filmant aussi façon film d'horreur. Mais si il use des codes du genre c'est pour mieux les détourner par la suite. Bref excellente surprise que je conseille de mater. Un conseil, tenez les premières 40 minutes car après tout prend sens.
Soit on déteste soit on adore et j'adore carrément. La première demi heure est nécessairement déroutante mais surtout surtout laissez vous faire, la deuxième partie donne tout son sens au film et c'est jouissif. Ce film est super intelligent. Enfin une comédie où l'on rit. Une palette d'acteurs merveilleusement dirigée. Romain Duris est époustouflant. Un film à voir et revoir
Surprenant, savoureux, drôle jusqu'à la fin, une pépite comme on les aime dans le cinéma français. Alors il faut s'accrocher les 20 premières minutes, mais l'attente vaut le coup, et il faut le voire plusieurs fois pour apprécier tout les gags. Michel Hazanavicius est un magicien
Après une première demi heure un peu lassante et répétitive, on passe à une seconde partie plus classique et explicative, pour annoncer la troisième partie pour le coup jubilatoire. L'équipe acteurs sont bons, Romain Duris en tête. Sans prétention et bien déjanté !
Ce film est une déclaration d'amour au cinéma de série b. S'ouvrant sur un plan séquence de très grande qualité, l'écriture s'amuse à détourner les codes du genre et en propose un pastiche jubilatoire.
Je ne voyais vraiment pas l’intérêt de faire un remake de l’excellent « ne coupez pas » film japonais fait avec des bouts de ficelles qui rendait hommage à ceux qui font du cinéma avec trois fois rien. Il y a d’ailleurs une sorte de contradiction dans le film d’Hazanavicius un peu trop soigné, avec un peu trop de moyens pour quelque chose qui veut rendre hommage à l’artisanat et à la débrouille. En fait et c’est le principal reproche que je lui ferai il manque de sincérité par rapport à son modèle. Mais il n’est pas non plus un remake opportuniste. J’ai senti au contraire la volonté d’y ajouter quelque chose de personnel (la relation père fille et transmission de passion notamment). Les quelques ajouts sont eux aussi bien trouvé comme le personnage de Jean Pascal Zadi qui comme d’autres trouvailles ajoute à l’aspect comédie de l’ensemble. Même si je lui préfère largement son modèle « Coupez » est une adaptation réussie.
Une idée originale du réalisateur qui permet d'être dans la peau d'un plateau de cinéma en montrant à la fois ses forces et ses faiblesses ( l'imprévu ). Un bon casting, et surtout un scénario pointilleux.
Au delà de la prouesse technique, le film d'Hazanavicius nous permet de découvrir l'envers du décor d'une production cinématographique. Faisant ainsi de son film un making-of grandeur nature. C'est original et très bien fait. On en redemande.
Un début déconcertant avec une cata à chaque plan ! Puis Hazanavicus et sa belle troupe de comédiens tombent le masque, transformant le pire des nanars en hommage réjouissant au cinéma de la débrouille et aux séries Z. 3,25
Ça partait mal avec ses 30 premières minutes incompréhensibles puis j'ai compris l'idée et l'ensemble m'ait apparue plutôt sympa. J'ai un peu rigolé et finalement le film passe plutôt bien. Je n'ai pas vu l'original japonais dont il est le remake, ça a du aider.
Avec Coupez ! Michel Hazavanicius réalise le remake d'un film japonais sorti cinq ans plut tôt, pour un résultat déroutant. L'histoire nous fait suivre une équipe réalisant un film de zombies, qui vont se voir rattrapés par la réalité quand de vrais morts vivants vont faire leur apparition. Derrière ce scénario se cache en réalité un film beaucoup plus tordu et malin qu'il n'en a l'air. En effet, cette intrigue se déroule en trois parties, avec une première demi-heure tournant rapidement en rond, qui ne semble rien avoir à offrir. Mais petit à petit le concept se dévoile lors de la deuxième partie, qui rend également parfaitement hommage à l’œuvre dont elle s'inspire, et les deux premières parties qui semblaient jusqu'ici en apparence médiocres, finissent par se révéler réellement et prennent alors tout leur sens dans le dernier tiers qui donne un intérêt nouveau au récit. Il est donc absolument nécessaire d'aller au bout de l'heure quarante proposée, malgré une bonne heure qui semble ratée. On passe réellement du naufrage à un coup de génie en un instant. Cette supercherie est emmené par un casting appréciable entre Romain Duris, Bérénice Bejo, Grégory Gadebois, Jean-Pascal Zadi, Finnegan Oldfield ou encore Matilda Lutz pour ne citer qu'eux. Tous ces rôles nous offrent des situations franchement marrantes lorsque l'on a compris le principe et qu'on voit les scènes sous un oeil nouveau. Leurs échanges sont soutenus par des dialogues appréciables même si la majorité sont des cris un peu usants à la longue. La forme est à l'image du fond, car si la réalisation de Michel Hazavanicius n'est pas très esthétique, sa mise en scène colle avec le genre. Il faut tout de même s'adapter à la photographie aux couleurs particulières, pas forcément très agréables pour la rétine. De plus, malgré un décors limité, celui-ci est bien exploité et le cinéaste en joue grandement. La b.o. pour sa part, composée par Alexandre Desplat, joue elle aussi sa partition à merveille dans cette mascarade volontaire, malgré des notes peu qualitatives. Reste une fin franchement réussie venant ainsi mettre un terme à Coupez !, qui au final est une comédie horrifique méritant d'être découverte et même redécouverte, car c'est au second visionnage qu'on se rendra compte de toutes les subtilités de cette œuvre atypique.
A prime abord, ce film de Michel Hazanavicius, sorti en 2022, présente un scénario d’une extrême originalité. Malheureusement, il est le remake du long-métrage du réalisateur japonais Shin'ichirô Ueda datant de 2017 (« Ne coupez pas ! »). De fait, pour ceux qui connaissent l’œuvre originelle, l’effet de surprise n’existe pas. Néanmoins, il a le mérite d’être nettement mieux mis en scène et interprété que son prédécesseur. La présence survoltée de Romain Duris vaut à elle seule le détour. De même, les enrichissements apportés rendent le récit plus fluide et nettement plus drôle. Bref, un mélange d’horreur de série B et d’humour qui rend hommage au cinéma.