Coupez ! est une comédie française écrite, produite et réalisée par Michel Hazanavicius sortie en 2022. Il s'agit d'un remake du film japonais Ne coupez pas ! (2017) de Shin’ichiro Ueda.
Il a été présenté, hors compétition, en ouverture du festival de Cannes 2022.
L’histoire se présente ainsi : Une petite équipe de tournage tente de tourner un film d'horreur de zombies avec un budget restreint, mais ils rencontrent plus que de simples difficultés techniques lorsque de vrais zombies commencent soudainement à les attaquer.
Les acteurs principaux sont Romain Duris (Rémi Bouillon, le réalisateur / Higurashi, le réalisateur), Bérénice Bejo (Nadia, l'actrice et épouse de Rémi / Natsumi, la maquilleuse) et Grégory Gadebois ( Philippe Rolland, l'acteur / Honoda, Le caméraman). Pour l’anecdote, la fille de Michel Hazanavicius joue le rôle de la fille du réalisateur dans le film, (Simone Hazanavicius - Romy, la fille de Rémi et Nadia).
La musique est d’ Alexandre Desplat, les décors sont de Joan Le Boru et le montage de Mickael Dumontier et Michel Hazanavicius. Ce film dure 111 minutes (1h 51min). Il a fait quasiment 300 000 entrées au cinéma.
Le film est un film dans le film, et commence par un plan séquence d'une demie heure, tout à fait enflammé. J’avoue que la première fois, cela m’avait paru assez long mais j’avais pu tenir grâce à la présence des acteurs qui, malgré leur mauvais jeu au début, restaient captivant. La suite n’est que rire, l’intelligence du spectateur est constamment sollicitée en lui montrant les coulisses du film qu’il vient de voir. Je les ai trouvé désopilantes, on y voit tous les problèmes qu’a rencontrés l’équipe du film pour tourner ce plan séquence et la performance comique des acteurs est folle ( mention spéciale à Jean Pascal Zadi dans le rôle du compositeur).
On y retrouve beaucoup de références comme à Quentin Tarantino (le T-Shirt porté par Romy, la fille de Rémi et Nadia (Simone Hazanavicius) bien sûr, et l’accoutrement à la « Kill Bill » de Nadia, l'actrice et épouse de Rémi (Bérénice Bejo)). Plus subtilement, c’est l’énergie déployée dans le film qui me fait penser à l’univers totalement dingue de Kill Bill ou même de Pulp Fiction. Il y a aussi des références à « La nuit Américaine » de François Truffaut et au cinéma japonais.
Pour finir, on pourrait résumer en disant : Le casting est génialissime dans sa totalité, le scénario, surprenant et jubilatoire…