Ne pas avoir peur du ridicule, montrer l'envers du décors, montrer les situations catastrophiques, le tous, dans un mélange aussi barjo qu'ingénieux. Michel Hazanavicius (trilogie "OSS 117", "The Artist"...) nous plonge comme le spitch d'ensemble fut décris, les coulisses d'un tournage, cela étant dit nous ne somme pas forcément près à visionner "cette partie" en premier lieu étant donner le choix scénaristique d'ensemble. En effet nous sommes bien plus que dans un tournage bas d'gamme, rudimentaire et ayant pour objectif le lancement officiel d'une nouvelle plateforme numérique, dédicace évidente aux géants Netflix, Disney+ et autres Amazon Prime. Un lancement que ses gérants Japonais veulent absolument bas d'gamme, le min syndical avec le moins possible de "frou-frou" et de paillettes, mais cela porte une évidence, à ne vouloir que du pas chère, on fini par frôler nombre de drames. Néanmoins, là ou le récit est d'une sacrée originalité, c'est de montrer, non pas 1 mais 2 coulisses simultanément. Et c'est bien là le piège de cette machination 100% française qui fut l'ouverture du 75ème Festival de Cannes,
30min d'intro nous plongeant dans le programme même avec son casting principal survolter que sont Bérénice Béjo ("OSS 117 2", "The Artist"...) et Romain Duris (" l'Arnacoeur", "Dans la brume"...) dans leur rôle respectif de directeur raté et de maquilleuse très caractériel. Au secondaire, mon immense surprise de revoir Matilda Lutz ("Revenge"...) dont le jeu et la présence m'auront naturellement ravis. Le jeu en lui-même est une sacrée surprise puisque chaque personnage se voit changer en cours de route, la partie 1 voir le produit fini alors que nous spectateur, ne s'en rende compte, un récit dans le récit avec de premiers coulisses. Puis leur jeu d'origine intervient lors de cette partie 2 étant la post-production puis le second coulisse... Un déroulement totalement barrer qui n'à qu'un objectif, nous démontrer l'absurdité totale de mettre en œuvre un programme mal préparer, mal jouer et casting démontrant également la stupidité de certains, dont l'ultra capricieux et arrogant Raphael brillamment jouer par Finnegan Oldfield.
Une comédie trash, un projet dans le but de prouver la catastrophe que sont les films à 0 budget et ne bénéficiant d'aucune réelle préparation pour donner lieux à tous ce que l'on assiste durant la partie 3. Hazanavicius réussi donc un film tout aussi petit budget mais d'un immersif prenant et d'une connotation surpuissante.