On le savait, mais dans Coupez, la flagrance s’impose : Hazanavicius est fou… Fou de cinéma, et nous on enchaîne les fous rires avec une sorte de double instinct, qui dans Coupez s’invite sous une forme de double apogée. Son amour immodéré du cinéma, qu’il filme dans une succession de mises en abîme enivrantes, c’est un cinéma kaléidoscope. C’est à pleurer de précision et que c’est bon. Et son sens de la potacherie, le burlesque dressé en art, avec un humour tantôt corrosif, tantôt anal, au « propre » comme au figuré, mais auquel rien ne résiste. C’est à rire aux éclats et que c’est bon.
Michel Hazanavicius est un prodige, on le savait. Avec Coupez , il trouve le moyen de récidiver avec un nouvel OVNI, car il repousse les limites des frontières du burlesque avec du sang et du rire qui sortent par tous les pores… c’est un voyage, un délice, une pépite, il faut foncer, la promesse de rire est totale.
Surprenant, rafraîchissant... mais... Il faut passer les 30 premières minutes qui sont une véritable torture: ça commence comme un nanard abominable. J'ai failli partir dix fois, vingt fois... Et puis... L'intrigue se dénoue enfin et on rigole franchement.
L'idée du film vu sous divers angles et perspectives est particulièrement originale. Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler.
Passez les 30 premières minutes vous ne le regretterez pas... Ou achetez le en vod
Tout simplement terrible. Étant fan de film zombie, j'avais peur de m´ennuyer. Mais ca n'a pas été du tout le cas. Je ne connais pas l´original mais du coup trop envie de le regarder. Le plan séquence du début et génial. Tout le film est hilarant du début à la fin. Ça reste néanmoins un film pour les amateurs. Je pense que la plupart risquent de ne pas comprendre la magie de ce film à défaut d'être habitué à de la daube réchauffé.
Fort heureusement un ami m'avait prévenu : il faut tenir 35 ou 40 minutes avant de savourer cette comédie. Le dénouement valait effectivement le coup d'attendre que le décor soit planté. La comédie prend alors tout son sens. On rit de bon coeur. Un film original qui mérite un coup de chapeau.
Rien pour rattraper, c'est mauvais. Allez voir l'original qui lui est très bon. L'artifice qui consiste à dire que c'est mauvais a cause des Japonais ne tiens pas, surtout vu le nombre de vannes franchouillardes autour de Ken.
Remake d’un film japonais de 2017, Coupez ! est un long-métrage espiègle, bon enfant et jubilatoire qui débute comme une mauvaise série B par l’histoire d’une équipe de tournage d’un film de zombies attaquée par des vrais zombies, avant de nous surprendre dans une deuxième et une troisième partie qui donneront toutes les clés du film. Porté par un casting au top (Romain Duris, Bérénice Bejo, Finnegan Oldfield, Matilda Lutz, Grégory Gadebois, Jean-Pascal Zadi, Sébastien Chassagne, Raphaël Quenard, Luàna Bajrami et l’incroyable Yoshiko Takehara) et réalisé par un Michel Hazanavicius généreux, Coupez ! réserve des séquences d’une vraie drôlerie, rendant un bel hommage à la magie du cinéma et à celles et ceux qui fabriquent les films.
Après 30mn à se demander où le réalisateur veut en venir, on comprend tout dans la suite du film, et là, j'ai littéralement pleuré de rire !!! Fortement recommandé si vous avez le moral en berne ... Je ne m'étais pas autant amusé devant un film depuis "Le prénom".
Quelle drôle d’idée de choisir ce film pour l’ouverture du Festival de Cannes cette année qui retrouve enfin sa forme habituelle. Surtout que pour la dernière édition normale avant la crise en 2019, une œuvre sensiblement du même acabit avait été sélectionnée: le « The dead don’t die » de Jim Jarmush, tout aussi peu convaincant mais tout de même plus sympathique. Thierry Frémaux se serait-il pris d’amour pour les zombies en mode gaudriole ? Et quand en face il y avait le sublime et clinquant « Elvis » ... Les voies du festival sont décidément impénétrables. On ne peut reprocher à Michel Hazanavicius ses idées et choix qui transpirent l’amour du cinéma, on ne peut le nier. Néanmoins, depuis le carton critique et public des « OSS 117 » et de « The Artist », le cinéaste enchaîne soit les bides critiques (« Le Prince oublié »), soit les déconvenues au box-office (« Le Redoutable », « The Search », ...). Et ce « Coupez! » ne va certainement pas inverser la vapeur... L’idée de faire un remake d’un film de zombies japonais culte sous forme de comédie et d’analyse du cinéma bis était déjà quelque peu saugrenue, mais pourquoi pas. Pourtant, si le résultat n’est pas mauvais, il est loin d’être réussi.
En effet, « Coupez! » est un drôle de film et pas forcément dans le bon sens du terme. C’est vraiment très particulier et plutôt vain. L’envie d’Hazanavicius de proposer quelque chose d’original et différent est bien là mais il est clairement probable que ce type de film soit destiné à un public de niche. Rien que la construction en trois parties est osée et risquée même si on conçoit la logique du cinéaste à ce niveau : déconstruire la création d’un film en mettant en exergue des procédés tels que la mise en abyme ou le jeu de miroirs. Mais le film pousse le procédé trop loin. On doit donc se farcir plus de trente minutes d’une série Z, celle au cœur du film et dont on assiste au tournage par la suite. Et comment dire... C’est vraiment du Z : mal joué, moche, idiot et sans queue ni tête. C’est long et c’est lourd. Quand un tiers d’une œuvre est un véritable purgatoire et qu’elle commence comme cela, ça n’augure rien de bon. Ensuite, la seconde qui montre les préparatifs du tournage se laisse regarder mais s’avère déjà vue et en mieux ailleurs. Enfin, la dernière, celle du tournage en lui-même relève un peu le niveau par son côté amusant et qui remet la première en perspective mais il est déjà trop tard, le mal est fait.
Au final, on finit par trouver le temps très long au visionnage de ce « Coupez! » qui partait des meilleures intentions. On ne doute pas que cela pourra plaire à une certaine catégorie de spectateurs ou à la critique branchée parisienne tout comme aux festivaliers cannois mais c’est bien trop singulier. Il y a certes quelques moments croquignolets qui font sourire, des coulisses de tournage qui amusent sporadiquement et des acteurs qui s’en donnent à cœur joie. Malheureusement, si ces derniers ont certes l'air de bien s'amuser, pour le spectateur en revanche c’est une autre histoire. Que ce soit niveau frissons, c’est du zéro pointé comparé à son modèle japonais mais c’est logique puisque la gaudriole a été privilégiée. Mais ce n’est pas pour autant que l’on se marre. Bref plutôt que coupez : passez votre chemin.
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Enormément d'ennui, aucun plaisir à regarder ce film. L'humour, les dialogues hors du tournage, tout est raté. La "surprise" attendue en 2ème partie est décevante. Grand fan des OSS ma déception est immense.
Une comédie avec des zombies originale en 3 parties, qui devient vraiment drôle lors de la 3e partie. Quelques scènes graveleuses sont un peu longues mais le tout vaut le coup.
Tout d'abord ne quittez pas votre siège avant la toute fin, il y a une scène post générique. C'est un bon film, original par rapport aux films français qu'on a l'habitude de voir, néanmoins ce n'est pas le chef d'oeuvre que certains critiques se plaisent à dire, le reproche c'est les 30 premières minutes. Évidemment elles sont nécessaires quand on voit la fin du film mais en même temps elles sont bien trop longues et ennuyeuses, donc on a dû mal à entrer dans le film.
Envie de rire ce week-end? Précipitez-vous sur Coupez! On peut quand même partir du principe que c'est un film qui s'adresse aux jeunes. Le dernier film du genre de la comédie mais pas à la française sorti avant l'été. Il s'agit d'un film à l'intérieur d'un autre film et du tournage rocambolesque d'un navet de série Z, un film de zombies auquel personne ne croit et qui va surtout se distinguer par la petitesse de son budget. Le film dans le film est justement l'occasion d'éplucher et d'épiloguer au sujet de ces films d'horreur mais avec du recul et donc la possibilité de mettre en avant les défauts de tous ces nanars dans lesquels les zombies se dandinent d'un pied sur l'autre en courant à une vitesse de 2 mètres à l'heure et l'on finit par rire devant ces images qui sont supposées nous faire peur. C'est là où l'on se demande comment on a pu frissonner devant certains de ces navets durant notre adolescence. Des gags désopilants comme le tournage des scènes lors desquelles la caméra doit être placée en hauteur: faute de budget, les techniciens grimpent les uns sur le dos des autres jusqu'à former une pyramide au sommet de laquelle trône le technicien qui tient la caméra. C'est le mélange rare et précieux du rire et de l'invitation à faire preuve de sens critique. Au passage c'est quand même la possibilité de montrer tous les problèmes inhérents à un budget limité, qui par contre génère toute une kyrielle de scènes amusantes et très inventives. L'équipe technique et les comédiens s'en sont donnés à cœur joie pour notre plus grand plaisir et ils ont fait une touche plus qu'honorable.
Il faut attendre 30 minutes pour comprendre ou le réalisateur veut nous amener : comprendre comment se fait un film. Bilan film très drôle et touchant sur le cinéma et les motivations des équipes de cinéma.