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Un visiteur
2,5
Publiée le 2 octobre 2022
Bien que présenté hors compétition à Cannes, Coupez! le dernier film de Michel Hazanavicius a fait son petit effet sur la Croisette cette année, puis quelques semaines plus tard dans les salles de cinéma. Il faut dire que le film a le mérite de proposer un concept original : le remake d’un film de zombies japonais sous la forme d’une comédie doublée d’une étonnante réflexion sur le cinéma. Un projet plutôt excitant sur le papier mais qui au final m’a laissé sur ma faim.
Passée une première partie un peu longuette, - surtout si vous n’êtes pas amateur de film d’horreur aussi parodique soit-il, - la seconde partie peut enfin démarrer après 30 minutes, proposant une mise en abîme plutôt intéressante, avec un hommage au cinéma de série Z, au films fauchés, aux productions amateurs. Malgré son ambition, le film se révèle assez décevant, notamment dans son humour, dans ses gags quelque peu répétitifs, comme si le film, en dehors de son dispositif réglé comme du papier à musique, manquait de consistance, de chair, de caractère, de quelque chose qui vous fait aimer les personnages et leur folle aventure. Bref, tout ça est finalement u peu vain.
0/n spoiler: Rien à spoiler, le film ne contient RIEN
A quoi sert ce film ? A mon sens un film a un objectif. Faire rire, pleurer, frissonner, réfléchir ou divertir.
Je ne trouve aucun sens à "Coupez!".
Et en toute honnêteté j'aimerais rencontrer quelqu'un qui saurait m'aider à trouver l'intérêt de ce "truc". J'adore Romain Duris depuis "L'arnacœur" mais je me demande réellement ce qui a pu le motiver à participer à ce "truc". Jean Dujardin a dû être approché je pense puisque le réalisateur en a fait un de ses acteurs fétiches. Bien lui a pris de refuser le cas échéant.
La première partie est malaisante de ridicule.
Le reste est juste plat, inintéressant, chiant, plat, dénué de toute substance.
A un moment un des acteurs balance "on est parti pour faire le pire navet du monde". Je confirme.
Il semble que le film se voudrait un remake d'une œuvre japonaise.
Que le cinéma français commence par apprendre à faire de vrais films avant de tenter de plagier ce qui se fait ailleurs. Comme beaucoup je suis affligé que ce "truc" ait été projeté au festival de Cannes. Cela confirme le règne de l'idiocratie installé depuis quelques années dans toutes les sphères de notre société.
Plus c'est stupide, plus ça marche puisque cela participe à essayer de décérébrer toute la population en l'abreuvant de médiocrité afin que celle-ci devienne la norme.
Une parodie de film d'adolescents américains (ou série b), à la sauce France, très mal joué, avec des gags téléphonés, de la tomate et du vomis ! Mais la qualité d'image et les décors rappelle les vieux téléfilms à petit budget des années 80. Bref, un film qui hurle constamment sans aucun d'intérêt et surtout sans une once de talent.
j'ai failli arrêter pendant la première 1/2h du film... mal m'en aurait pris, je serais passé à côté d'un film qui parle du cinéma, de comment on en fait, en équipe... edit : après avoir vu le film original, celui d'hazanavucius est presque entièrement pompé dessus, à part le personnage de Zadi, assez génial. L'actrice qui joue la productrice a été reprise dans le remake.
Bon, je suis un peu mitigé...Il est vrai que j'attendais beaucoup de ce film, alléché par les commentaires décrivant un film "hilarant, à pleurer de rire"....J'avais certes lu qu'il fallait passer la première demi-heure, facilement assimilable à un navet. Et c'est vrai que le début est long, ennuyeux et qu'on attend avec impatience la suite. Une fois passée cette introduction (un bel exploit quand même pour le long plan-séquence), le film devient plus conventionnel. La dernière partie est bien sûr la plus intéressante et tout ce qui précède était nécessaire pour en arriver là. C'est très bien joué, le montage est au cordeau, et c'est drôle, il faut l'avouer. Les péripéties s'enchaînent et le début du film prend tout son sens ! C'est plaisant, et je me suis pris à sourire un certain nombre de fois...mais je m'attendais tellement à une fin hilarante que je reste un peu sur ma faim... A voir, en tout cas, un OVNI intéressant et original !
Dommage qu'il s'agisse d'un remake de l'original japonais, car cette mise en abyme en forme d'hommage au cinéma et à tous ses métiers est bien fun. On prend plaisir à découvrir l'envers du décor et les explications aux différentes scènes du plan séquence, les situations sont loufoques, les dialogues souvent drôles, et chacun joue parfaitement sa partition.
Remake trop fidèle : complètement secoué et bancal comme l'original, mais réécrit de A à... Z. Les dialogues principalement. Sauf que, à l'évidence, la sauce ne prend toujours pas. Les acteurs s'éclatent mais ont du mal à communiquer leur passion et Hanazavicius a convaincre sur la notion de "fiction". Difficile de se faire une opinion sur un film miroir de son original japonais, suivant à la trace son modèle sans l'approfondir, l'adapter au public français, gommer les défauts -nombreux- et s'approprier une matière première pleine de qualités potentielles. Pas même une mise en abîme allant au-delà de quelques scènes et idées. Le concept aurait du être poussé plus en avant : la production, le tournage du tournage... Si vous décrochez sur les 2 premières parties, la 3ème aura grand mal à effacer cette mauvaise impression. Résultats ? Une premire partie allumée, une seconde soporifique et toujours aussi inutile, et une troisième 100% explicative pour un film qui repose entièrement et inconditionnellement sur elle ; et elle s'avère très drôle. Il y avait certainement quelque chose à produire dans les deux premières parties, se les approprier, les rendre plus subtiles, maladroitement parodiques et beaucoup plus grinçantes afin de captiver le spectateur. Sans plus
Servant d'ouverture au dernier festival de Cannes, le remake de Michel Hazanavicius, Coupez ne m'a personnellement pas convaincu. Sorte de film dans le film, l'exercice de style est intéressant, mais le tout n'es pas si drôle et à surtout tendance à s'étirer plus que de raison. Il faut vraiment accrocher au concept sous peine de trouver le temps long d'autant plus que le remake n'apporte pas réellement de nouveauté à l'original. En résumé pas vraiment folichon.
Hazanavicius prolonge la tradition française du navet bien de chez nous, xénophobe et sexiste qui peut faire sourire (OSS117), même s’il peut aussi rendre hommage au 7ème art à sa façon (La classe américaine, The Artist). Avec ce remake du film japonais d’Ueda, il touche le fond. Coupez! est visuellement horrible et constamment ridicule, chiant, scato, nipponophobe... mais jamais drôle. C’est surtout du mépris bien franchouillard adressé au cinéma de genre, aux films de zombies et aux séries Z en particulier. Inregardable.
La note veut tout dire ! Je me suis ennuyée, je n'ai pas ri une seconde. Tout est long, ultra joué, tout est lourd. J'ai bien compris l'idée, le découpage, l'objet, tout ce que vous voulez. Mais que c'est inintéressant. C'est étrange toutes ces notes élevées et ces commentaire élogieux. En tout cas, contente de l'avoir vu en VOD. Je n'aurais pas aimé du tout payer 15 € ma place !
Malgré une distribution impressionnante, malgré toute l'énergie des comédiens et la volonté assumée de livrer un pastiche de film de zombies, que c'est long. Que c'est potache. Alors oui le réalisateur écume tout ce qui est possible de gore, de mauvais goût, du vomis à la diarrhée, des jets de sang aux têtes décapitées, avec le souci de démonter toute la mécanique des films et innombrables séries qui font de ce genre une foule d'adeptes, mais le film se révèle fatigant, interminable. La déferlante de louange presse/public reste pour moi un mystère, sa projection en ouverture de festival cannois l'est encore plus.
Il faut passer la premiere demi-heure, sans comprendre trop ce qu'on regarde, et aller au bout du film. Le décalage est complet: voir l'envers du tournage et comprendre pourquoi tout a si mal fonctionné, c'est hilarant. On constate l'obstination de l'équipe à continuer coute que coute et on réalise pourquoi la premiere demi-heure était si..... nulle! Quel génie cet Hazanavicius+++ ça faisa