Avis : Coupez! - Page 10

Sachez qu'il faut réussir à passer la 1ere demie heure (J'ai failli quitter la salle ) mais ensuite j'avoue avoir été prise par les mises en abime et les situations cocasses. J'ai franchement ri. Les acteurs sont excellents dans ces rôles décalés. Un fort bon moment.

Remake du film japonais Ne Coupez Pas, sorti en 2019 et passé relativement inaperçu en France, le nouveau long-métrage de Michel Hazanavicius est d’une originalité pouvant déconcerter. Mais il faut surtout saluer la prise de risque du réalisateur français, qui s’aventure sur un format hyper audacieux. En effet, c’est surtout le long plan-séquence initial de 37 minutes parodiant un film de série Z de qualité particulièrement médiocre, qui peut et doit laisser bouche bée le spectateur. Il faut attendre que ça passe et c’est long parce qu’en effet c’est très mauvais. Donc très réussi si on suit la logique du récit et qu’on en connait surtout la structure narrative. Les deux parties suivantes s’avèrent heureusement passionnantes, prenant la forme d’un excellent making-of narrant les péripéties ayant conduit à toutes les incongruités du film. Il faut, malgré tout, accepter l’idée d’être en présence d’un court-métrage tourné et diffusé en live, ce qui n’existe tout simplement pas. Mais on retient surtout le bel hommage aux artisans du cinéma, et à tous ces petits métiers qui gravitent autour du réalisateur lors de la fabrication d’un film. Les acteurs font parfaitement le job, des toujours très bons Bérénice Béjo et Romain Duris, au plus surprenant mais non moins excellent Finnegan Oldfiled. Le long-métrage, drôle et très divertissant au final, n’en oublie pas d’être une critique qu’à moitié dissimulée des plateformes et de leurs productions standardisées de films et séries médiocres ayant pour seul objectif la rapidité de fabrication et le profit engendré.

Déluré et atypique en apparence, « Coupez ! » s’avère être une mécanique de précision, remarquablement conçue, réalisée et interprétée. Il en résulte un film à l’humour allant du grotesque au subtil, bourré de rebondissements et de surprise, doublé d’un hommage didactique aux métiers du cinéma. Un concentré de savoir faire dédié au plaisir du plus grand nombre et non pas seulement à une pseudo élite sachante.

Bof. Film pas vraiment intéressant. Le scénario est bidon, les acteurs jouent mal, on sent clairement qu'ils ne se sont pas pris au sérieux. Clairement un film de série B qui ne mérite pas qu'on s'attarde longtemps dessus.

Je conseille aux futurs spectateurs de faire comme moi, c'est-à-dire de ne pas aller au-delà de la bande-annonce et du synopsis (quand il donne juste le contexte). Cela donne un film des plus surprenants et des plus hilarants quand vient la révélation... C'est certes un remake, mais Michel Hazanavicius a saisi l'opportunité de rendre une fois de plus hommage au cinéma, et cette fois-ci à celui des petits budgets et de la débrouillardise (plus qu'aux séries Z qu'il n'affectionne pas particulièrement). Avec pour cela un excellent casting, premiers comme seconds rôles sont fabuleux et on sent que tout le monde s'amuse énormément, autant que nous à les regarder galérer... mais je n'en dis pas plus ! Courez voir Coupez !

Le dernier Michel Hazanavicius bien loin des OSS 117 ou The Artist...
Ici nous somme dans la parodie comique des films d'horreur d'exploitation de zombies...la première demi-heure en un plan séquence est complètement déroutante on se demande ce qui se passe car cela n'a ni queue ni tête..mais après cela sans dire de spoilers tout s'explique...Romain Duris joue Romain Duris....et Bérénice Bejot joue devinez Bérénice Bejot...bref aurait pu mieux faire mais a découvrir quand même..

On a beau savoir qu'il s'agit d'un pastiche de film d'horreur, une parodie gore et rigolarde, on s'ennuie très vite et on ne rit jamais. Mais qu'est ce qui a pris à Hazanavicius? Il coule encore plus profond qu'avec OSS 117...

Après une première demi-heure improbable (mais nécessaire) où l’on s’impatiente et où on se demande clairement ce que l’on fait dans la salle, le film amorce un second départ et les fous rires s’enchaînent.
L’idée est excellente et pour une fois, Romain Duris ne lit pas son texte.

Un peu déroutant au début le film devient de plus en plus drôle, hilarant, une super comédie à voir !

0/n
spoiler: Rien à spoiler, le film ne contient RIEN

A quoi sert ce film ?
A mon sens un film a un objectif.
Faire rire, pleurer, frissonner, réfléchir ou divertir.

Je ne trouve aucun sens à "Coupez!".

Et en toute honnêteté j'aimerais rencontrer quelqu'un qui saurait m'aider à trouver l'intérêt de ce "truc".
J'adore Romain Duris depuis "L'arnacœur" mais je me demande réellement ce qui a pu le motiver à participer à ce "truc".
Jean Dujardin a dû être approché je pense puisque le réalisateur en a fait un de ses acteurs fétiches. Bien lui a pris de refuser le cas échéant.

La première partie est malaisante de ridicule.

Le reste est juste plat, inintéressant, chiant, plat, dénué de toute substance.

A un moment un des acteurs balance "on est parti pour faire le pire navet du monde".
Je confirme.

Il semble que le film se voudrait un remake d'une œuvre japonaise.

Que le cinéma français commence par apprendre à faire de vrais films avant de tenter de plagier ce qui se fait ailleurs.
Comme beaucoup je suis affligé que ce "truc" ait été projeté au festival de Cannes.
Cela confirme le règne de l'idiocratie installé depuis quelques années dans toutes les sphères de notre société.

Plus c'est stupide, plus ça marche puisque cela participe à essayer de décérébrer toute la population en l'abreuvant de médiocrité afin que celle-ci devienne la norme.

Au début, c'est nul mais c'est normal - d'ailleurs marrant de voir le nombre de spectateurs qui sont partis au bout de 20mn ! Bon à part Duris qui n'est, à mes yeux, bon que dans les rôles sérieux, j'ai beaucoup aimé ce film, moi qui n'aime pas les films de zombies... Vraiment hilarant.

Coupez est un remake du film japonais "ne coupez pas" que je n'ai malheureusement pas vu, mais la question pour ce genre d'adaptation, c'est tout le temps : est ce bien utile de refaire deux fois le même film ? Et malheureusement durant les 30 premières minutes j'ai été extrêmement déçu par Coupez, qui semblait être uniquement une copie du film japonais en essayant de garder son côté déjanté et fait main. Sauf qu'on a un film ici fait par des professionnels et la sauce ne prend pas du tout, c'est plus cringe qu'autre chose. Mais alors pourquoi mettre quatre étoiles ? Et bien tout simplement car Coupez arrive ensuite à prendre à revers tout ce à quoi on pouvait s'attendre, et au vu du scénario complètement déjanté, je pense qu'on s'éloigne vraiment de l'original. Ce qui fait que Coupez finit par trouver son originalité, devient beaucoup plus drôle, on se rend bien mieux compte du talent des acteurs et de la créativité de la mise en scène. Le premier acte d'introduction prend tout son sens une fois qu'on a vu la fin, et c'est le tour de force qu'arrive à réaliser "coupez" : ce que j'ai trouvé nul au début est au final ce qui rend le film fantastique à la fin. Bref, Coupez est une petite merveille et je pense même qu'il mériterait une note supérieure à 4 étoiles si l'introduction ne m'avait pas autant refroidi, mais j'excuse cela complètement par la fin du film. Énorme surprise de mon côté, je recommande !

le premier quart d'heure est insupportable (car non expliqué) et la suite est n'est pas drôle (j'ai ri une seule fois) avec des plaisanteries pipi-caca-vomi.
Economisez votre argent et passez votre chemin.

On est perplexe au bout des trente premières minutes, même si l'on comprend que l'on est là dans un film qui se veut drôle et pratique l'auto-dérision. La dernière partie permet au spectateur de devenir un peu actif, en revenant constamment à ce qu'il a déjà vu dans la première et en s'amusant à reconstituer le puzzle. On pourra donc, à la rigueur, admirer la construction filmique qui est assez bien réalisée. Mais en dehors de cela, la lassitude s'installe très vite. Lassitude de cette course effrénée et de cette caméra en plan séquence qui bouge tout le temps à vous en donner le tournis. Cela dit, Duris nous prouve à chaque instant que, à cinquante ans bientôt, il tient encore la forme ! C'est déjà ça ! Lassitude des interventions récurrentes du personnage joué par Fennigan Oldfield : l'acteur qu'il incarne est censé avoir tourné avec Lars von Trier et il veut en permanence intervenir dans le scénario et imposer un message politico-social. On finit par trouver cela un peu redondant. Lassitude aussi et surtout du scatologique omniprésent : jusqu'à présent, il ne semblait plus possible, et cela depuis une quinzaine d'années, de faire un film sans nous présenter des gens qui vomissent ! Maintenant il nous faut aussi les voir déféquer ! La présence d'un diarrhéique dans le scénario s'imposait-elle vraiment ? Crée-t-elle le comique ? Dans la salle, que de nombreux spectateurs ont quittée au bout de vingt minutes, personne ne riait à ces intenses moments de désordres intestinaux. Seuls moments très drôles, malheureusement trop rares, les quelques passages où intervient l'excellentissime Jean-Pascal Zadi, toujours hilarant et, lui, dans un humour plutôt fin et classe.

Qu'est-ce que c'est mauvais, mais qu'est-ce que c'est mauvais. Parfois la copie dépasse l'original comme quand "Peter and the test tubes babies" reprend "I'm The Leader of The Gang" de Gary Glitter. Mais le plus souvent des types sans talents ni créativités se contentent de plagier le génie d’autrui et bien évidement c'est mauvais. Passez votre chemin et regardez l'original (Kamera o tomeru na!), pas meilleur, mais infiniment meilleur, supérieur à tout point de vue, et surtout : original, lui..