Derniers Avis : Le Journal de Bridget Jones - Page 3

Après avoir vu Orgueil et préjugés je comprends mieux que l’auteur dise qu’on a ici une relecture de l’œuvre. En effet, cela reprend complètement l’histoire, en l’adaptant juste à notre époque. Évidemment le fait que dans les 2 cas ce soit Colin Firth qui joue Darcy n’est pas étranger à la similitude non plus, mais qui d’autre pour l’interpréter (rappelons que c’est un aristocrate anglais aisé et un peu condescendant) ? Si je n’approuve pas l’ostracisme anglais quant à leur manie de n’engager que des acteurs de l’île dans leurs films (mais ça correspond à leur mentalité), il faut reconnaitre qu’ils ont su s’ouvrir pour le rôle principal, en cela le choix de Renée est génial et s’est avéré payant. Même si elle a dû pas mal grossir pour jouer Bridget (et qu’elle a encore plus maigri après), elle interprète parfaitement la célibattante désespérée la plus célèbre du cinéma. Quant à Hugh Grant, sa réputation n’est plus à faire dans les comédies romantiques, même si son rôle dénote pas mal avec sa spécialité, ce qui est d‘autant plus plaisant.
On va zapper le fait qu’un prince charmant comme Darcy n’existe plus. Après tant d’offenses envers lui, même si ce sont plus des maladresses que de vraies diatribe, il me parait peu probable qu’une relation naisse ainsi. D’ailleurs celle de la mère de Bridget était largement évitable, heureusement il y a peu de longueurs qui viennent s’y ajouter, ce qui rend le rythme alambiqué mais pas désagréable. Les musiques sont modernes et collent bien à l’ambiance, ça contribue au côté sympa de l’œuvre avec l’approche « diary » honnête du récit. Le montage est clair, la trame somme toute classique, l’histoire bien variée, les dialogues sont sans concessions, l’humour, le style et la diction sont bien anglais donc cahier des charges de ce genre respecté (Richard Curtis, le pro en la matière).
Au final c’est un nouveau style de comédie romantique : plus marrant et plus cash. On verse dans la vie quotidienne, version moderne, où l’héroïne est loin d’être une princesse parfaite et s’en accommode. On se sert des codes pour mieux les renverser, on fait dans l’autoanalyse par le biais du journal intime et on met un gros casting qui soutient tout à fait l’œuvre originelle. Si ce n’était pas un genre qui ne m’attire que peu et que c’était plus inattendu ça serait le top.

Le journal de Bridget Jones est une comédie romantique drôle, au rythme entraînant et au casting parfait qui marque les esprits.

Ce film, réalisé par Sharon Maguire et sorti en 2001, n'est pas mal mais sans plus. Honnêtement, je n’attendais rien de spécial de ce film car je ne suis pas vraiment fan de ce genre de comédie romantique mais néanmoins, je pensais peut-être retrouvé un peu l'essence de "Quatre mariages et un enterrement", ce qui n'est finalement pas vraiment le cas. Nous suivons donc ici Bridget Jones qui est perdue dans sa vie amoureuse jusqu'à ce qu'elle doive choisir entre deux hommes. Bon, dit comme ça, ça n'a franchement pas l'air fantastique (et d'ailleurs, je n'ai pas lu le roman homonyme de Helen Fielding dont le film en est l'adaptation) mais comme dans toutes comédies romantiques britanniques, tous les sujets à la base assez simplistes sont toujours assez bien portés à l'écran. Et c'est vrai que c'est plutôt le cas ici, c'est certes loin d'être transcendant mais nous ne sommes pas dans quelque chose de mielleux pour autant. De plus, le film peut être à quelques moments surprenant, notamment avec l'utilisation de Hugh Grant qui est ici à contre-emploi (ce qui fait d'ailleurs beaucoup de bien !). Mais malgré tout, le film ne va pas chercher plus loin que la simple comédie romantique, c'est certes drôle, quelques situations sortent des clichés inhérents à ce genre cinématographique et les personnages sont dans l'ensemble attachants mais ce n'est pas assez original pour en être passionnant, ce qui est très dommage. Ainsi, certaines scènes sont assez longues et on s'ennuie quelques fois, enfin c'est du moins mon ressenti personnel. En ce qui concerne les acteurs, nous avons en têtes d'affiche Renée Zellweger, Colin Firth et Hugh Grant qui jouent très bien, tout simplement. "Le Journal de Bridget Jones" est donc un film qui se laisse regarder par un après-midi pluvieux mais sans plus.

Une comédie romantique au charme British bien sympathique et agréable à regarder. De bonnes musiques additionnelles, de bons acteurs, un bon moment avec Bridget Jones.

Oui, c'est sûrement un peu exagéré. Oui, ce n'est pas toujours subtil.
Mais qu'est ce que c'est drôle !!! Une véritable comédie romantique, probablement pour la gente féminine qui se reconnaîtra parfaitement dans Bridget et qui rêvera de rencontrer des Mark et des Daniel dans la vraie vie. A voir sans modération !

Le Journal de Bridget Jones a été une agréable surprise dans le monde de la comédie romantique.
Le film avait eu l'intelligence de renverser un peu les codes de la comédie romantique pour lui offrir un petit coup de jeune. Le film égratigne gentiment les clichés colportés par ce style cinématographique (notamment le personnage principal féminin complètement imbibé de romantisme exacerbé). Malheureusement, aujourd'hui, la formule utilisée dans ce film est assez galvaudé ; mais cela prouve tout de même qu'il avait réussi à taper juste.
Le trio d'acteur est parfaitement casté. Renée Zellweger y incarne le rôle de sa vie (très ironique pour une actrice ayant tout de même deux Oscars à son actif pour des films qui manifestement auront moins marqué le public), elle est parfaite en célibataire endurcie (un peu à l'opposé du modèle féminin dans les comédies romantiques). Hugh Grant est le meilleur choix à faire pour incarner un don Juan britannique et Colin Firth complète impeccablement le tableau.
Si le film, au style très pétillant, a beaucoup perdu de sa verve aujourd'hui (en raison du fait que son modèle est désormais usé jusqu'à la corde dans toutes les comédies romantiques), il reste au finalement quelque chose de relativement sympathique à voir.

Une comédie qui m'a semblé un peu redondante, l'histoire est sympathique mais les gags m'ont vite lassé. J'avais l'impression que l'on tournait un peu autour du même thème sans originalité. J'ai bien aimé l'esprit de cette critique sociale qui montre une certaine société anglaise, et celle qui insiste sur la tyrannie du paraître. Etre une jeune femme célibataire qui a du mal à trouver l'âme soeur n'est pas un scénario original, mais dans ce film il prend une tournure "so british" assez amusante selon moi. En tous cas je ne le classerai pas dans la catégorie des grandes comédies britanniques, ni des grandes comédies tout court ! Mais cela permet de passer un moment en compagnie de cette sympathique Bridget Jones, sans plus.

Parfois un peu lourd dingue (y a pire), cette comédie joue bien son rôle : divertir. Quand on n'a pas envie de se prendre la tête, c'est plaisant .

Fade et niais j’accroche pas. C’est décevant car j’ai voulu le regarder depuis le temps que j’en entends parler mais franchement ce n’est pas ouf ...

Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans les deux premiers tiers du film. On sent que le matériau d’origine se prête mal à la dramaturgie du cinéma et on a du mal à croire à ce personnage censé être totalement seul et désespéré, mais qui met à peu près 30 secondes à séduire Hugh Grant et Colin Firth. Le scénario n’est pas très bien écrit et ni la réalisation ni le jeu de Zellweger ne permettent de sauver l’honneur. Dans sa dernière demi-heure, le film est bien ancré sur les rails du feel-good movie et ça fonctionne enfin (à condition d’aimer le genre). Tout ça reste quand même très moyen et bancal.

Un film qui fait un bien fou ! René Zellweger est extra dans son rôle.
Sans complexe, le film traite avec légèreté et douceur de sujets universels : la solitude, le manque de confiance en soi, la peur de vieillir.
C'est drôle et ça remonte le moral.

« Le journal de Bridget Jones » est un film de fille, réalisé par une fille et qui s'adresse à un public essentiellement féminin. Les rôles masculins (pourtant excellents) ne servant finalement que de « faire valoir » à la pétillante Renée Zellweger. Cette dernière bouscule tout sur son passage et prend un évident plaisir à bouleverser le quotidien d'une petite bourgeoise anglaise un peu « coincée ». Le résultat aurait pu se révéler maladroit, voire grotesque, mais la finesse du scénario donne à cette comédie un côté acide et une bonne dose de tendresse qui emportent immédiatement l'adhésion. De nombreuses scènes sont cocasses, très drôles et les réactions (souvent imprévisibles) de l’héroïne ne sont finalement pas si éloignées de la réalité. Du coup, elle en devient particulièrement attachante même pour l'homme des cavernes dont je suis l'humble représentant. J'adore !

"Le journal de Bridget Jones" est la grande surprise de l’année 2001. A tel point que cette comédie romantique américano-britannique totalisa un peu plus de deux mois d’exploitation en salles en France et rafla près de 50 millions de dollars de recettes rien qu’aux Etats-Unis. En fait, tous les ingrédients étaient réunis pour en faire un immense succès populaire, à commencer par la performance de Renée Zellweger : elle ne se contente pas de jouer Bridget Jones, elle EST Bridget Jones ! Une jeune femme blonde, âgée d’une trentaine d’année encore teintée des effluves d’une adolescence prolongée, mais immanquablement jolie à regarder tant elle respire la fraîcheur et la spontanéité. Oui une jeune femme dotée d’un postérieur autoproclamé gros comme le Brésil, exquise par ses maladresses et par son art et la manière de mettre continuellement les pieds dans le plat pour se fourrer dans des situations on ne peut plus grotesques et/ou terriblement embarrassantes (l’appel téléphonique de sa mère alors qu’elle est dans les bras de son apollon est particulièrement jouissif). Des défauts qui deviennent habituellement usants et pénibles à plus ou moins brève échéance, sauf que l’actrice les tourne à son avantage pour faire de son personnage quelqu’un d’irrésistiblement attachant. C’est là toute l’ingéniosité du scénario, lequel se distingue par une écriture pointue. D’abord la narration en voix off, qui a le don de dynamiser le récit en lui donnant un peps franchement très communicatif. D’ailleurs le ton est donné dès la première phrase : « tout a commencé le 1er janvier de ma 32ème année… de célibat ». Cette seule phrase suffit à accrocher d’emblée toute l’attention du spectateur, même si celui-ci ne s’attend à rien de spécial. Bien sûr, mieux vaut apprécier les comédies sentimentales. Dans ce cas, alors vous savourerez des constatations pleines de bon sens comme « la tenue qui fait tapisserie ». Encore fallait-il penser à cette comparaison, pourtant évidente. Et puis il y a cette magnifique phrase qui peut être vue comme à double sens : « voyons si Mark Darcy se laisserait tenter par un cornichon ». La mère de Bridget (superbe Gemma Jones) parle-t-elle vraiment des cornichons qu’elle a dans le plat ?... ou de sa fille ??? A voir son personnage aussi déjanté, aussi déluré, aussi… excentrique, le doute est permis ! Toujours est-il que j’ai vraiment trouvé le scénario remarquable dans son écriture. La preuve nous en est donnée quand Bridget se recommande à elle-même de ne pas fantasmer sur un certain type d’homme, et dans la seconde qui suit, c’est l’entrée en scène de Hugh Grant. Ce dernier retranscrit à merveille tout ce qui a été décrit, bien que nous les spectateurs et Bridget le découvriront au fur et à mesure du déroulé de l’histoire. Au moins, cela permet de montrer comment ce type d’hommes peut être manipulateur et néfaste. Cette comédie sentimentale fraîche et légère n’offre donc pas de réelle surprise en soi, mis à part quelques bons moments comme la bagarre entre les deux prétendants balancée au son de" It’s raining men" (version Geri Halliwell). mais elle surprend par sa qualité. La mise en scène est simple, sans artifices aucun, ce qui a le don de donner beaucoup d’authenticité à cette histoire. Je dirai même mieux : tout semble d’un naturel éblouissant, jusque dans la bagarre que je viens d’évoquer. Assurément cette comédie sentimentale fait du bien tant chacun peut s’identifier au personnage de son choix : que ce soit Bridget Jones en femme qui désespère de trouver l’amour avec ses quelques kilos en trop (moi franchement, je trouve qu’elle porte ces fameux kilos merveilleusement bien), que ce soit Daniel Clever en parfait goujat (Hugh Grant), que ce soit le père de Bridget (Jim Broadbent plus touchant que jamais), que ce soit la mère écervelée de Bridget (Gemma Jones), ou encore Mark Darcy en homme à l’éducation bien rangée et à la timidité paralysante, ou pourquoi pas Natasha (Embeth Davidtz) qui respire la bourge à plein nez. Et je ne parle même pas des amis de Bridget, des vrais ceux-là ! Non, vraiment je ne vois aucun défaut à ce film, déjà classé parmi les œuvres cultes, et je sais que j’aurai plaisir à retrouver les formidables mimiques de l’actrice principale et tout ce joli petit monde. En attendant, on peut prolonger un peu la fête en ne s’arrêtant pas à l’entame du générique de fin puisque quelques petites saynètes vous y attendent, pour certaines succulentes (les parents de Mark Darcy mais chuuuuuuut je ne vous ai rien dit hein !).

Une comédie divertissante, qui se laisse regarder sans ennui ... mais j'ai cherché en vain les moments comiques et l'héroïne m'a laissé indifférent (pas de sympathie particulière). Je peine à comprendre l'engouement autour de ce film.

drole doux qui relate une belle relaité quand une femme n a pas beaucouo d estime d elle ca donne une petite lecon de vie et qq abdos tellement c drole