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    Vortex
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    89 critiques spectateurs

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    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2022
    "Vortex" assez bien accueilli par la critique est un drame qui dégage une puissance émotionnelle forte . En effet le réalisateur Gaspar Noé habitué à nous proposer des œuvres chocs nous revient dans un film plus doux mais toujours aussi frontal, nous y suivons le déclin lent et vertigineux d'un couple âgé et de leurs fils avec des acteurs en états de grâce et authentique (Dario Argento,Françoise Lebrun et Alex Lutz) dans un film à la fois lumineux et mortuaire qui laisse ko le spectateur.
    Gauthier Altenbach1
    Gauthier Altenbach1

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2022
    "Vortex" est un film qui prend le contre-pied total et figure comme un intrus parmi la filmographie de Gaspar Noé , le mot intrus aurait tout aussi bien put être employé dans sont sens positif , mais malheureusement ce n'est pas le cas ici . Le métrage à tout de même pour lui la force d'abordé des sujets tabous et non moins intéressants , tels que : la maladie , la drogue , la sénescence , la mort . autours de se couple âgées gagné par la maladie et qui vivent leurs derniers jours dans leur appartement à l'instar d'un film comme " Amour " de Michael Haneke qui figure parmi les films favoris de Gaspar Noé et qui donc à du grandement inspiré de par son histoire et sa mise en scène ce Vortex ( même si ce dernier et évidemment en dessous du film de l'Autrichien ) Je crois que ce qui le trahi le plus , c'est véritablement son rythme . Vortex est lent , plat et ne décolle à aucun moment , L'émotion qu'il est sensé suscité ne s'est que trop peu manifesté en moi . Je lui imaginais au moins une apothéose final , qui n’est malheureusement restée qu’au stade d’imagination . Et malgré une photographie soigné , des couleur et des plans qui ont du sens , se fameux écran divisé en deux qui nous permet de voir une même scène sous de différents angles , un décore réaliste ( je pense même que certains objets qui peuplent l'appartement appartiennent réellement aux deux protagoniste ) certains détails aurait pu tout de même être évités ( comme l'équipe du film qui s'affiche de manière bien visible sur la vitrine d'un magasin par exemple ) ce qui me fait me dire que le film sent bien trop l'amateurisme comparé à un " Enter the Void " qui certes ne répondais pas au même besoins en terme d'images mais ont voit en tous cas avec Vortex que le budget injecté n'était pas de trop et que c’était sûrement une volonté artistique qui n’aurait pas eus lieu d’être .

    L'ont peut aisément faire tout de même le constat que Noé à voulut tenté quelque chose , quelque chose de plus mature sortis des ses carcans cinématographiques habituelles , s'éloignant des lumières et cuts épileptiques , des mouvements de caméra à tout va , et de bien des éléments qui faisait sa signature . Ce film aurait put être un petit joyau , une petite pépite de bouleversement , mais il n'a pas eus l'effet escompté .
    Sabine
    Sabine

    9 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2022
    Un film qui fait mal... Sans provocation mais sans concessions. Bien sûr j'ai pensé à The Father et Amour... Mais le registre est différent. Plus encré dans la tristesse de la réalité. On est presque dans du documentaire. La déchéance est montrée dans toute sa terrible cruauté mais sans exagérations. "On est bien peu de chose" nous dit en introduction la chanson de Françoise Hardy, et tout le film nous le démontre... La maladie, la vieillesse, la détresse, la tendresse, l'isolement, le désespoir, l'inexorable... Tout est là, plus que palpable, montré sans fards. Jusqu'à la disparition totale. Que restera-t-il de nous : Rien ! Un appartement vide ! Et c'est tellement vrai...
    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    64 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 avril 2022
    A fuir. Est ce une mauvaise blague . Heureusement que j'ai ma carte abonnement car exceptionnellement je mets 0.5 étoiles . Du jamais vu pour moi.

    J'ai quitté la salle au bout de 30 minutes.

    Comment voulez vous accrocher des spectateurs avec 0 dialogue pendant les trente première minutes. Et avec bien sûr aucune musique . Quitte à bien ennuyer le spectateur autant le faire jusqu'au bout

    On voit le quotidien de deux personnes âgées
    faire leurs vies mais sans aucun intérêt. Sujet mal traité.

    Film d'art et d'essai ok sur le principe. Mais respectez quand même le spectateur qui est venu pour se divertir. Soit vous faites un vrai film soit un documentaire mais faut choisir. Clairement c'est raté désolé.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2022
    Noé est un cinéaste de l'expérience et du sensoriel, et c'est pour ça que je l'aime (et continuerai à l'aimer). Son procédé du split-screen qu'il maîtrise ici à la perfection permet au spectateur de réaliser son propre "rêve dans le rêve" et certaines images évoquent mème Bill Viola. Si je souscris totalement à sa vision du couple qui n'est qu'une addition de deux solitudes le naturalisme du film, sa longueur et son improvisation revendiquée m'ont totalement ennuyé, perdu. Et "scusi" maestro Argento j'ai eu des fois du mal à vous comprendre. La fin est superbe et nous renvoie à une douleur qu'on a connu ou que nous connaîtrons un jour mais la vision de ce film reste aussi éprouvante que la dégénérescence qui nous attend tous.
    Charley Martin
    Charley Martin

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2022
    « La vie est une courte fête qui se termine bientôt »

    Gaspard Noé réalise un long-métrage en apparence antinomique à sa filmographie, mais qui sera finalement son film le plus violent.

    Les deux pontes du cinéma européen, Dario Argento et Françoise Lebrun, incarnent avec justesse un couple de septuagénaires dont l’amour et la vie toute entière se délitent avec l’âge et l’apparition de la démence. Leur fils, joué par l’orléanais Alex Lutz, est aspiré dans ce huis clos où il tentera de rassembler et d’aider ses parents.

    La séance commence, un silence s’impose immédiatement dans la salle, et après une première demi-heure poussive, les scènes s’enchaînent avant de terminer sur un magnifique final tant émotionnel que visuel.

    Le splitscreen comme choix de réalisation permet de matérialiser cette perdition avec la vie à deux et le monde réel, tout en dynamisant le film. Gaspard Noe nous montre encore une fois ses talents de mise en scène.
    Le réalisateur franco-argentin fait taire les critiques sur son cinéma qui est parfois qualifié de trop dystopique, choquant et gore en nous apportant un film sur un thème émouvant, la fin de vie, sujet qui n’en demeure pas moins très violent.

    Un beau film à voir si l’on est prêt à dépasser ses premières minutes assez lentes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 avril 2022
    Probablement un chef d’oeuvre, le chef d’oeuvre de Gaspar Noé. Délaissant la provocation et le sulfureux, Noé filme dans sa réalité la plus crue la déchéance d’un couple âgé liée à la maladie et à la vieillesse. Nul sensiblerie, nul pathos mais un réalisme assumé servi par une écriture cinématographique d’une rare inventivité. L’écran est en quasi-permanence partagé. Ce qui paraîtrait long et lourd dans un plan unique prend ici une autre dimension, presqu’une autre vie, encore que cette vie soit peuplée du seul dérisoire d’un quotidien abîmé où chacun des deux protagonistes en est réduit à vivre sa solitude de son côté, sous le même toit. Tout est juste dans ce film, même s’il ne faut surtout pas aller le voir si l’on a des tendances dépressives. L’épouse incarnée par Françoise Lebrun vit dans son monde, avec de rares moments de lucidité, dans une sérénité qui n’est probablement qu’apparente. Lui vit dans ses souvenirs, dans la brillance intellectuelle de son passé, réduit à écrire sur le papier quelques idées d’une affligeante banalité. Son « rêve dans le rêve » n’est là que pour lui montrer qu’il ne rêve plus, ce qu’il n’est plus en mesure de percevoir, figé entre ses piles de livres qui encombrent le moindre espace de l’appartement, qui ne sont plus ouverts depuis longtemps et qui ne le seront jamais plus. Le personnage du fils, drogué qui a toutes les difficultés à se maintenir à flots et pour essayer de soutenir ses parents, est joué par un Alex Lutz remarquable dans un rôle particulièrement difficile. Le diaporama final sur l’appartement qui se vide est terrible, c’est une mise en perspective effrayante sur le peu de choses que nous sommes, comme le chante en introduction du film l’encore toute jeune Françoise Hardy, sublime beauté dans cet univers où, à l’image de la rose qu’elle évoque, tout va se dégrader et se fondre, ce que symbolisera une image qui en quelques secondes va perdre toute couleur et tout relief. On sort groggy de ce film. Pour qui voudra un jour filmer la déchéance liée à la maladie d’Alzheimer, il y aura un avant et un après Gaspar Noé.
    AS69
    AS69

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2022
    Film sensible et magnifiquement interprété sur la vieillesse et l'amour. Sur la détresse et le désarrois face à la maladie et le déclin, sur les vies vécues en parallèle et pourtant ensemble d'un vieux couple. Le principe de double cadre et d'écran soluté permet cette vision et compréhension du trouble dans lequel sont les personnages : ensemble mais séparés.
    A voir absolument.
    SarahDevot
    SarahDevot

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 avril 2022
    Pas mal pour un gaspard noé mais en meme assez pretentieux dans le traitement du sujet. J'attends toujours qu'il fasse un film sensible.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 avril 2022
    Vortex : Gaspar Noé. 2022 🎥

    Sortie le 13 avril 2022

    Découverte du nouveaux film de Noé

    Le fameux VORTEX . Une seule chose à dire .

    INCROYABLE

    Le film nous plonge au cœur d’une famille déchirée par la maladie, l’incompréhension la plus totale, la folie également s’emparant d’un des personnage, la détresse puis la mort .

    Ce film parlera à tout le monde , on peut tous être concerné d’une façon ou d’une autre par la situation représentée dans ce film qui nous montre à quel point la vieillesse est le chemin vers un autre monde et les difficultés qu’elle engendre pour les différents protagonistes : le couple mais pas que…

    Des passages durs, des moments
    d’angoisse, l’isolement, la peur qui nous domine, l’incapacité de changer quoi que ce soit. Un film dur poignant mais mature.

    Gaspar nous montre un renouveau du genre .

    Ce film est tout public ! Personnellement, pour l’avoir vu, je pense qu’il aurait mérité un avertissement afin de ne pas traumatiser le jeune public : deux trois scènes m’ont terriblement marqué ! Et à mon sens même pour un public de 12/13 ans je le trouverai limite voir inadapté.

    Âme sensible s’abstenir.

    8/10
    Marko P
    Marko P

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2022
    Vortex de Gaspar Noé rappelle un peu Amour de Haneke mais sous une forme beaucoup plus hyperréaliste et quasi documentaire. 2h20 avec un couple en bout de course dans leur appartement qui contient toute leur vie et leurs souvenirs. Elle s’enfonce dans les méandres de la démence et il a le cœur fragile. Le film nous fait vivre ce chemin de croix et cette souffrance morale de chaque instant, malgré quelques moments de respiration, sous le regard impuissant de leur fils. On pourrait se dire «Et alors? Est-ce que ça suffit à faire un film? ». À mon avis la réponse est oui. Car si le dispositif en split screen surligne le sentiment de solitude de chacun, il amplifie aussi les gestes de rencontres, d’apaisement, d’amour. Quand on est confronté à l’effacement progressif d’un proche ce film peut paradoxalement faire du bien car il montre tout ce qui reste d’humanité dans chaque fragment de rituel quotidien et la nécessité de préserver jusqu’au bout l’environnement qui nous constitue. Un appartement qui se vide pour un départ en EHPAD ou une bascule vers la mort est une âme qui s’envole. Les derniers plans du film sont magnifiques et terribles. Un peu comme dans Le chat de Pierre Granier-Deferre. Le trio d’acteurs est sublime. Dario Argento notamment est étonnant. Et on ne peut qu'espérer que tout ça ne soitVortex de Gaspar Noé rappelle un peu Amour de Haneke mais sous une forme beaucoup plus hyperréaliste et quasi documentaire. 2h20 avec un couple en bout de course dans leur appartement qui contient toute leur vie et leurs souvenirs. Elle s’enfonce dans les méandres de la démence et il a le cœur fragile. Le film nous fait vivre ce chemin de croix et cette souffrance morale de chaque instant, malgré quelques moments de respiration, sous le regard impuissant de leur fils. On pourrait se dire «Et alors? Est-ce que ça suffit à faire un film? ». À mon avis la réponse est oui. Car si le dispositif en split screen surligne le sentiment de solitude de chacun, il amplifie aussi les gestes de rencontres, d’apaisement, d’amour. Quand on est confronté à l’effacement progressif d’un proche ce film peut paradoxalement faire du bien car il montre tout ce qui reste d’humanité dans chaque fragment de rituel quotidien et la nécessité de préserver jusqu’au bout l’environnement qui nous constitue. Un appartement qui se vide pour un départ en EHPAD ou une bascule vers la mort est une âme qui s’envole. Les derniers plans du film sont magnifiques et terribles. Un peu comme dans Le chat de Pierre Granier-Deferre. Le trio d’acteurs est sublime. Dario Argento notamment est étonnant. Il ne reste plus qu'à espérer que tout cela ne soit qu'un "rêve dans un rêve" comme ils le disent au début du film en citant Edgar Poe.
    Pierru M
    Pierru M

    21 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2022
    Je suis un adepte de Gaspar Noe pour son cinema hors norme mais depuis son dernier film je suis moins fan. Enter The Void était monumental son meilleur film.. celui si est son moins bon. Peut être trop calme mais malgré tout touchant.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    173 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2022
    un film étrange comme toujours et brutal comme le fait gaspar noé
    un film sur la maladie alzheimer , pour la vie , pour le respect de chacun , pour nos ainés , un moment difficile pour les proches ,pour la dignité un film humain et puissant
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2022
    Chaque œuvre de Gaspar Noé est une expérience, souvent traumatisante, parfois à base de provocation et d'images hallucinées. Vortex se place dans un registre différent, dépouillé et faussement documentaire, mais ce qu'il exige du spectateur est immense, dans cette étude au noir qui ne laisse aucune place à la fantaisie. "On est bien peu de chose" (Mon amie la rose) interprète une Françoise Hardy juvénile, en ouverture du film, mais c'est bien son seul moment apaisé. D'emblée, le procédé du split screen divise l'attention : il n'est pas sûr qu'il soit bien utile, se dit-on, avant de se raviser et de comprendre qu'il est un moyen de montrer deux personnes, qui forment un couple depuis longtemps, qui s'isolent de plus en plus dans leur propre univers malade. Ce véritable crépuscule des vieux, dans la violence d'une dégénérescence annoncée, prend à la gorge et ne se desserre jamais, y compris quand le fils, irresponsable, daigne visiter ses vieux parents. Jusqu'au bout, Gaspar Noé maintient la note dans une atmosphère irrespirable que l'on ne peut comparer qu'à Amour de Haneke, auquel il n'est pas interdit de penser. Dans un rôle dément, c'est le cas de le dire, Françoise Lebrun dépasse l'entendement, niveau auquel ne saurait prétendre Dario Argento, dont le manque d'expérience d'acteur se fait parfois sentir. Quant à Alex Lutz, il élargit encore sa palette dans un rôle complexe dont il se tire bien. Certains cinéphiles, pour le moindre film marquant, utilisent le terme galvaudé de "claque." Et Vortez, ce serait quoi, alors ? Un KO assené par les poings de Mike Tyson ?
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