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    Vortex
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    3,6
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    89 critiques spectateurs

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    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    13 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2022
    Très belle mise en image du lien entre la vie et la mort. C'est plutôt déprimant mais c'est un très bon film !
    jean D.
    jean D.

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mai 2022
    Absence de sens. Bons interprètes (ce qui pourrait paraître paradoxal, mais on sent qu’ils ont un savoir-être).
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2022
    Le film suit le quotidien d’un couple âgé de parisiens au sein de leur appartement. Elle, psychanalyste à la retraire est confrontée à une démence de plus en plus omniprésente et Lui, critique de cinéma s’attèle à son nouvel ouvrage quelques mois seulement après avoir été victime d’un AVC.

    Après le stroboscopique Lux Æterna (2020), Gaspar Noé est de retour avec cette fois-ci, un film bien plus grand public qu’à son habitude. Un film difficile mais à l’exercice de style particulièrement intéressant et soigné. Vortex (2022) est une plongée dans la dégénérescence du cerveau, où la vieillesse et la démence viennent mettre à mal l’amour qui unit ce couple.

    Le réalisateur a eu la brillante idée de filmer ces deux âmes en peine (noyées dans le capharnaüm qui leur sert d’appartement) avec deux caméras et en scindant l’écran en deux (durant toute la durée du film), comme pour mieux nous montrer à quel point ces deux êtres souffrent et luttent chacun de leur côté. En utilisant le split-screen, le cinéaste renforce à la fois la défaillance mentale et le côté labyrinthique du lieu où ils vivent, comme s’ils étaient tout deux en train de se perdre dans leurs propres souvenirs.

    Le film ne laisse clairement pas indifférent, il est rude et déprimant, impossible de ne pas repenser à des œuvres telles que Amour (2012) de Michael Haneke ou plus récemment The Father (2021) de Florian Zeller. Gaspar Noé se démarque complètement de ses réalisations précédentes pour une œuvre à la fois intimiste et proche du documentaire, le tout, magnifiée par un très beau trio d’acteurs (Françoise Lebrun, Dario Argento & Alex Lutz). Seule ombre au tableau s’il en fallait une, à savoir le rythme du film, d’une lenteur assommante (à contre-pied de ses précédents films).

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Kino 28
    Kino 28

    6 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2022
    Difficile à juger. Il s'en dégage un sentiment étrange de malaise face à une vieillesse présentée de la façon la plus crue. Sans divertir, le film laisse une trace émotionnelle et dérange. L'expérience vaut la peine mais il faut être solide.
    Nicolas.A
    Nicolas.A

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2022
    Habitué des titres courts, « Vortex » est une tornade de mélancolie et de sagesse proposée par Gaspard Noé pour son dernier film.
    Narrant le quotidien d’un couple de seniors parisiens (interprétés par Dario Argento et Françoise Lebrun), l’une ancienne psychiatre, l’un plutôt penché cinéma et écriture toujours actif, la caméra ne quitte pas un instant les deux personnages.
    Le réalisateur à fait le pari d’une image scindée en deux, afin de suivre au même moment les acteurs de ce huis-clos, que l’on observe, presque avec gêne, tant l’intimité nous est ouverte. Cela vous rappellera sans doute l’émission culte « strip tease », émission connue pour ne pas intervenir durant son tournage auprès des personnages.
    On assiste alors, durant deux heures trente, à la dégringolade du couple, dont la relation s’étiole, par un début de maladie d’Alzheimer qui touche le personnage de Françoise Lebrun.
    Leur fils, interprété par Alex Lutz, nous prouve encore une fois le talent dont il excelle dans les films dramatiques, car c’est bien de la vieillesse et de l’isolement qui sont abordés.
    Que ce soit le fils, le père ou la mère, aucun d’eux n’est capable de se comprendre, et d’accepter le fait que le temps les sépare de plus en plus, en les faisant souffrir un peu plus chaque jour.
    Il est difficile de ressortir de ce film sans avoir été impacté par son récit, certes muet mais pourtant tellement parlant de par la sincérité de ce trio d’acteurs, qui souffre chacun à sa manière, mais aussi par le sujet, encore tabou, de la fin de vie.
    Un rappel que la vie, c’est aussi la colère, la folie, la maladie et la mort.
    Kaja Marie Funk
    Kaja Marie Funk

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2022
    C’est un bon film, ça en vaut la peine. Il reflète la vraie vie, l’utilisation de la lumière était très bonne ainsi que les acteurs. Touchant et fait réfléchir!
    Icare64
    Icare64

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2022
    Psychologiquement difficile, oppressant. Belle performance de garder son public jusqu'au bout, avec un sujet traité sans concessions.
    P ow HFT
    P ow HFT

    1 abonné 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2022
    Eprouvant, c' est ce que j' ai ressenti en sortant de la salle : Alzheimer, la maladie, la vieillesse, la drogue, la fatigue, la mort. l' écran séparé en deux oblige à porter l' attention sur ce couple (Françoise Lebrun est incroyable) en fin de vie. Les images de la mort sont remplies de froideur et d' émotion, le diaporama final est cruellement réel et efficace...
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2022
    Lui (Dario Argento, le pape du giallo italien qu’on avait plus souvent vu derrière la caméra que devant) a quatre-vingt ans et a été victime trois ans plus tôt d’un accident vasculaire qui menace de se répéter ; mais il garde sinon le pied ferme et la tête claire. Elle (Françoise Lebrun, l’égérie de Jean Eustache), ancienne psychiatre, a deux ans de moins que son époux mais est frappée d’un Alzheimer qui ne veut pas dire son nom. Ce couple habite un appartement labyrinthique du vingtième arrondissement parisien. Leur fils (Alex Lutz), un ancien toxicomane qui essaie tant bien que mal de décrocher, ne peut qu’assister impuissant à leur lente déchéance.

    Gaspar Noé est un réalisateur qui ne laisse pas indifférent. On aime ou on déteste son cinéma coup de poing, volontiers provocateur, parfois un peu gratuit. Qui a vu "Irréversible" , la description brutale d’un viol en treize plans antichronologiques, s’en souvient à jamais. "Enter the Void", "Love" ou "Climax" ne sont pas loin d’avoir eu sur moi le même impact. Critiquant "Love", j’écrivais il y a cinq ans : « (…) il y a dans le cinéma de Gaspar Noé, qu’on l’aime ou pas, un dynamisme, une urgence, une ambition qui forcent l’admiration. Loin des « petits » films français pleins d’une ironie souriante, sitôt vus sitôt oubliés, Gaspar Noé ose traiter des sujets ambitieux. Tant pis s’il s’y fracasse. » Je pourrais au mot près dire la même chose de ce Vortex.

    De quoi s’agit-il ? Du même sujet que celui traité avec la maestria que l’on sait par Michael Haneke il y a dix ans dans "Amour" : un couple aimant, au crépuscule de sa vie, dont l’épouse lentement perd la tête face à son mari impuissant. Cette histoire a déjà été racontée dans un film couvert de prix : palme d’or à Cannes, cinq Césars, dont celui du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur acteur, de la meilleure actrice, et l’Oscar du meilleur film étranger. Qu’y ajouter ? L’ombre portée d’Amour pèsera toujours sur Vortex et l’éclipsera à jamais.

    Gaspar Noé, qui est un petit malin avide d’innovations formelles, utilise un procédé original pour filmer son histoire : le split screen. On voit deux images à l’écran filmées par deux séries de caméras : l’une s’attache à lui, l’autre à elle. Quelle est l’utilité de ce procédé, sinon celle de pouvoir afficher une originalité à tout prix ? Montre-t-il que ces deux vieillards évoluent dans deux univers séparés que rien ne réunira jamais plus ? Ce n’est guère évident, sachant qu’ils passent leurs journées ensemble à se croiser et à se recroiser.

    "Vortex" dure deux heures et vingt deux minutes. C’est beaucoup. C’est trop. Au bout de quelques minutes, à suivre l’héroïne dans ses errances dont on comprend vite qu’aucune logique ne les guide plus sinon le chaos d’un cerveau déréglé, on se dit que le film sera long. Très long. Trop long. Quelques rebondissements viennent le relancer au bout d’une heure, notamment l’irruption de leur fils – au risque, dans deux séquences où on le voit loin de l’appartement parental, de nous faire perdre de vue ce qui aurait dû rester le seul lieu et le seul sujet du film. Mais "Vortex" n’en reste pas moins exténuant. Au point de se demander si Gaspar Noé n’a pas voulu avec sadisme épuiser notre patience. Tout comme il ne veut rien nous épargner avec tous ses détails scabreux d’une issue que l’on sait par avance fatale à son récit.

    Arrivé à ce point de ma critique, je devrais logiquement la solder par une note assassine. Pourquoi trois étoiles alors à ce film dont je viens de dire qu’il plagiait le chef d’oeuvre de Haneke, que son split screen était m’as-tu-vu, que sa durée était exténuante ? Parce que, malgré tous ses défauts, "Vortex" et le cinéma de Gaspar Noé demeurent envers et contre tout un cinéma cent fois plus exigeant, dérangeant, novateur que le tout-venant dont Canal Plus – qui l’a produit – nous abreuve à longueur de semaines.
    Lise Clavi
    Lise Clavi

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2022
    Un appartement parisien, deux personnes âgées et des images à caractère mémoriel. Les cuts ponctuels des premiers plans de Vortex nous donnent l’impression d’assister aux scènes d’un récit qui appartiennent déjà au passé. Les noms des acteurs apparaissent accompagnés de leurs dates de naissance face à un mur de pierre – tombale. Alors que le noir et blanc du couple endormi sur leur lit accentue la dimension datée de l’image, la femme (Françoise Lebrun) se réveille. Une bande verticale coule lentement le long de l’image (le fluide d’un vortex ?) et viendra scinder l’écran en deux jusqu’à la fin du film. Dès lors nous comprenons qu’il y a un avant et un après, la séparation matérialisant la propagation de la maladie du personnage féminin. La couleur réapparaît progressivement et la vie reprend, pour un moment.

    Lors de la présentation du film à Nantes, Gaspar Noé affirmait que malgré sa classification, Vortex est son film le plus violent. Précisons tout de même que pour ce cinéaste qui dépeint habituellement la violence physique à l’écran de manière crue, transparaît ici une forme de violence psychologique. Outre la capacité à filmer les derniers temps d’un couple avec authenticité, nous pouvons sur ce dernier point rapprocher Noé d’Haneke, qui réalisait Amour il y a dix ans.

    Le sujet de Vortex et son traitement tendent presque vers le documentaire. Le temps du récit est lent, à l’image du rythme de vie des personnages. La vielle femme et son mari (Dario Argento) cohabitent, ils se croisent, ils errent tous les deux comme des âmes perdues ou des fantômes dans leur maison. Les interactions au sein de cette famille semblent être prises sur le vif (même si le manque de dialogues écrits atteint peut-être ses limites dans le jeu de Dario Argento). Les contours des deux images sont-ils ceux des montures d’une paire de lunettes que Noé aurait offert à chaque spectateur, afin d’y voir tous une même réalité ? Si le cinéaste capte avec adresse deux visions du présent, deux perceptions d’un même moment, le procédé permet également de matérialiser l’absence avec virulence.

    La perte, la mémoire, la trace. À l’image de la rose, fragile et éphémère, toute mémoire ou tout objet de mémoire sont-ils voués à la disparition ou à l’oubli ? Les objets disparaissent au fur et à mesure du temps, comme fane une rose. Les images restent. Alors qu’on ne peut éternellement conserver les souvenirs du passé dans leur matérialité, alors que nos traces s’effacent, le cinéma transcende, quant à lui, l’éphémérité de l’humanité.

    Plus de critiques : http://analise.fr
    Antoine L.
    Antoine L.

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2022
    On sait que Gaspard Noé aime montrer le pire chez l’homme. En espérant peut-être qu’en nous le montrant, nous ferons tout pour l’éviter ? Cela marche pour moi, j’aime la plupart de ses films car j’en sors touché et changé. Sur la forme, sa réalisation nous plonge directement dans chaque scène, rendant même certaines étouffantes. Une telle sensation de surcharge, physique dans cet appartement débordé, mentale chez les 2 personnages principaux et le fils.
    Le grand parti pris est aussi au niveau de cette division de l’écran, exacerbant la prise en compte de l’individualité dans le couple. Cela participe également à cette sensation pesante, tout le long du film, nous obligeant à analyser 2 films en 1 et challengeant notre mental. La simplicité des plans et la lenteur sont d’ailleurs nécessaire pour pouvoir suivre ce split d’écran qui demande cette double attention.
    Comme Love, un des principaux axes du film reste le couple. Le désastre d’un couple auquel mène la détresse individuelle.
    spoiler: Un vieil insécure qui a participé à noircir la vie de sa femme, que l’on supposait fragile et innocente, devenue apeurée et inexistante. Egocentré, moralisateur, avec une vision pour le moins noire et insécure du monde, à tendance mensongère et donc pernicieux. Quant à sa femme, comment ne pas y voir une grosse critique envers les psychiatres, souvent plus fous que leurs patients et leur obsession médicamenteuse/drogue, sans rechercher les vraies sources des névroses, et encore moins en eux-mêmes. Dans un même temps, une tendresse est présente, qui garde le lien entre eux malgré ces journées partagées invivables. Mais l’on voit vite que ce lien est principalement dû par un manque affectif extrême chez lui, qu’il essaie de combler également via sa seconde relation. Elle, dans un niveau d’inconscience important du à sa maladie, alors qu’ils ne partagent plus rien, à part leur lieu de vie commun.

    Mais l’on ressort tellement vivant de ce film.
    C’est un Hymne à la vie. Un « Profitez de la vie, avant d’être vieux séniles. » Et surtout, après Love, un petit rappel sur l’importance de certains choix, en particulier celui du bon compagnon de vie, au risque de faire nôtre ses névroses
    José Perez
    José Perez

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2022
    - Très joli film sur la vieillesse puis la fin de vie, au réalisme presque insoutenable. Le temps passe sans peser pour un sujet difficile et que nous hésitons à regarder de face . Les acteurs, intenses mais cependant naturels, retiennent l' attention du spectateur et le bouleversent . Les décors sont à l' image des tourments psychologiques qui correspondent à cet âge .
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2022
    L’histoire d’un vieux couple malade filmée de manière très originale. C’est bouleversant. On y suit l’alzheimer de la femme qui bouleverse autant la vie de son mari, lui aussi affaibli que celle de son fils qui tente de s’occuper d’eux. Un sublime film sur la vieillesse et la fin de vie.
    Arthus27
    Arthus27

    92 abonnés 562 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 avril 2022
    Une fois de plus, Gaspard Noé nous propose un film radical dans le fond comme sur la forme. De fait, il en laissera plus d'un sur le côté.
    Habituellement intéressé par ce que propose le réalisateur, je n'ai malheureusement pas été emporté par Vortex. Sur la forme, le dispositif du split screen (qu'il avait testé dans Lux Æterna) est réussit, et permet de garder l'attention du spectateur malgré un rythme très lent.
    En revanche, alors que le film suit un couple vieillissant et déclinant, il m'a été impossible d'être investi émotionnellement pour ces personnages. D'un côté, la mère bascule très tôt dans la démence (probable Alzheimer), avant même que le personnage ne soit caractérisé, ce qui empêche de véritablement s'attacher à elle. De l'autre, le père est véritablement exécrable (avec sa femme, avec son fils...) et devient de plus en plus insupportable à suivre au long du film... Seul le personnage du fils, brillamment interprété par Alex Lutz, parvient à montrer son humanité et à nous toucher.

    Reste donc un film de 2h22, dans lequel on assiste au déclin d'un couple pour lequel il est difficile d'éprouver la moindre empathie. Et c'est long 2h22....
    Cécile D
    Cécile D

    44 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2022
    Film sur des vieux avec une fraicheur de réalisation et une profondeur qui ne laisse pas indifférent. Encore une fois Gaspard nous livre du grand cinéma. 2h30 que je n'ai pas vues passer ! Grands acteurs de surcroit.
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