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    Peter von Kant
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    2,8
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    137 critiques spectateurs

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    Antoine
    Antoine

    31 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2022
    L'histoire en elle-même est sans intérêt par contre la mise en scène et la réalisation sont d'une très grande qualité et les acteurs au même niveau! Pour le plaisir des yeux!
    Ufuk K
    Ufuk K

    515 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2022
    "Peter von Kant" présenté lors du Festival de Berlin cette année est un drame romantique original. En effet j'ai eu quelques difficultés au démarrage à cause du ton théâtral des acteurs , puis François Ozon à mis en place un savant huis clos amoureux décrivant très bien l'infime frontière entre amour et haine dans une ambiance kitsch des années 1970 sympathique égratignant au passage l'hypocrisie du monde du cinéma et des acteurs en états de grâce ( Denis Ménochet, Isabelle Adjani et la révélation Khalil Gharbia ).
    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2022
    C’est difficile de critiquer un auteur qui de toute évidence est amoureux du cinéma. La forme et le fond s’interpénètrent. Qu’il plaise ou pas, il est honnête envers lui-même et envers l’art. —François Ozon est celui de "Huit Femmes", ou "Été 1985".
    L’auteur reprend ici le film de Fassbinder (cinquante ans après) intitulé "Petra von Kant". Il en masculinise tous les personnages —sauf la diva (Isabelle Adjani). C’est amusant (mais sans plus) de constater que l’actrice qui jouait la greluche du personnage principal en 1972 (Hanna Schygulla) joue aujourd’hui la mère du personnage principal (Denis Ménochet). Ça doit faire partie des petits plaisirs de François Ozon. C’est plus touchant de constater que la diva (Adjani) fredonne dès le début "Jeder tötet was er liebt" (Oscar Wilde), chanté par Jeanne Moreau dans le dernier film de Fassbinder "Querelle" (1982). Car c’est le cœur du sujet du film finalement —"chacun tue l'objet de son amour".
    Denis Ménochet est remarquable dans ce rôle du personnage principal. Il interprète à merveille le rôle du je, je, je... prompt à se définir comme une victime, alors qu’il est juste injuste, égoïste et immature. Tous les autres ânonnent (ou récitent, comme on veut), y compris Isabelle Adjani. Stéphane Crépon, plutôt inconnu, est excellent dans son rôle de taiseux maltraité et sans doute amoureux, tout en regards —le personnage repose d’ailleurs vraiment les oreilles aux côtés des dingues qui ne cessent d’avoir quelque chose à dire —de fait, c’est le côté théâtral de ce film, où tout le monde a quelque chose à dire et déclamer en permanence —côté qui peut finir par agacer.
    Pour ces dernières raisons, l’émotion ne naît pas au cours de ce film. Mais est-ce une tare ?
    A.G.
    Papacroyable
    Papacroyable

    2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juillet 2022
    Les acteurs sont bon (encore que adjani on se demande si elle ne pense pas à autre chose pendant qu' elle joue ici) mais le malheurs d'un type nanti avec un certain pouvoir (la distribution pour son prochain film) plus ou moins sado qui se désespère de ne pas être aimé comme il le voudrait, selon même ses fantasmes, ou qui s'accroche désespérément a sa propre jeunesse ... Vraiment on s'en fout . je me suis ennuyé ...
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juillet 2022
    Le plus présent à l'affiche par chez nous, c'est bien sûr ce François Ozon, qui est loin de poser sa caméra. Il n'est pas le plus incisif, mais il est toujours stimulant de baigner dans son aura, qui interpelle par bien des manières. Avec quasiment un film à l'année, il nous revient cette fois avec une adaptation libre de la pièce de théâtre « Les Larmes amères de Petra von Kant », où son auteur Rainer Werner Fassbinder l’a également porté sur grand écran, cinquante ans plus tôt. Il renverse ainsi le contexte, en passant de la mode au cinéma et donc d'y incorporer un commentaire miroir sur le cinéaste allemand. Le rapport à la fiction passe également par l’étrangeté des lieux, où les trois hommes qui y circulent sont, soit sourd, soit muet, soit aveugle.

    Nous découvrons un Peter (Denis Ménochet) fatigué, au lit bien assez tard et qui se balade rarement sans un verre de gin tonic à la main. Il traîne également une maladie des plus ardentes, qui le condamne à aimer plus qu'il n'en faut. Ce cinéaste ne sera vu que par le prisme de son quotidien confiné, dans un appartement modeste de Cologne, aux côtés d'un homme à tout faire, Karl (Stefan Crepon). Il le méprise ainsi dans chaque ordre qu'il impose à celui qui ne prononcera pas un mot de tout le récit. Pourtant, il sera possible de s'identifier et de calquer les émotions du spectateur sur ce personnage, qui n'est pas muet pour autant et qui peut également laisser sortir la vérité de sa bouche. Leur complicité indique déjà tout un univers qui les sépare et les rapproche, non pas par la musique, mais bien par l’ivresse et la sensualité.

    Le portrait du cinéaste s'affine ainsi à travers les relations qu'il cherche à entretenir ou à détruire. Entre l'omniprésence de Karl, à ne pas confondre avec de la bienveillance, le soutien superflu de Sidonie (Isabelle Adjani) et de sa mère (Hanna Schygulla), son regard ne fait que se tourner vers Amir (Khalil Ben Gharbia). Il se rapproche ainsi de ce jeune homme, qu'il aide à s'élever au sommet de son art, celui qu'il maîtrise derrière l'endurance de son secrétaire de poche. Mais la confusion et la folle histoire d'amour et de désir qu'il va chercher à alimenter en perversité va bouleverser sa vie en huis-clos. Le décor suffit déjà à l’orienter dans une démence qui le conduit à la ruine et au désespoir. Il affiche l’ego hollywoodien et cocaïné de son ancienne comédienne en tête de lit, de même que celui d’Amir, qui prendra finalement plus de place que prévu, ce jeunot qui ne parvenait pas à décortiquer sa crevette.

    Un jeu de domination prend place, où Amir passera de la convoitise à une bombe à retardement. Le metteur en scène est alors fasciné par la décadence du héros, qui flirte avec les sentiments d’autrui, avec un soupçon de jalousie qu’on lui accorde volontiers, sachant toute la mélancolie qu’il canalisera tout au long de sa chute. « Peter Von Kant » n’est pas inintéressant, mais pourra en froisser plus d’un, parmi lesquels reconnaîtrons aisément les ficelles d’un récit qui n’a rien à cacher. La théâtralité du jeu fait que l’on porte essentiellement notre attention sur les comédiens, prodigieux un certain temps, avant bien sûr de tomber dans les travers un peu trop académiques pour que l’on en extirpe toute la cruauté des liens qui se déchirent. Ozon aura sans doute été plus à l’aise dans le décor des « 8 Femmes », un bon équilibre entre la folie et l’ironie.
    Grego2108
    Grego2108

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 juillet 2022
    Quel intérêt que ce film? Mauvais acteurs, réalisation inexistante, aucun plaisir pour un entre soi. Les spectateurs ne sont pas dupes: l'un des plus gros bides d'ozon au Box-office. Mieux vaut revoir les Fassbinder sur Arte.tv.
    miouze
    miouze

    53 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juillet 2022
    Insupportable ce film ...
    Menochet : le 1er quart d'heure on se dit "Waouh... quel acteur !" Puis "Pfff, c'est bon là..." , puis "Ras-le-bol maintenant !" . Il faut dire que pendant tout le film ce Peter von Kant hystérique ne fait que hurler et chialer, chialer et hurler... Que de simagrées !
    Adjani : lisse, dans les 2 sens
    En revanche, Stefan Crepon, qui joue le discret Karl, invisible majordome corvéable à souhait et faisant littéralement partie des meubles, est hypnotique et incroyable d'expressivité. Pas un mot prononcé et pourtant tout le panel des expressions du lexique y est passé, juste avec son visage, bravo.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Du mauvais théâtre filmé, pour des intentions peu claires, et ce film pour quel public ? Je n'ai vu aucun film de RWF, et ce côté faussement torturé, m'horripile au plus haut point.
    RWF est oublié, il suffit de lire les autres commentaires pour s'en rendre compte ! L'époque n'est plus la même qu'il y a 50 ans...
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    A quoi sert ce film ? C'est long, maniéré, sans réelle substance. En somme : le énième exercice de style d'Ozon, me dira t'on. On ne ressent rien, et Ozon semble décidément incapable de transmettre le début du commencement d'une émotion, comme si ça lui faisait peur de montrer un peu de tripes. Ménochet s'en sort plutôt bien sans être exceptionnel non plus (il hésite entre l'incarnation qu'il semble souhaiter jouer et la distanciation qu'affectionne tant Ozon, eh bien il aurait dû s'écouter), Adjani a trois scènes où elle ne sert pas à grand-chose. Seule vraie surprise : Stefan Crepon.
    Film poseur carrément très oubliable.

    PS : un truc idiot: Peter est ici prononcé à l'anglaise (Piteur) et non à l'allemande. Warum ?
    cthorrible .
    cthorrible .

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    A quoi sert ce film ? C'est long, maniéré, sans réelle substance. En somme : le énième exercice de style d'Ozon, me dira t'on. On ne ressent rien, et Ozon semble décidément incapable de transmettre le début du commencement d'une émotion, comme si ça lui faisait peur de montrer un peu de tripes. Ménochet s'en sort plutôt bien sans être exceptionnel non plus (il hésite entre l'incarnation qu'il semble souhaiter jouer et la distanciation qu'affectionne tant Ozon, eh bien il aurait dû s'écouter), Adjani a trois scènes où elle ne sert pas à grand-chose. Seule vraie surprise : Stefan Crepon.
    Film poseur carrément très oubliable.

    PS : un truc idiot: Peter est ici prononcé à l'anglaise (Piteur) et non à l'allemande. Warum ?
    selenie
    selenie

    6 206 abonnés 6 177 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Le film débute avec un style très seventies, un grand appartement, grande baie vitré qui pourrait faire pensée à une version loft de luxe de l'appartement de "Fenêtre sur Cours" (1954) de Alfred Hitchcock. Mais non, si Ozon affirme qu'il s'agit d'une nouvelle adaptation de la pièce de Fassbinder on comprend vite qu'en effet, il signe bel et bien une pièce de théâtre et non pas un film de cinéma. Ses modifications accessoires (cinéma plutôt que mode, amour soft) en font un remake insipide car nullement audacieux. On salue l'effort sur les décors et la lumière, un beau parallèle stylé avec Fassbinder mais sur le fond Ozon signe un remake sans âme ni chair. Un huis clos d'une théâtralité ennuyante et ennuyeuse malgré des acteurs investis (malgré des rôles féminins très sous-exploitées) et quelques passages assez hypnotisant. Toute la psychologie et l'amour de l'original perd ici sa substance. Au final un exercice de style faineant, qui aurait sans doute plus de force sur les planches puisque Ozon ne s'est pas franchement appliqué à faire du cinéma. Dommage...
    Site : Selenie
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    764 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    François Ozon ("Huit femmes", "Potiche", "Une nouvelle amie", "Frantz", "Eté 85", "Tout s'est bien passé"...), se lance ici dans la seconde adaptation cinématographique de la pièce de théâtre allemande "Les larmes amères de Petra Von Kant" écrite en 1970.
    A part l'impressionnant "show" Denis Ménochet que l'on déguste à toutes les sauces dans cette histoire, et les quelques apparitions sporadiques de la toujours envoûtante Isabelle Adjani à plus de 65 printemps, je n'ai pas du tout accroché à ce drame germanique des seventies tournant rapidement en rond dans un scénario se noyant rapidement, comme son héros, dans le gin tonic à gogo.
    Malgré une durée assez courte (1h25), il était temps pour moi que se terminent toutes ces simagrées amoureuses un peu superficielles, j'ai frôlé l'overdose !
    Une oeuvre sans grand intérêt de mon côté.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    lionelb30
    lionelb30

    435 abonnés 2 590 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juillet 2022
    Les acteurs sont bien et c'est tout. Pour le reste , il ne se passe rien sauf des lamentions de cet homme homo. et c'est très vite lassant.
    Hi2816J.
    Hi2816J.

    8 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Ozon manie avec habileté le cadre et les lumières, mais son scénario grotesque et ses personnages caricaturales en font un film des plus décevant, et d'un ennui ferme.
    Xavier Deranlot
    Xavier Deranlot

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Un acteur est beau quand il décloisonne, repousse les limites de son être social, de son image. Quand il n’est plus identifiable. Quand il navigue de projet en projet et qu’il creuse son sillon.
    Souvent les acteurs ou actrices deviennent des natures ou sont utilisés comme tel. Soit disant pour le naturel ou une forme de réalisme ou de crédibilité. Souvent par choix du metteur ou de la mentteuse en scène. Ozon offre des espaces d’écriture et de liberté à ses interprètes.
    Denis Ménochet dans Peter von Kant, par la grâce de François Ozon, s’impose comme un acteur génialissime.
    Ozon arrive ds les dialogues à flirter avec le style de Fassbinder, c’est tellement inspiré que ça en devient troublant. Son amour inconditionnel pour la création, le drame, l’amour, il nous livre l'intime avec fantaisie. C’est beau, drôle et touchant. Une larme d’émotion m’a saisi au générique, je ne m’y attendais pas, comme une reconnection à l’innocence, l’âge auquel je n’allais pas souvent au cinéma et que c’était encore une cérémonie.
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