Ma sœur m'a forcé à aller le voir, moi qui ne cède jamais à aucun de ses caprices, j'aurais dû suivre mon instinct ! Tout commence en 1972, en République Fédérale d'Allemagne, alors sous contrôle soviétique, où Denis Ménochet (45 ans), né à Enghien-les-Bains, dans le Val-d'Oise, campe un cinéaste lamentable, PETER VON KANT, qui passe le plus clair de son temps à gémir ! N'étant jamais content, du fait que ses amants le trompent de manière sempiternelle, il finit par devenir agressif envers sa propre mère, une allemande jouée par une polonaise, la différence d'accent se fait entendre, à croire que plus aucun acteur germanophone ne souhaite tourner avec Ozon, depuis Frantz, et on peut les comprendre ! De plus, il maltraite son domestique, et lui ne dit rien ! Pas réaliste, le film se veut un portrait au scalpel du milieu bohème allemand, à la Rainer Fassbinder ! En plus des erreurs historiques nombreuses (faux drapeaux, inventions de faits historiques, mauvais costumes), Ménochet joue comme un pied ; normal c'est un footballeur ! Le pire film qu'Ozon ait réalisé, après Compartiment n°6. Je me suis même fâché avec ma sœur, qui avait adoré, elle a dû me (Michèle) rembours(i)er, afin que je m'achète un Cauet Burger.