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CLIFF98830
5 abonnés
18 critiques
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2,5
Publiée le 5 février 2023
Comment un réalisateur peut-il valider un tel jeu d'acteurs ? Tout sonne faux ! Surtout Adjani aussi pitoyable que le seul faux arbre qui sert de décor automnal, très maladroitement secoué pour nous faire croire à une brise. J'ai résisté un quart d'heure avant de raccrocher.
Mon dieu que c'était nul et long à mourir !!! Y'en a vraiment qui ont financé cela ??? moi qui adore Ozon, il s'est vraiment perdu. Tout est nul! au debut je pensais que c'était une parodie de pièce de theatre tant tout est surjoué et mal decoré. Nul nul nul
Aimer à en perdre la raison... Avec son nouveau film, François Ozon adapte la pièce de théâtre "Les Larmes amères de Petra von Kant" qui a par la suite été adaptée en film par l'auteur lui-même. Le réalisateur français revisite l'œuvre de Rainer Werner Fassbinder en changeant le sexe des personnages avec Petra qui devient Peter, Karin qui devient Amir et ainsi de suite. La célèbre créatrice de mode devient également un réalisateur, un cinéaste excentrique, hystérique et passionné qui va développer une obsession pour sa nouvelle muse. On suit la descente aux enfers d'un homme qui passe de la fascination au désarroi le plus complet. Une histoire pleine de cynisme puisque Peter subit en quelque sorte ce qu'il fait subir à son assistant Karl. En tant que spectateur, on est Karl, cette personne qui ne dit jamais un mot, mais qui est aux premières loges. "Peter von Kant" est un huis clos théâtral plein d'excès à l'image de la très bonne interprétation de Denis Ménochet. J'y suis allé un peu à reculons même si j'adore le réalisateur, mais c'est vraiment pas mal au final.
Un Ozon qui ne s'invente pas , mais qui se reinvente , dans la lignee de Gouttes d'eau sur Pierres brulantes , Ozon nous montre a nouveau a quel point il aime les humains et les representer . D'une maniere bien singuliere cette fois , avec un Denis menochet envoutant , troublant , epatant . Ozon nous peint des relations complexes , tissees de noeud qu'on ne peut delier . L'on peut souligner toutefois une mise en scene trop théâtral , qui rend certains passages presque comique , la ou il n'a pas lieu d'etre .
On connaît l'amour que porte François Ozon au réalisateur allemand Rainer Fassbinder dont il adapte ici, en auto-production, une pièce de théâtre. Loin de la grisaille du Cologne des 70's une relecture aux couleurs acidulées et au jeu très théâtral, qui pourra en rebuter certain mais qui démontre surtout quel formidable directeur d'acteurs est le réalisateur français. Avec une mention spéciale pour le mutique Karl et la prestation éclatante d'Isabelle Adjani parfaite dans son exercice d'auto-dérision.
Un peu dans le creux de la vague depuis quelques années (depuis Potiche et Dans la maison, pour moi), François Ozon retrouve un peu de sa superbe avec cette nouvelle adaptation de Fassbinder (vingt-deux ans après Gouttes d’eau sur pierre brûlante), Les larmes de Petra Von Kant (pas vu). Le tout est (volontairement) très théâtral, très bavard bien sûr, mais aussi assez dynamique. La mise en en scène est stylée, le scénario incisif et cruel mais touchant, pour un huis clos dans un seul et unique décor. Les dialogues sont savoureux. Et comme toujours chez Ozon la direction d’acteurs est formidable. Denis Ménochet est juste incroyable, sans doute là son meilleur rôle (mais il faut qu’il arrête la bière ou de manger, il ressemble de plus en plus à Depardieu). Adjani est impayable est star déchue cocaïnomane. La voir dans les mêmes scènes que la grande Hannah Schygulla vaut son pesant d’or. Le jeune Khalil Gharbia, l’amant intéressé, est pas mal, mais je trouve qu’il joue assez faux par moment. Celui qui est épatant est Stefan Crepon dans le rôle de l’assistant souffre-douleur. Sans jamais dire un seul mot, il impose sa présence rien qu’en regards et en attitudes, un grand numéro. C’est la première fois que le réalisateur se produit lui-même, personnellement je trouve que c’est une grande réussite, j’ai adoré (mais sorti en plein mois de juillet, le succès n’a pas été au rendez-vous). Un certain plaisir jubilatoire. Une curiosité pour une bien belle surprise.
Ozon rend hommage à Fassbinder. Cette fascination est connue depuis longtemps, l'un des premiers films du français était l'adaptation d'une pièce de l'artiste allemand. Titre clairement référencé à un titre de Fassbinder, portrait du cinéaste allemand en générique, présence de la muse de ce dernier au casting, portrait d'un cinéaste rêvant de signer le portrait d'une femme allemande lié à l'histoire allemande, utilisation d'une chanson de "Querelle", tout y est ou presque. Quasi huis clos ou l'on retrouve des thèmes chers au cinéaste français, l'homosexualité , la domination par le sexe, la chanson pour exprimer les émotions, le scénario se révèle par contre tristement conventionnel. Car, Ozon en voulant rendre hommage au cinéaste le plus sulfureux du cinéaste allemand, réalise un film lisse et sans surprise. De cette projection, nous ne retiendrons que la prestation de Denis Menochet, formidable en double du cinéaste allemand, refusant tout effort de ressemblance physique mais offrant une composition à 1000 lieues de ses rôles habituels.
Je suis un fan de Fassbinder et je trouve que le film est plus profond et humain qu'il n'y paraît. Le réalisateur (Fr. Ozon) rend remarquablement bien cette atmosphère des années 70 en Allemagne. Les sentiments, peurs et amours de Kant sont (ou peuvent) être ressentis par le spectateur. Denis Ménochet (dont je suis la carrière depuis des années) possède un rôle qu'il joue à merveille et son régime a sûrement été modifié (il est bien potelé). Lorsqu'il déclare: "Ca fait très mal là" en indiquant le coeur, il décrit parfaitement le ressenti réel de la "perte" d'un être tellement aimé. A mon humble avis, ce film de Fr. Ozon est une réussite et le jeu des acteurs est merveilleux. Traîter une pièce de théâtre en long métrage n'est pas chose aisée. D'ailleurs, malgré le nombre réduit de comédiens (5 en tout), cette histoire démontre bien le mal-être qu'a vécu Fassbinder. Je conseille vivement ce film.
Avec Ozon, il y a souvent une part de mystère, une double lecture où le spectateur est un témoin privilégié. dans ce huit clos mélodramatique, extrêmement théâtral et, même en appelant Adjani, il ne nous raconte rien tant tout sonne faux! une adaptation sans intérêt, du vent, du vide, où le réalisateur place comme souvent ses propres fantasmes. non, Ozon s'est trompé, lamentablement raté!
J'ai apprécié ce film, surtout pour les acteurs. Je n'ai pas vu le film allemand. C'est une histoire d'amour (dans les années 60 ?) qui finit mal ; on sait d'avance qu'il va mal finir. I. Adjani excelle dans un rôle de copine maniérée et fidèle. J'ai trouvé que, pour un fois, ce rôle lui allait bien mais je suis surtout convaincue que c'est le réalisateur qui fait les acteurs. Ozon a le don d'utiliser ses acteurs au mieux. Ainsi je trouve tous ses films intéressants.
Terrible, je me suis ennuyé du début à la fin, et ce n’est d’ailleurs pas la première fois que j’ai envie de quitter la salle en allant voir un film de François Ozon. On est ici plus face à un exercice stylistique qu’à un film à proprement parler. Libre à Ozon de s’amuser avec sa caméra mais quand on paye son billet, c’est pour voir un contenu divertissant, bien écrit, ou intéressant…J’ai l’impression que François Ozon a fait ce film pour lui même et pas pour les spectateurs.
François Ozon n’a jamais caché son admiration pour Rainer Werner Fassbinder. Après Gouttes d’eau sur pierres brûlantes, il adapte à nouveau une pièce de l’auteur qui, elle, n’était pas inédite et avait même déjà été retranscrite au cinéma par son créateur : Les Larmes amères de Petra Von Kant. Alors que la pièce et le film de Fassbinder ne mettaient en scène que des personnages féminins et se situait dans le milieu lesbien, Ozon décide de faire des personnages principaux des hommes (les secondaires restant des femmes) et resitue donc le tout dans le milieu homosexuel masculin. Le titre de cette adaptation devient donc logiquement Peter Von Kant. Si la veine théâtrale d’Ozon est généralement très agréable (8 femmes, Potiche…) et qu’il appartient à celle-ci, ce dernier film déçoit plutôt. Effectivement, s'il est visiblement très beau et si on apprécie les comédiens qu’il met en scène (Denis Ménochet, le nouveau venu Khalil Ben Gharbia, Isabelle Adjani, Hanna Schygulla qui était déjà présente dans la première version…), on a peu d’empathie pour les personnages et on se désintéresse donc d’une histoire somme tout très banale. François Ozon accumule les références (à Fassbinder bien évidemment, une fois de plus à Romy Schneider ou encore même à son propre cinéma avec la réutilisation du morceau musical La Fenêtre de 8 femmes) et on se demande si le cinéaste ne s’est pas un peu laissé enfermé par celles-ci. Peter Von Kant est donc une œuvre assez décevante mais toujours formellement réussie de la part d’un cinéaste qui peut être excusé par sa grande productivité le rapprochant de son modèle Fassbinder.
un peu long mais super bien joué ridicule des situations casting est beau à voir: Isabelle Adjani et Hanna Schygulla DENIS MENOCHET et un beau jh Khalil Gharbia