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marlociné
9 critiques
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0,5
Publiée le 6 septembre 2022
Terrible, je me suis ennuyé du début à la fin, et ce n’est d’ailleurs pas la première fois que j’ai envie de quitter la salle en allant voir un film de François Ozon. On est ici plus face à un exercice stylistique qu’à un film à proprement parler. Libre à Ozon de s’amuser avec sa caméra mais quand on paye son billet, c’est pour voir un contenu divertissant, bien écrit, ou intéressant…J’ai l’impression que François Ozon a fait ce film pour lui même et pas pour les spectateurs.
Magnifique adaptation... très théâtrale, loin de la tiédeur... et qui fait la part belle aux comédiens.... Denis Menochet est juste énoooooorme... on est scotché devant sa performance délirante. Adjani s'amuse d'elle même avec humour et perversité .... et le diaphane Stefan Crépon dans son rôle fil rouge fantomatique est fameux au milieu de ce jeu de massacre... de la belle ouvrage Monsieur Ozon.
Un film prétentieux qui tourne en rond sur lui même... tout y est un peu "trop" : les décors, les jeux d'acteurs, les cris, la fumée, le gin, le jeune premier qui n'apparaît que peu vêtu ... malheureusement tout sauf la moindre émotion qui nous emporte, ce qui nous laisse spectateur d'une histoire qui ne nous touche pas et fait passer ces 1h25 pour bien long parcours !
Une fois de plus on se laisse porter par le cinéma d'Ozon en se confrontant au miroir des années 80 et découvrant que l'in peut appartenir à une époque...
Excellent film. On reste en haleine tout le long des 1 h 45. Merveilleux acteurs superbement dirigés. Pour moi un grand moment de cinéma. A voir absolument ne peux pas laisser indifférent.
Après avoir porté à l'écran le superbe Gouttes d'eau sur pierres brûlantes (parmi le meilleur de Ozon, à voir!!) du dramaturge allemand, le grand Ozon rempile et filme une nouvelle adaptation du génial Fassbinder. Cette fois il réinvente le culte Les larmes de Petra Von Kant, où les personnages féminins sont repensés au masculin, et où Peter Von Kant n'est autre que l'alter ego de Fassbinder lui-même. Huis-clos dans cet appartement de Cologne dont la retranscription est géniale, du pur 70's comme si on y était. La porte vitrée jaune, le orange, les tapis fourrure, etc... Avec Denis Ménochet (que je découvrais récemment dans le génial As Bestas), la trop rare Isabelle Adjani, et une jolie découverte avec Stefan Crépon dans le rôle du souffre-douleur taiseux Karl.
Magistral. Ozon pénètre l'univers de Fassbinder en ajoutant sa patte. L'humour est tout de même là dans sa vision du milieu du cinéma. Ménochet arrive à nous émouvoir et agacer à la fois. Quant à Hanna Schygula sa présence si courte crève l'écran.
Peter Von Kant est un 8 clos de François Ozon sures amours croisés, de pygmalions à muses avec, également, une cruauté de part et d’autre. Ce film porté (un brin trop) par Menochet est sans doute le plus abouti et le plus parfait des Ozon. Tout y est permis et les acteurs sont à leur sommet, Adjani en tête qui est majestueuse et fragile, Hanna Schygulla, très touchante. On en sort avec un sentiment de plénitude et la satisfaction d’un film où tout est enchantement même dans la cruauté.
Un Ozon qui ne s'invente pas , mais qui se reinvente , dans la lignee de Gouttes d'eau sur Pierres brulantes , Ozon nous montre a nouveau a quel point il aime les humains et les representer . D'une maniere bien singuliere cette fois , avec un Denis menochet envoutant , troublant , epatant . Ozon nous peint des relations complexes , tissees de noeud qu'on ne peut delier . L'on peut souligner toutefois une mise en scene trop théâtral , qui rend certains passages presque comique , la ou il n'a pas lieu d'etre .
un peu long mais super bien joué ridicule des situations casting est beau à voir: Isabelle Adjani et Hanna Schygulla DENIS MENOCHET et un beau jh Khalil Gharbia
J'ai été séduite par la beauté des images et le magnifique jeu de Stefan Crepon. Par contre, le côté trop théâtral de Denis Menochet a fait que je ne suis pas rentrée dans le film...
Déçu par ce film à certains moments émouvant, mais qui se révèle au final une farce aussi peu crédible que les quelques mots allemands prononcés à la française par les acteurs (prost, Schneider et Peter (parce que les Français ne connaissent que Piter)). Denis Ménochet est plutôt juste dans son personnage qui m'évoque Dominique Besnehard. Isabelle Adjani ressemble à une Joan Collins engoncée dans "Dynasty". Seule la germanophone Hannah Schygulla apporte un peu d'authenticité et d'humanité à ce numéro grand-guignolesque.
Le début est un peu étrange, jeu plus théâtre que cinéma mais on comprend ensuite que c’est une illustration de la relation du personnage avec d’autres. Très intéressant sur l’amour et l’emprise. Il n’y a pas de scène sublime mais c’est très touchant et donne à réfléchir sur l’utilisation des autres, le besoin d’amour et l’emprise que les autres peuvent avoir sur nous.
Il est surprenant de lire certaines critiques mettant à mal la performance de D.Ménochet. C'est le rôle tel qu'il est écrit qui est dérangeant tant l'hystérie et la perversion s'empare du personnage, et en cela l'acteur est fantastique, notamment dans les scènes finales. Le style des Larmes Amères était déjà volontairement kitsch et Ozon rend ici justice au caractère nettement autobiographique de cet opus inspiré d'une idylle entre Fassbinder et un de ces acteurs. Si Adjani peut paraître totalement fade et éthérée à l'extrême on finit par comprendre que c'est pour mieux fomenter le vide abyssal en Peter. Le huis-clos restitue parfaitement l'enfermement dans la névrose des personnages. La performance de Stephane Crépon est admirable. Cet Ozon est une ode au besoin irréparable de l'Autre.