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    Peter von Kant
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    ffred
    ffred

    1 730 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2022
    Un peu dans le creux de la vague depuis quelques années (depuis Potiche et Dans la maison, pour moi), François Ozon retrouve un peu de sa superbe avec cette nouvelle adaptation de Fassbinder (vingt-deux ans après Gouttes d’eau sur pierre brûlante), Les larmes de Petra Von Kant (pas vu). Le tout est (volontairement) très théâtral, très bavard bien sûr, mais aussi assez dynamique. La mise en en scène est stylée, le scénario incisif et cruel mais touchant, pour un huis clos dans un seul et unique décor. Les dialogues sont savoureux. Et comme toujours chez Ozon la direction d’acteurs est formidable. Denis Ménochet est juste incroyable, sans doute là son meilleur rôle (mais il faut qu’il arrête la bière ou de manger, il ressemble de plus en plus à Depardieu). Adjani est impayable est star déchue cocaïnomane. La voir dans les mêmes scènes que la grande Hannah Schygulla vaut son pesant d’or. Le jeune Khalil Gharbia, l’amant intéressé, est pas mal, mais je trouve qu’il joue assez faux par moment. Celui qui est épatant est Stefan Crepon dans le rôle de l’assistant souffre-douleur. Sans jamais dire un seul mot, il impose sa présence rien qu’en regards et en attitudes, un grand numéro. C’est la première fois que le réalisateur se produit lui-même, personnellement je trouve que c’est une grande réussite, j’ai adoré (mais sorti en plein mois de juillet, le succès n’a pas été au rendez-vous). Un certain plaisir jubilatoire. Une curiosité pour une bien belle surprise.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 189 abonnés 5 197 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juin 2023
    C'est décevant car Ozon avait fait un bel hommage avec gouttes d'eau. Ici on ressent la superficialité comme un poids détestable. Déjà le jeune est très moche et loin d'être beau....
    Ils ne savent même pas dire le nom de Peter en allemand. Ce qui est une hérésie. La musique est mal choisie pour une fois. Bref se remettre en tête le cinéma de Fassbinder, plus profond et à la poésie intime est largement plus recommandé.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 001 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 octobre 2022
    Avec Ozon, il y a souvent une part de mystère, une double lecture où le spectateur est un témoin privilégié. dans ce huit clos mélodramatique, extrêmement théâtral et, même en appelant Adjani, il ne nous raconte rien tant tout sonne faux! une adaptation sans intérêt, du vent, du vide, où le réalisateur place comme souvent ses propres fantasmes. non, Ozon s'est trompé, lamentablement raté!
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2022
    François Ozon n’a jamais caché son admiration pour Rainer Werner Fassbinder. Après Gouttes d’eau sur pierres brûlantes, il adapte à nouveau une pièce de l’auteur qui, elle, n’était pas inédite et avait même déjà été retranscrite au cinéma par son créateur : Les Larmes amères de Petra Von Kant. Alors que la pièce et le film de Fassbinder ne mettaient en scène que des personnages féminins et se situait dans le milieu lesbien, Ozon décide de faire des personnages principaux des hommes (les secondaires restant des femmes) et resitue donc le tout dans le milieu homosexuel masculin. Le titre de cette adaptation devient donc logiquement Peter Von Kant. Si la veine théâtrale d’Ozon est généralement très agréable (8 femmes, Potiche…) et qu’il appartient à celle-ci, ce dernier film déçoit plutôt. Effectivement, s'il est visiblement très beau et si on apprécie les comédiens qu’il met en scène (Denis Ménochet, le nouveau venu Khalil Ben Gharbia, Isabelle Adjani, Hanna Schygulla qui était déjà présente dans la première version…), on a peu d’empathie pour les personnages et on se désintéresse donc d’une histoire somme tout très banale. François Ozon accumule les références (à Fassbinder bien évidemment, une fois de plus à Romy Schneider ou encore même à son propre cinéma avec la réutilisation du morceau musical La Fenêtre de 8 femmes) et on se demande si le cinéaste ne s’est pas un peu laissé enfermé par celles-ci. Peter Von Kant est donc une œuvre assez décevante mais toujours formellement réussie de la part d’un cinéaste qui peut être excusé par sa grande productivité le rapprochant de son modèle Fassbinder.
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Ozon rend hommage à Fassbinder. Cette fascination est connue depuis longtemps, l'un des premiers films du français était l'adaptation d'une pièce de l'artiste allemand.
    Titre clairement référencé à un titre de Fassbinder, portrait du cinéaste allemand en générique, présence de la muse de ce dernier au casting, portrait d'un cinéaste rêvant de signer le portrait d'une femme allemande lié à l'histoire allemande, utilisation d'une chanson de "Querelle", tout y est ou presque.
    Quasi huis clos ou l'on retrouve des thèmes chers au cinéaste français, l'homosexualité , la domination par le sexe, la chanson pour exprimer les émotions, le scénario se révèle par contre tristement conventionnel.
    Car, Ozon en voulant rendre hommage au cinéaste le plus sulfureux du cinéaste allemand, réalise un film lisse et sans surprise. De cette projection, nous ne retiendrons que la prestation de Denis Menochet, formidable en double du cinéaste allemand, refusant tout effort de ressemblance physique mais offrant une composition à 1000 lieues de ses rôles habituels.
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2022
    De François Ozon (2022).
    Magistralement orchestré. F Ozon se référant à une ancienne pièce de Fassbinder, livre à la fois un hymne d'amour comme une critique à peine voilée du septième art. Didactique et passionné. le réalisateur dissèque tous les ingrédients d'une passion dévorante, et destructrice qui peut lier réalisateur et acteur.
    C'est fort, passionné voire même cruel .
    Magistralement porté à l'écran par Denis Ménochet.
    Sans oublier Isabelle Adjani et aussi Khalil Gharbia.
    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    66 abonnés 256 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    Film correct qui se laisse regarder. Une montée en puissance intéressante avec des acteurs attachants toutefois.

    Ce n'est pas le meilleur de F.Ozon mais c'est bien on s'ennuie pas et scénario bien aussi ficelé aussi.

    Mérite 3 étoiles car on peut pas dire que c'est nul mais on a pas non plus des étoiles plein les yeux.

    Les émotions restent un peu superficielle a mon sens même s'il y a une volonté de bien jouer.
    didbail
    didbail

    31 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2022
    Grand admirateur de Fassbinder, François Ozon adapte "Les larmes amères de Petra von Kant". Mais avec 2 modifications d'importance. Tout d'abord, Petra devient Peter. Et ensuite il passe du milieu de la mode à celui du cinéma. Ce qui lui permet de faire de son personnage principal, réalisateur de films, un double de Fassbinder.
    Ce récit d'une passion amoureuse se double, comme chez Fassbinder, d'un regard sur la lutte entre une bourgeoisie qui exerce son pouvoir par l'argent et une classe modeste qui peine à échapper à cette domination. Mais l'amour est aussi un pouvoir ( comme le chantait si bien Dutronc dans "L'amour est le moteur du monde").
    Dans le rôle de Peter, Denis Ménochet s'affirme de nouveau comme capable de tout jouer. Il passe de la détresse amoureuse à d'effrayants accès de fureur avec la même conviction. On est heureux de retrouver à ses côtés Isabelle Adjani et Hannah Schygulla. Tandis que le jeune Khalil Gharbia est une révélation.
    vinper
    vinper

    16 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2024
    Un beau film qui traite des difficultés aux attachements.
    Je passe vite sur le scénario qui est bien ficelé, mais pas très original, sans surprise.

    Évidemment Denis est formidable, il manquait peut-être une dimension à son interprétation, ça n’est que mon avis. J’aurais aimé qu’il aille plus loin dans l’attachement émotionnel, pas seulement « l’amour », pour faire apparaître la complexité et l’entièreté de l’attachement.

    Évidemment Isabelle est formidable. J’adore quand les comédiennes jouent des rôles de comédiennes. Il y a toujours une dimension ridicule en elles et autour d’elles.

    Mais le vrai rôle du film c’est Stefan Crepon qui l’interprète : Karl.
    La preuve s’il le fallait que le talent ne s’exprime pas uniquement au travers des dialogues. Le jeu ne nécessite pas d’avoir des syllabes à enchaîner. Bravo !!! Pas simple de créer tout un personnage quand on reste dans le décor et quand on ne participe jamais aux scènes.
    Clara S.
    Clara S.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2022
    De bons comédiens, de beaux costumes mais une adaptation un peu faible de la version originale. Le drame et la comédie sont pourtant finement apportés. Un film qui aurait pu inquiéter mais qui se laisse regarder au cinéma.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 septembre 2022
    Peter von Kant (Denis Menochet) est un grand réalisateur allemand du début des 70ies. Homosexuel affiché, il vit dans un appartement luxueux de Cologne avec Karl (Stefan Crepon) son assistant qu’il maltraite. Sidonie (Isabelle Adjani), la star vieillissante qu’il fit jadis tourner, lui présente un jeune acteur Amir (Khalil Gharbia) dont Peter tombe instantanément follement amoureux. Le temps passe et Amir profite de la situation pour mettre Peter à sa botte.

    Quelle incroyable filmographie que celle de François Ozon ! Quelle richesse ! Quelle variété ! Quelle stakhanovisme ! Y aura-t-elle encore une star française qu’il n’aura pas fait tourner ? Isabelle Adjani manquait à son tableau de chasse. Elle livre dans Peter von Kant une prestation étonnante, aux limites de l’auto-parodie, momifiée par un énième lifting sous un peau qu’aucune ride ne vieillit alors qu’elle vient de fêter son soixantième-septième anniversaire.

    Ozon a pris Fassbinder comme figure tutélaire. Les deux hommes, qu’une génération et le Rhin séparent, partagent la même boulimie de travail, la même homosexualité transgressive, le même désir fulgurant de se jouer des codes…. Déjà en 2000, dans l’un de ses tout premiers films, "Gouttes d’eau sur pierre brûlantes", le tout jeune Ozon adapté une pièce de théâtre de Fassbinder. Le résultat, déconcertant, lançait les carrières de Ludivine Sagnier et de Malik Zidi.

    Sans se soucier des modes, Ozon revient en 2022 à ses premières amours. Il signe un remake de la pièce de théâtre de Fassbinder "Les Larmes amères de Petra von Kant", que le cinéaste allemand avait portée à l’écran en 1972. Volontiers autobiographique, Les Larmes amères… avait pour personnage principal, non pas un réalisateur masculin, mais une créatrice de mode, interprétée par Hanna Schygulla… qu’on retrouve dans "Peter von Kant".
    Ozon s’autorise à pousser l’identification jusqu’au bout et à transformer Petra en Peter, à donner à son acteur principal, l’incroyable Denis Menochet (qu’il avait déjà dirigé dans "Grâce à Dieu"), les traits de l’ogre Fassbinder, la moustache tombante, le corps obèse….

    Les limites de "Peter von Kant" sont doubles
    La première est sa théâtralité. Sempiternel débat sur l’adaptation au cinéma de pièces de théâtre, souvent statiques et très dialoguées. Quelle est la valeur ajoutée du passage à l’écran ? Elle saute rarement aux yeux. En tous cas, ici, je ne vois pas l’intérêt de faire un film d’une pièce qui aurait été parfaite sur scène.
    La seconde est son actualité. Pourquoi ce film en 2022 sinon la fascination fétichiste de Ozon pour son maître ? Qu’il y a-t-il dans les outrances de grande folle de Peter von Kant et dans les logiques de domination/soumission qui tissent sa vie – dans sa double relation avec Karl et avec Amir – qui justifie qu’on en (re)fasse aujourd’hui un film ?
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 389 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2022
    Film d’ouverture à la Berlinale 2022, “Peter van Kant” est le nouveau film de François Ozon. Cette libre adaptation de la pièce “Les Larmes amères de Petra von Kant” de Rainer Werner Fassbinder avait déjà été adaptée par l’auteur lui-même en 1971. Le grand Denis Ménochet campe le rôle principal du réalisateur célèbre hanté par ses précédentes histoires d’amour. A ses côtés, son assistant Karl lui est totalement dévoué malgré les maltraitances qu’il subit. Sa meilleure amie, qui n’est autre que la grande actrice Sidonie (Isabelle Adjani), lui présente le jeune et bel Amir. Peter s’éprend d’amour immédiatement pour lui et veut en faire une star devant sa caméra. Mais cette nouvelle idylle est-elle réciproque ? Brillamment interprété, “Peter van Kant” est un huis clos entraînant tant les mots s’enchaînent avec une fluidité déconcertante. Nul besoin de connaître l'œuvre de Fassbinder pour apprécier l’incandescence loufoque et l’autodérision mélancolique de l’ensemble.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2023
    C’est le remake du film de Rainer Werner Fassbinder (1945-1982), « Les larmes amères de Petra von Kant » (1972), adapté de la pièce éponyme du réalisateur allemand. C’est la 3e fois que François Ozon adapte une pièce de théâtre, après « Huit femmes » (2001) [de Robert Thomas (1927-1989)] et « Potiche » (2010) [de Pierre Barillet (1923-2019) et Jean-Pierre Gredy (1920-2022)]. Ici, Peter von Kant est un metteur en scène alors que Petra von Kant était une créatrice de mode dans le film allemand. Est-ce Fassbinder ? Est-ce Ozon ? Quelle drôle d’idée d’avoir voulu adapter le film de Fassbinder, à la même époque (1972) qui est déjà très théâtral comme très souvent ! C’est une histoire d’amour avec son lot d’aliénation et de déception et qui n’a rien d’originale [cf. « Ma vie avec Liberace » (2013) de Steven Soderbergh], même homosexuelle, d’autant que les dialogues du début relèvent du soap opera, façon « Plus belle la vie » (18 saisons et 4 666 épisodes !) et la fin, du théâtre de boulevard ! Denis MÉNOCHET joue très bien Peter von Kant, cinéaste vivant à Cologne, mais il est difficile de s’y intéresser (on commence à trouver le temps long au bout d’une heure), tellement le personnage est excessif dans sa passion (amoureuse et cinématographique) et sa souffrance qui le rend odieux vis-à-vis de sa mère. Il rappelle d’ailleurs Hélène, double d’Annie Ernaux, dans « Passion simple » (2020) de Danielle Arbid. Idem pour les autres personnages : Amir (Khalil Ben GHARBIA, 23 ans), arriviste et égoïste, Sidonie (Isabelle ADJANI, 67 ans), caricature d’actrice célèbre et cocaïnomane. Seul Karl (Stefan CREPON), esclave mutique du cinéaste, est le plus intéressant. Coquetterie de François Ozon : Hanna Schygulla (79 ans) qui interprète la mère de Peter von Kant, jouait, à 28 ans, la jeune Karin, équivalent d’Amir, dans le film de Fassbinder et dont elle était son égérie (16 films de 1969 à 1981).
    RENEE D.
    RENEE D.

    18 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2022
    J'ai apprécié ce film, surtout pour les acteurs. Je n'ai pas vu le film allemand. C'est une histoire d'amour (dans les années 60 ?) qui finit mal ; on sait d'avance qu'il va mal finir. I. Adjani excelle dans un rôle de copine maniérée et fidèle. J'ai trouvé que, pour un fois, ce rôle lui allait bien mais je suis surtout convaincue que c'est le réalisateur qui fait les acteurs. Ozon a le don d'utiliser ses acteurs au mieux. Ainsi je trouve tous ses films intéressants.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    On connaît l'amour que porte François Ozon au réalisateur allemand Rainer Fassbinder dont il adapte ici, en auto-production, une pièce de théâtre. Loin de la grisaille du Cologne des 70's une relecture aux couleurs acidulées et au jeu très théâtral, qui pourra en rebuter certain mais qui démontre surtout quel formidable directeur d'acteurs est le réalisateur français. Avec une mention spéciale pour le mutique Karl et la prestation éclatante d'Isabelle Adjani parfaite dans son exercice d'auto-dérision.
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