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    Peter von Kant
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    2,8
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    137 critiques spectateurs

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    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    13 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juillet 2022
    Une catastrophe. J'ai vraiment pas compris comment on avait pu laisser faire ça. Ce film est ridicule. Y a rien, c'est lourd, c'est long, c'est poussif, c'est absurde, c'est théâtral dans le sens grossier, genre pas fin quoi. Toutes les phrases sont des phrases toutes faites, que les comédiens déblatèrent comme des grandes sentences philosophiques sur le monde.. Arrêtez donc de réciter des proverbes et allons gratter sous la surface. Ca n'arrive jamais. Que c'est nul. Tout le long on se demande si c'est une parodie ou si c'est premier degrés ? Mais ça manque de distance ironique pour développer un aspect comique. Y a vraiment rien qui va. Consternant.
    Je mets 0.5 parce que c'est beau visuellement sinon ç'aurait été zéro. Les images auraient mérité d'être couverte de musiques au lieu des dialogues. Un peu à la manière de la bande-annonce qui était incroyable. Tout ce qu'il y a de beau dans le film est dedans, sur cette reprise de "In my room" de Nancy Sinatra. Donc conclusion, regardez la bande-annonce et restez en là.
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2022
    Pas le plus grand Ozon me concernant, mais toujours un engagement et des personnages fortement campés et psychologiquement très travaillés.
    Du beau travail pour le fond du film mais la forme m'a ennuyée.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    372 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2022
    Adapté librement d’une pièce de théatre de Rainer FASSBINDER « Les larmes amères de Pétra VON KANT », ce nouveau film de François OZON est bien réalisé. Le réalisateur a remplacé le personnage principal joué par une femme, styliste de mode réputé par un célèbre cinéaste allemand. On assiste dans ce film à la vie tumultueuse, égocentrique et sulfureuse de ce célèbre cinéaste. Le film centré sur la personnalité de ce cinéaste fait ressortir la formidable performance d’acteur de Denis MENOCHET dans le rôle de PETER VON KANT. A mon avis, c’est plutôt bien réussi.

    Bernard CORIC
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 juillet 2022
    François Ozon choisit, pour la seconde fois de sa carrière, d’adapter en long-métrage une pièce de Rainer Werner Fassbinder. Si le parti pris de transposer l’intrigue au masculin fonctionne plutôt bien, faisant du personnage de Peter Von Kant un écho direct à Fassbinder lui-même, et transformant de fait le film en presque fragment biographique, c’est par sa théâtralité qu’il pèche. (lire la suite sur : cultureauxtrousses.com)
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2022
    Prière de ne pas comparer Les larmes de Petra Von Kant de Fassbinder au film de François Ozon qui s'en inspire pour mieux le trahir, avec un mélange curieux de révérence et d'insolence. Le même traitement, autant cruel que énamouré, est réservé par le cinéaste à son prédécesseur allemand, à travers le portrait qu'il en trace avec fracas, à moins qu'il ne s'agisse aussi, un peu, de lui-même, dans un savant jeu de miroirs. Quoi qu'il en soit, Ozon sait parfaitement ce qu'il fait et n'ignore pas qu'il va déplaire à beaucoup, dans cet exercice de style à la flamboyance maîtrisée, dans une manière très personnelle, ludique, charnelle et extravagante. Il en est de même pour l'interprétation, grandiose dans le cas de Denis Ménochet (acteur français de l'année, si on prend en compte son ahurissante prestation dans As Bestas), volontairement outrée dans celui d'Isabelle Adjani ou simplement émouvante pour la grande Hanna Schygulla. Peter Von Kant est un huis-clos qui assume sa théâtralité et s'en repait, dans un appartement façon tanière d'ours où le propriétaire des lieux n'est pas du genre facile mais dont la dépendance amoureuse et la jalousie morbide vont faire tomber les dernières barrières, vers la colère et la déréliction. D'aucuns trouveront le film agaçant au possible, tant pis, il est au contraire fascinant de bout en bout, par son côté baroque et léché, en opposition à un cinéma hexagonal trop souvent calibré sur le fond et sans audace aucune sur la forme.
    Boby 53
    Boby 53

    14 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2022
    Évidemment c'est clairement du théâtre filmé, assumé comme tel. La performance de Menochet n'en est pas moins impressionnant, et c'est même là le seul intérêt du film, les autres comédiens sont dans les faire valoir. N'ayant pas vu l'original de Fassbinder, il m'est difficile d'esquisser qqe comparaison que ce soit. Film auto-biographique ( pour Fassbinder) il serait intéressant d'avoir l'avis de F. Ozon.
    agnès verrier
    agnès verrier

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Du grand François Ozon. Certes, inspiré d'une pièce de théâtre de Fassbinder mais les dialogues sont incroyables et oui la mise en scène est imprégnée du théâtre mais qu'importe : c'est magistral. j'ai adoré.
    Michel Michel
    Michel Michel

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2022
    un film superbe, avec des acteurs d'une justesse... Denis Ménochet est incroyablement brillant dans le rôle de Peter Von Kant , vraiment c'est un grand Ozon
    À VOIR ABSOLUMENT
    Grego2108
    Grego2108

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 juillet 2022
    Quel intérêt que ce film? Mauvais acteurs, réalisation inexistante, aucun plaisir pour un entre soi. Les spectateurs ne sont pas dupes: l'un des plus gros bides d'ozon au Box-office. Mieux vaut revoir les Fassbinder sur Arte.tv.
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2022
    Mais que diable Denis Menochet est-il allé faire dans cette galère ? J’espère que ce role de réalisateur hystérique, alcoolique, et bouffi de poudre, ne lui vaudra pas un Cesar. Il vaut tellement mieux que ça. Le seul qui tire vraiment son épingle du jeu est Stefan Crepon dans son role de majordome/secrétaire masochiste. Et muet.
    En fait je ne comprends pas quel but Ozon poursuivait en transposant Les larmes amères de Petra Von Kant. Si c’est un hommage à Fassbinder je le trouve bien raté.
    martial7178
    martial7178

    14 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juillet 2022
    Peter Von Kant (Denis Ménochet), célèbre réalisateur à succès, habite avec son assistant Karl (Stefan Crepon), qu'il se plaît à maltraiter et à humilier. Grâce à la grande actrice Sidonie (Isabelle Adjani), il rencontre et s'éprend d'Amir (Khalil Gharbia), un beau jeune homme d'origine modeste. Il lui propose de partager son appartement et de bénéficier de ses appuis pour se lancer dans le cinéma.

    Je suis la carrière de François Ozon depuis le début, depuis "Sitcom". Il a produit de véritables perles, telles "8 femmes", "Potiche" ou encore, plus récemment, "Été 85", qui a révélé Benjamin Voisin. Mais, comme certains cépages, Ozon a ses bons et ses mauvais crus, et on ne peut pas dire que son dernier film fasse partie de la première catégorie. C'est long, parfois même très long (et pourtant le film dure moins d'une heure et demie), comme cette scène pseudo-philosophique entre Peter et Sidonie, au début du film. Le jeu n'est pas toujours à la hauteur et on se demande parfois si on est dans un mauvais vaudeville ou dans une tragédie surjouée, Ozon prenant manifestement davantage de temps à filmer un éphèbe nu qu'à s'intéresser au jeu de ses comédiens. Même le plaisir de revoir la grande Isabelle Adjani au cinéma ne suffit pas à nous faire nous intéresser à l'histoire. Celle-ci est d’ailleurs on ne peut plus classique et a déjà été traitée des milliers de fois au cinéma, même en version gay : un homme tombe éperdument amoureux de quelqu'un qui se joue de lui, la discorde s'installe, la rupture arrive et l'homme pète les plombs. Voilà l'originalité !
    Ajoutez à cela la "modestie" d'Ozon, dont seul le nom est cité durant le générique du début (alors qu'il y a quand même Adjani dans le film !).
    Je tiens tout de même à saluer la performance de Khalil Gharbia, très convaincant dans le rôle du jeune Amir, qui ne se contente pas d'avoir un physique avantageux, mais se montre excellent comédien et tout particulièrement je salue l'excellent jeu de Stefan Crepon, dans un rôle muet (l'un des plus difficiles à tenir) et qui, avec de simples expressions faciales, sait nous renseigner sur les sentiments de son personnage. Arriver à être omniprésent pendant tout le film sans prononcer un seul mot, chapeau ! Il est d'ailleurs scandaleux que son visage ne figure pas sur l'affiche, car il a un rôle plus conséquent que ceux des deux actrices.
    Bref, le film n'est pas loupé, évidemment, mais disons qu'il est loin d'être indispensable de le visionner.
    Baudstranger
    Baudstranger

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juillet 2022
    Jeu d'acteur parfaitement insupportable, et histoire sans intérêt. La pellicule tourne à vide, pour notre plus grand ennui
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    On se demande parfois quelle mouche pique les réalisateurs.

    Faire un remake de son réalisateur fétiche, mais en changeant tout (le couple lesbien devient gay, la période et le lieu changent) : quel intérêt ? La sécheresse abrupte de Fassbinder est ici délayée dans le style carton-pâte et roman feuilleton qu'affectionne souvent Ozon, et dont Huit femmes est le meilleur exemple.

    Le résultat est artificiel, laborieux et appliqué. Adjani joue une parodie d'elle même et Ménochet propose un numéro impressionnant mais qui tourne un peu à vide : son jeu tantôt à fleur de peau, tantôt très composé, aspire le film comme parfois celui de Depardieu le fait. Ménochet est donc le principal intérêt du film, et peut-être même son objet.

    Aucune émotion n'est générée par cet essai cinématographique, pensum en forme d'acte de dévotion. Allez, on attend qu'Ozon produise de nouveau un grand film, le dernier (Grâce à Dieu) date un peu.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juillet 2022
    Le plus présent à l'affiche par chez nous, c'est bien sûr ce François Ozon, qui est loin de poser sa caméra. Il n'est pas le plus incisif, mais il est toujours stimulant de baigner dans son aura, qui interpelle par bien des manières. Avec quasiment un film à l'année, il nous revient cette fois avec une adaptation libre de la pièce de théâtre « Les Larmes amères de Petra von Kant », où son auteur Rainer Werner Fassbinder l’a également porté sur grand écran, cinquante ans plus tôt. Il renverse ainsi le contexte, en passant de la mode au cinéma et donc d'y incorporer un commentaire miroir sur le cinéaste allemand. Le rapport à la fiction passe également par l’étrangeté des lieux, où les trois hommes qui y circulent sont, soit sourd, soit muet, soit aveugle.

    Nous découvrons un Peter (Denis Ménochet) fatigué, au lit bien assez tard et qui se balade rarement sans un verre de gin tonic à la main. Il traîne également une maladie des plus ardentes, qui le condamne à aimer plus qu'il n'en faut. Ce cinéaste ne sera vu que par le prisme de son quotidien confiné, dans un appartement modeste de Cologne, aux côtés d'un homme à tout faire, Karl (Stefan Crepon). Il le méprise ainsi dans chaque ordre qu'il impose à celui qui ne prononcera pas un mot de tout le récit. Pourtant, il sera possible de s'identifier et de calquer les émotions du spectateur sur ce personnage, qui n'est pas muet pour autant et qui peut également laisser sortir la vérité de sa bouche. Leur complicité indique déjà tout un univers qui les sépare et les rapproche, non pas par la musique, mais bien par l’ivresse et la sensualité.

    Le portrait du cinéaste s'affine ainsi à travers les relations qu'il cherche à entretenir ou à détruire. Entre l'omniprésence de Karl, à ne pas confondre avec de la bienveillance, le soutien superflu de Sidonie (Isabelle Adjani) et de sa mère (Hanna Schygulla), son regard ne fait que se tourner vers Amir (Khalil Ben Gharbia). Il se rapproche ainsi de ce jeune homme, qu'il aide à s'élever au sommet de son art, celui qu'il maîtrise derrière l'endurance de son secrétaire de poche. Mais la confusion et la folle histoire d'amour et de désir qu'il va chercher à alimenter en perversité va bouleverser sa vie en huis-clos. Le décor suffit déjà à l’orienter dans une démence qui le conduit à la ruine et au désespoir. Il affiche l’ego hollywoodien et cocaïné de son ancienne comédienne en tête de lit, de même que celui d’Amir, qui prendra finalement plus de place que prévu, ce jeunot qui ne parvenait pas à décortiquer sa crevette.

    Un jeu de domination prend place, où Amir passera de la convoitise à une bombe à retardement. Le metteur en scène est alors fasciné par la décadence du héros, qui flirte avec les sentiments d’autrui, avec un soupçon de jalousie qu’on lui accorde volontiers, sachant toute la mélancolie qu’il canalisera tout au long de sa chute. « Peter Von Kant » n’est pas inintéressant, mais pourra en froisser plus d’un, parmi lesquels reconnaîtrons aisément les ficelles d’un récit qui n’a rien à cacher. La théâtralité du jeu fait que l’on porte essentiellement notre attention sur les comédiens, prodigieux un certain temps, avant bien sûr de tomber dans les travers un peu trop académiques pour que l’on en extirpe toute la cruauté des liens qui se déchirent. Ozon aura sans doute été plus à l’aise dans le décor des « 8 Femmes », un bon équilibre entre la folie et l’ironie.
    Epikouros
    Epikouros

    40 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    Il faut cesser de fétichiser sur le talent de ce réalisateur qui désormais rate 3 films sur 4. Son dernier opus, banal et soporifique théâtre filmé, est nul, assommant, caricatural, sans âme ni émotion. Les comédiens en font des tonnes, au service d'un scénario préfabriqué. Ne plus "oser Ozon", mais passer son chemin, face à un savoir-faire de plus en plus galvaudé et dévoyé. Pourquoi le spectateur, alors que se pâme la critique parisienne, pourquoi devrait-il subir en bâillant ou en riant (comme ma voisine de gauche) l'hommage poussiéreux d'un cinéaste à son modèle très daté ? Bref, à fuir.
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