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LeFilCine
178 abonnés
576 critiques
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3,0
Publiée le 25 décembre 2022
Le long-métrage de Bruno Chiche a l’avantage d’aller souvent droit au but, de ne pas développer d’intrigues secondaires futiles et de nous plonger rapidement dans le duel de maestros qui nous est promis. Le dilemme qui tiraille le personnage incarné par Yvan Attal parvient à nous tenir en haleine tout au long du film et, jusqu’à l’épilogue, le suspense est maintenu efficacement par le scénario. Pourtant le relation père-fils telle qu’elle nous est présentée au début peine à convaincre car les antagonismes entre les deux hommes semblent largement excessifs. Mais le tournant du récit intervient vite et cela permet de maintenir les enjeux jusqu’au final. En partie grâce à un Yvan Attal plutôt bien inspiré même si on regrette toujours un peu la sinistrose permanente qu’il traine sur ses épaules. Pierre Arditi lui oppose un jeu plus nuancé entre moments d’euphories et moments d’abattements. Le duo fonctionne donc tout de même assez bien et ne laisse que des miettes à des seconds rôles peu inspirés, hormis peut-être Miou-Miou qu’on a plaisir à retrouver derrière l’écran. Sur le plan musical on aurait aimé en avoir plus. Mais Pierre Arditi comme Yvan Attal s’avèrent tous deux assez peu crédibles baguettes de chefs d’orchestre à la main. Le final, malin sans être hyper crédible, conclut joliment un long-métrage plutôt plaisant sans parvenir à nous emballer totalement.
On apprécie Yvan Attal qui ne force pas sa nature mais qui est complètement crédible contrairement à Pierre Arditi qui peine à convaincre. Le scénario est très prévisible et les personnages ont des comportements caricaturaux, voir incohérents. Enfin la réalisation est très approximative comme par exemple un Pierre Arditi qui tient son téléphone à l’envers.
"Maestro(s)", comédie dramatique française co-écrite et réalisée par Bruno Chiche, ("Hell" ou "L'un dans l'autre") sorti en 2022. Un film bien réalisé au scénario inspiré par le film israélien '"Footnote" (2011 ), avec une bonne distribution, Yvan Attal, Pierre Arditi, Miou-Miou, Pascale Arbillot, Caroline Anglade et le jeune acteur Nils Othenin-Girard. Une relation père / fils concurrentielle avec un bon duo Attal / Arditi, sur fond de malentendu et de belle musique, avec une résolution un peu rapide, mais néanmoins efficace. C'est bien fait et agréable à regarder.
Très très lent, je me suis ennuyé malgré son format moins d'1h30. J'adore les films sur l'univers de la musique mais ce scénario qui ne tourne qu'autour de l'ego ne m'a vraiment pas passionné. Dommage
les acteurs sont très bons,le duo arditi et mioumiou superbe,mais scénario totalement invraisemblable,la scala n'irait certainement pas chercher son futur chef d'orchestre à la sortie des victoires de la musique,mais par contre la voix d'une chanteuse noire ,dont je ne vois le nom nulle part,une petite merveille.
Une rivalité entre un père (Pierre Arditi) et un fils (Yvan Attal) qui ne s'entendent pas s'accentue suite à un quiproquo, si on juge sa qualité à l'aune du face à face tant attendu on est en droit d'être déçus d'autant que la pirouette finale devrait blaser même les spectateurs les plus tendres.
Avec son cinquième long-métrage sorti en 2022, Bruno Chiche évoque le thème largement répandu d’une relation conflictuelle entre un père (Pierre Arditi) et son fils (Yvan Attal). Cette rivalité est d’autant plus exacerbée que les deux hommes exercent la même profession (celle de chef d’orchestre) et se retrouvent en concurrence pour diriger l’opéra de la Scala de Milan. Aux joutes verbales bien écrites, s’ajoutent plusieurs scènes de concert de musique classique globalement soyeuses. Certes, l’ensemble manque d’audace et reproduit le schéma classique d’une comédie dramatique française, mais on ne peut nier la recherche de qualité. Bref, un film qui évite les fausses notes.
Le film hésite entre le drame familial et le grand guignolesque à la De Funès. Arditi est excellent dans son quasi monologue face à Attal, mais un peu moins crédible dans le reste de sa prestation. Attal fait du Attal, il fait la gueule pendant 90% du film. Arbillot apporte un peu de soleil avec son sourire et son regard bienveillant. En dehors de la petite surprise de la fin, rien de passionnant dans ce film.
Un film plein d’émotions aussi douces qu’amères notamment dans le duo père et fils campé par deux très bons acteurs Pierre Arditi et Yvan Attal, même dans les silences. Excellent choix de morceaux comme le Laudate Dominum et l’ouverture de Figaro de Mozart. J’aurais aimé que ça dure plus longtemps, j’ai adoré.
j'ai passé un bon moment, pas trop de musique, bien aimé les acteurs, surtout Arditi très expressif, Miou Miou et Pascale Arbillot et heureusement je n'avais pas vu l'affiche qui révèle trop le film. La rivalité père -fils tj intéressante, mais pourquoi faut il que les films français se déroulent tj dans les milieux ultra bourgeois et parisiens? Le roman aurait pu être adapté à d'autres milieux.
Un scénario bien mince autour des rivalités entre père et fils dans un milieu de célébrités de la musique classique. Le film est sauvé par un casting d'acteurs chevronnés, Pierre Arditi, Miou Miou et Yvan Atall dont on aime à observer les mimiques et les gestuelles. Sur le sujet des difficultés de la transmission et des relations parents enfants dans la durée, la réalisation est faible.
Le quiproquo est toujours une valeur sûre comme point de départ d’un scénario. Très courant dans la comédie. Ici pour quelque chose qui est classé dans le registre du drame (n’exagérons pas quand même !). Le père et le fils, tous deux chefs d’orchestre de renom, dans une relation familiale aigre-doux. Le propos du film reposera sur le fait que la direction d’orchestre prestigieuse promise au fils est proposée par erreur au père qui en a toujours rêvé. Comment gérer ça sans froisser le paternel ? Ce sera le sujet et c’est plaisant. Au-delà, des pièces de musique classique qui raviront non seulement les amateurs mais aussi certainement les autres spectateurs pas spécialement férus. Double plaisir.