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    Virtual Assassin
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    🎬 RENGER 📼
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    0,5
    Publiée le 31 mars 2021
    Virtual Assassin (1995) aka "Cyberjack" est le tout premier film de Robert Lee, un habitué des Séries B, à qui l’on doit entre-autres Otages en péril (1997) et plus récemment New York Volcano (2006) & L'enfer de glace (2006).

    Il est ici question de scientifiques mettant au point un virus biologique capable de s’introduire dans les systèmes électroniques afin de contrer les virus qui infectent internet. Sauf que leurs bonnes intentions seront contrées avec l’arrivée de Nassim, un cyber-terroriste qui compte bien mettre la main sur cette arme nouvelle génération, afin d’asservir le monde et où l’homme serait l’esclave de la machine. Cependant, Nassim et ses mercenaires ne se doutaient absolument pas qu’au sein du laboratoire scientifique, se trouvait Nick, un homme de ménage (pardon, un technicien de surface) redoutable, maniant avec dextérité aussi bien la serpillière et le balai que les armes à feu. Nick était bien décider à se mettre en travers de leur chemin pour tenté de déjouer leur plan et sauver les otages.

    Un pitch complètement improbable et comme on en voyait régulièrement dans les 80’s & 90’s. Mêlant action et Sci-Fi, avec des ambitions beaucoup trop grandes pour un budget aussi ridicule (2 millions $). Résultat, on se retrouve avec des SFX tout pourris digne d’une cinématique de jeu vidéo du début des années 90 (mention spéciale à la séquence de l'accident de "l’aérobus" causé par la panne de Skynet… un lien avec Terminator ?). Les méchants sont très vilains et n’hésitent pas une seconde à jeter des « grenades vapeur » qui en explosant, font l’effet de fumigènes. Des trucages qui sentent la rance et dont même la VF en pâti, à l’image de Nassim à la fin du film, spoiler: lorsqu’il est imprégné du virus et dont l’ajout du vocodeur fait que l’on ne comprend plus rien de ce qu’il raconte (ou alors un mot sur trois)
    .

    Le scénario est surréaliste, à l’image du film. C’est ainsi que l’on découvre que Nick était policier avant de se retrouver à récurer les chiottes de laborantins. Robert Lee ne s’embête pas non plus en s’inspirant à droite à gauche de ce que le 7ème Art avait déjà pu faire auparavant. Raison pour laquelle on retrouve des références à Blade Runner (1982), RoboCop (1987) avec sa pâle copie de l’ED 209, Piège de cristal (1988), Le Cobaye (1992) ou encore Terminator 2 (1991).

    A la distribution, c’est du pain bénit, en la présence de Michael Dudikoff en "Shiva, experte du ménage" et dans le rôle de Nassim le terroriste, on retrouve Brion James, avec un look aussi improbable que dégueulasse (il a un teint cadavérique, une teinture peroxydée et lance des éclairs foudroyants avec ses yeux). Sans oublier, la cerise sur le gâteau, Topaz Hasfal-Schou en sosie du pauvre de Grace Jones (habillée d’un bustier en plastron !)

    Bref c’est mauvais et il fallait s’en douter. Étonnamment, le film n’en reste pas moins divertissant à partir du moment où l’on sait à quoi s’attendre.

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