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🎬 RENGER 📼
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0,5
Publiée le 1 avril 2021
Time Burst : The Final Alliance (1989) est une pâle imitation du film américano/britannique Highlander (1986) avec Christophe Lambert. A la réalisation, on retrouve Peter Yuval dont son seul mérite aura été de produire l’un des meilleurs nanars post Rambo qui soit, à savoir Ultime combat (1987).
Cet ersatz low-cost des guerriers immortels nous en met plein la vue d’entrée de jeu, avec un générique d’ouverture que l’on jurerait avoir été réalisé avec l’aide d’un Minitel. Mais passé ce moment « d’intenses émotions », on déchante rapidement à la vue du montage totalement décousu rendant toute compréhension du film quasi impossible.
Pour faire simple, il est ici question d’un gang de yakusas qui souhaite mettre la main sur des tablettes magiques (en lien avec l’immortalité). Pour leur barrer la route, on peu compter sur Urbane, l’immortel et ténébreux guerrier. Dit comme cela, ça pourrait vous vendre du rêve, sauf qu’il n’en sera rien. Urbane à une tête d'abrut!s, le charisme d’une huitre et cela fait des décennies qu’il n’a pas tirer sa crampe (pire, il n’a jamais utilisé son service trois pièces et ne s’en cache même pas après tant de siècles d’abstinence). Bien évidemment, notre héros fera la rencontre de Jane avec qui il va faire équipe pour contrer les méchants et bien évidemment, je ne dévoile rien en disant qu’à la fin, elle passera à la casserole.
Il est préférable de résumer ainsi le flm tant ce dernier s’avère totalement incompréhensible. Un montage complètement décousu, ajouter à cela, des gros, gros problèmes de rythme (on attend inlassablement le générique de fin, c’est vous dire…). Sans oublier des faux raccords, des bruitages moisis et des dialogues totalement pétés.
Bizarrement, si le film plagie éhontément Higlander, il ne faut pas s’attendre à voir au détour d’une scène, le fameux "Quickening" (la foudre qui s’abat lorsqu’un immortel est décapité). C’est à se demander pourquoi ils ne sont pas aller au bout du concept (pardon, du plagiat).