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    Gosford Park
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    145 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 249 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2015
    C'est manifeste dès les premières minutes : Robert Altman se fiche pas mal de l'intrigue policière pour se focaliser sur l'étude de caractères et la société anglaise au début des années 30, ce qui a ses bons et ses mauvais côtés. D'une part, le film est très élégant, « luxueux », le réalisateur n'ayant pas lésiné sur les magnifiques intérieurs et des costumes du même acabit, tandis qu'un vrai travail sur l'écriture (Julian Fellowes, créateur de « Downton Abbey », oblige) se fait ressentir de bout en bout. Et je ne parle même pas de l'interprétation, l'auteur de « M.A.S.H. » ayant pratiquement convoqué toute la fine fleur du cinéma anglais (Maggie Smith, Kristin Scott Thomas, Alan Bates, Derek Jacobi, Helen Mirren, pour ne citer qu'eux), tous impeccables sans être forcément exceptionnels. De l'autre, si chaque personnage est étudié minutieusement, que certaines scènes sont troublantes et que l'évolution de l'enquête est légèrement inattendue, on aurait aimé qu'Altman se préoccupe nettement plus du crime en lui-même (celui-ci n'intervenant d'ailleurs qu'à la moitié de l'histoire, ce qui est trop long) qu'à tout ce qui tourne autour ou encore à des sous-intrigues d'un intérêt parfois mineur, si bien que nous sommes pris d'un léger ennui à plusieurs reprises. Du cinéma de qualité donc, subtil, intelligent, mais loin d'être aussi captivant que l'on aurait souhaité.
    Captain fantastic
    Captain fantastic

    25 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2015
    Quelle déception !! Pour ce genre de film on ne fait pas pire !! J'adore les huis clos dans l'Angleterre Victorienne mais bon sang que ce film est brouillon !!! Il y a trop de personnages, on met dix plombes à les reconnaître et à s'approprier leur histoire, il n'y a aucun rebondissement, aucun suspense, c'est mou et on se doute de tout dès le début...Très décevant pour du Altman...je suis effondré !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 octobre 2014
    Une peinture des mœurs d'une vieille Angleterre, dépeignant des personnages à la critique acerbe et aux secrets bien cachés. Accessoirement une partie de Cluedo, mais c'est un détail.
    Ghibliste
    Ghibliste

    68 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2015
    Ultra-classique mais ô combien superbe dans sa forme, mordant de par ses répliques le plus souvent cyniques, passionnant quant au sujet qu'il traite - à savoir les rapports entre maîtres et serviteurs -, "Gosford Park" de Robert Altman souffre selon moi de quelques longueurs à cause d'un scénario secondaire... Mais à part ça, c'est vraiment la grande classe, on a l'impression de flotter au-dessus d'un univers aussi fastueux que surréaliste. Les acteurs, très nombreux, sont pour la plupart excellents, et même Ryan Philippe que je n'attendais pas à ce niveau, tire son épingle du jeu. Somptueux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Film très décevant pour ma part. Je préfère largement les adaptations téléfilms d'Agatha Christie!
    Dans Gosford Park, les personnages sont trop nombreux, difficile de les relier entre eux.
    L'image n'est pas belle, nette.
    Et le dénouement est ultra prévisible!
    Les personnages n'ont aucun charisme faute de rôles bien trempés.
    Pourtant il y avait en effet une belle brochette d'acteurs mais....gâchés.
    Je préfère carrément le Mystère de la chambre jaune.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    49 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2014
    L'un des derniers long-métrages de Robert Altman est un petit bijou d'observation satirique de la bonne société anglaise des années 30. En étudiant parallèlement le petit monde des maîtres et de leurs serviteurs, Altman reconstitue avec brio et un humour grinçant le tableau d'une époque qui s'achève, sans que les uns et les autres n'en aient tellement conscience.
    Sous le prétexte d'un cluedo géant dans la campagne anglaise, "Gosford Park" (2001) réunit les aristocrates et leurs valets, oppose la vieille noblesse et les nouveaux riches, confronte les moeurs anglaises et américaines, dévoilant aux passage les secrets et les bassesses de chacun... La réalisation virtuose d'Altman ne fait que renforcer cette approche, avec ses montages parallèles et ses plans symétriques entre l'étage réservé aux maîtres et le quartier des domestiques.
    On peut reprocher au film de multiplier les personnages à outrance, au point de perdre le spectateur qui passe la 1ère partie du film à identifier les protagonistes et surtout leurs liens respectifs. Mais cela fait partie du charme de cette oeuvre foisonnante, même si certains seront désappointés. N'attendez pas non plus une véritable enquête façon Agatha Christie ; l'énigme existe, elle est bien ficelée, mais ce n'est pas le coeur du film (d'ailleurs le meurtre survient très tard, et l'inspecteur est un incapable, rien à voir avec Poirot ou Holmes).
    Si ces précisions ne vous ont pas refroidi, précipitez vous sur "Gosford Park", c'est un petit bijou, doté d'un casting formidable : Kristin Scott-Thomas, Clive Owen, Ryan Philippe, Helen Mirren, et la fine fleur des acteurs britanniques.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 avril 2014
    Altman s'inspire visiblement du chef d'oeuvre de Renoir la règle du jeu. Il réussi très bien la peinture des coulisses de la maison et de la vie des domestiques. Du coté des invités ça reste un peu moins réussi car certains personnages ne sont pas très bien définis ou mal utilisés voir même difficilement identifiables. Enfin le réalisateur laisse un peu filer lors du dénouement final, ça reste cependant un très bon moment de cinéma avec une belle équipe d'acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Gosford Park est un film qui ne laisse pas indifférent, ne serait-ce que par le foisonnement d'images et la perfection de la mise en scène. Il a le défaut de ces qualités, celui d'être un film parfois un peu "longuet", dans lequel l'intrigue se rompt brutalement aux 2/3, où l'on se demande finalement où le réalisateur a voulu nous emmener. Toutefois, il n'est pas possible selon moi de renier l'impeccable jeu d'acteurs (Wilby, toujours superbe depuis "Maurice", Scott-Thomas à son sommet, Ryan Philippe d'une grande crédibilité, un Clive Owen parfait, Maggie Smith plus vraie que nature...). On reste un peu dérouté par la lenteur de la mise en place, le croisement de 50 personnages, que l'on tarde à bien identifier : mais en même temps, c'est ce qui donne au film son aspect littéralement "ethnologique", le spectateur a le sentiment de flotter dans chaque scène comme un fantôme qui observerait le quotidien de ces personnages, et c'est quoiqu'on en dise toujours un magistral tour de force de procurer cette distance extrême qui nous fait oublier que les acteurs "jouent". Il faut un moment pour comprendre quelles sont les relations familiales compliqués, qui est Louisa par rapport à Constance ou Anthony par rapport à Isabel, mais ce serait presque superflu. Gosford Park est un film où l'intrigue passerait littéralement au second plan, sentiment renforcé par une fin qui laisse en suspend la question de savoir qui, finalement, a manié le poison... L'important n'est pas là, mais dans la peinture de l'époque et de la société anglaise, dans la suggestion de tous les vices et de toutes les bassesses. On rapporte souvent Gosford aux Vestiges du Jour : les deux films ont en commun cette juxtaposition permanente de l'univers des domestiques et de celui des maîtres, mais la comparaison s'arrête là. Le film d'Ivory est plus intimiste, son scénario a offert une magnifique et tragique composition à Emma Thompson et à Anthony Hopkins, tandis qu'ici, quels sont les personnages principaux, ceux dont on étudie la psychologie ? Tous et aucun à la fois, c'est ce "melting" qui donne aussi le ton et son originalité au film. C'est l'enchaînement d'une multiplicité de scènes qui se superposent, les plans ne sont jamais longs, ici pas de scène qui vous prend aux tripes comme dans les Vestiges, lorsque les deux mains se séparent sous la pluie : hormis la scène finale pour Mme Wilson, sincère et presque inattendue. Par contre, on a beaucoup glosé sur le côté "murder party" ou "cluedo" de Gosford Park (affiche et bande annonce comprises) : de ce côté là, c'est décevant, ne vous attendez pas à vivre une passionnante enquête policière. Le crime n'est qu'un "incident de parcours" dans le scénario. Je ne pouvais décemment pas crier au chef-d'oeuvre pour le film d'Altman, il manque un petit quelque chose, une trame plus démonstrative, un coup de cœur pour le destin d'un personnage. Mais c'est une reconstitution impeccable, un film dans lequel on rentre aussi différemment la seconde fois parce que la profusion d'individus nous surprend moins. Le film est à voir, il mérite ses étoiles, mais puisque comparaison il y a, rien, à mon sens, ne peut surpasser l'émotion des Vestiges du Jour, diamant en la matière.
    Benjamin A
    Benjamin A

    675 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2014
    Doté d'un scénario original et plutôt bon, Robert Altman nous régale avec "Gosford Park" Sa mise en scène est parfaite. Il prend bien le temps de placer son histoire, son contexte, de nous présenter ses personnages. Le suspense tient de bout en bout, et derrière ce puzzle, se cache aussi une réflexion sur la société qu'il met en scène, notamment dans les rapports avec les domestiques, ou dans les conventions. C'est un bon film qu'il nous livre, surement pas son meilleur mais captivant et bien ficelé.
    Cine vu
    Cine vu

    132 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2014
    Une comédie truculente sur l'aristocratie britannique des années 30.
    Les dialogues sont délicieux et les acteurs prodigieux, on navigue entre les domestiques et leurs maîtres, les uns au sous-sol ou dans les combles et les autres à l'étage supérieur, au sens propre comme au sens figuré.
    D'excellents rôles à profusion et pour n'en citer que quelques uns:
    Maggie Smith est un monstre de méchanceté et ses répliques sont désopilantes : cynisme , snobisme et avarice font le panache de sa prestation.
    Kelly Macdonald, sa bonne, est rafraîchissante en apprentie détective.
    Kristin Scott Thomas est toujours aussi élégante, avec une nonchalance tout à fait britannique. Helen Mirren est déjà impressionnante et Clive Owen déjà très charismatique.
    Bref une pléiade de comédiens irréprochables, une intrigue façon Agatha Christie et une fin surprenante.
    Un des meilleurs films de Robert Altman, comme souvent avec une multitude de personnages et de situations vus sous des angles radicalement différent.
    Un vrai moment de bonheur.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    116 abonnés 1 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Durant l’entre 2 guerres, dans la campagne anglaise, un manoir ; en ce lieu, vont se réunir la fine fleur aristo du coin durant 24 heures pour une partie de chasse. Domestiques et nobles invités vont vivre sous le même toit des relations très convenues et très codifiées par l’étiquette, jusqu’à… ce qu’un double meurtre, sur une même personne ( !!!) démontrent toute l’hypocrisie de ces relations et du lien bien plus qu’étroit entre maîtres et valets.
    Ce film sonde avec justesse les rapports sociaux dans la bonne société anglaise ; une étude sociologique très juste. Au salon, dans les parties nobles, gesticulent gracieusement les patrons ; à l’office et dans les cuisines s’agite le peuple servile ; chacun ses couloirs, ses pièces ; ils vivent sous le même toit mais ne se croisent guère. Deux micro sociétés, régies par l’étiquette. Les domestiques sont soumis aux caprices de leur maîtres, jusqu’à être privés de leur identité dès qu’ils pénètrent dans la propriété (éloquent). Cependant on sent aussi poindre la fin d’une époque ; les rapports sociaux deviennent instables.
    Le problème majeur est que le film d’Altman fait cohabiter une multitude de personnages bien trop importante pour tenir en 2h30. On a du mal à s’y retrouver. A vouloir décrire avec précision tous les rouages et les courants de cette époque, le film est difficile à suivre. La série « Downton Abbey » décrit la même époque et la même ambigûté des rapports sociaux sentant la fin de règne ; mais dans une série, les personnages sont plus posés et on prend plus de plaisir dans l’étude de mœurs.
    Ensuite, concernant l’intrigue policière ; rien de neuf. Quoi de mieux de revisiter « les 10 petits nègres » dans un manoir anglais. Tous ont un mobile de meurtre. Sur la même thématique, le problème est qu’Altman se contente de bien faire ses gammes là où un Ozon dans « 8 femmes » osait au moins une version toute personnelle du huis clos « à la » Agatha Christie.
    Un bon casting, un sujet intéressant traité avec justesse… mais trop de faiblesses pour un film indispensable sur le sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 septembre 2013
    Un très bon policier à la Agatha Christie. Un casting prestigieux et une bonne ambiance de l'époque victorienne. Le seul bémol réside dans le fait que l'affaire est, en fin de compte pas vraiment difficile a résoudre. Mais de toute façon l'histoire se concentre plus sur les relations entre les maîtres et les serviteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2013
    Dans une Angleterre des années 1930, Robert Altman recrée l'ambiance des hautes sphères au cœur du domaine (fictif) de Gosford Park, qui devient du même coup son terrain de jeu à taille humaine.

    Le pitch ? Un vieil excentrique (Michael Gambon, qui pour son malheur se trouve ici être richissime) convie toute sa famille (qui vit à son crochet) à une partie de chasse dans le domaine sur lequel il règne en maître. Au cours de la soirée, il est assassiné. De là, suspicions et tensions émergent, aussi bien parmi les invités que parmi le personnel des lieux.

    En vérité, l'assassinat au centre de l'intrigue ne constitue qu'un principe parmi d'autres, prétexte à une étude anthropologique passionnante que les plans déroulent sous nos yeux comme le fil d'un bon roman. Monde du dessus et monde du dessous ne se côtoient guère, dans cette société d'apparences sur laquelle le premier conflit mondial ne semble pas avoir eu d'emprise. Tout en vérité exprime le suranné, le passé, des candélabres qui illuminent la table du dîner à la relative vétusté des chambres occupées par les dames de compagnie et les valets. Tout exhale un parfum d'antan, jusqu'à la fameuse partie de chasse à pied, digne d'un autre âge, dans la boue visqueuse d'un hiver pluvieux.

    Au-delà de ces considérations purement visuelles, c'est un regard critique qu'Altman nous offre avec un certain brio. Dans l'immobilisme des relations maîtres-servants se glissent une poignée de grains de sable annonciateurs des changements en perspective. La limite des deux univers se brouille graduellement avec l'émergence d'une société plus ouverte et moins conservatrice, dont Lady Trentham (Maggie Smith, égale à son niveau d'excellence) représente les derniers vestiges ridés. A Gosford Park, on monte et on descend sans répit les escaliers qui mènent à la surface ou à la pénombre. A Gosford Park, le maître de maison ne dissimule plus les avances qu'il fait à Elsie (Emily Watson), employée fidèle, et la maîtresse des lieux (Kristin Scott Thomas) rend visite aux sous-sols.

    Consignés dans la demeure par l'inspecteur en charge de l'enquête (Stephen Fry), les personnages de cette macro-société élitiste évoluent tels des insectes dans une fourmilière, chacun croisant l'autre, chacun épiant l'autre lors de ses allées et venues. Gosford agit comme microcosme d'un groupe infiniment plus vaste, avec ses intrigues amoureuses, ses désirs, ses vénalités, ses rapports de force, ses indiscrétions. Les années 1930 ouvrent la Grande-Bretagne au reste du globe, et à elle-même, tout en la confrontant à ses propres contradictions. "Nous ne sommes plus un empire" dira l'un des résidents, jetant sur la table le constat d'un déclin inévitable.

    Au milieu de cette agitation frénétique, Altman trouve encore le temps d'une mise en abyme, lorsque le producteur américain qu'il fait parler (en son nom ?) à table évoque un projet de film concernant un meurtre...qui va se produire exactement de la même manière. Annonce inconsciente de la suite des évènements, il s'agit surtout d'entendre la voix du cinéma à travers celle du personnage, qui passera le reste de son temps à hurler au téléphone en décrivant les scènes qui s'étalent sous nos yeux. A travers l'insolence d'un invité Américain, les conventions figées volent en éclat.

    Ce monde est un état de fait qui n'existe plus. Ce monde, c'est par l'objectif de la caméra qu'il renaît. Mais tout ce qui nous est montré restera faux, faux comme les attitudes orgueilleuses et hautaines de ce reste de noblesse qui n'a déjà plus d'influence au dehors, faux comme l'exagération constante du ton, obséquieux. Et c'est pour cette raison que "Gosford Park" est un chef d'œuvre sans pareille, lui qui ose l'imitation, avec la nostalgie feinte d'un XXIe siècle qui ne connaît plus rien de tel.

    5/5, un film d'une beauté manifeste, auquel le scénario sans faille de Julian Fellowes (récompensé par un Oscar) confère toute sa puissance
    Thialad
    Thialad

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2013
    Le film partait sur une bonne base, a savoir un meurtre dans un manoir des années 30. On se croirait presque dans le
    cluedo.
    Seulement voilà, le crime met plus d'une heure a arriver, on se perd avec tous les personnages et le dénouement est très obscure.
    Heureusement qu'il y a un bon casting ! A noter aussi qu'il est rare de faire un tel parallèle entre les fortunés et les serviteurs. C'est uniquement cela qui rend le film intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 septembre 2013
    L'intrigue semble au premier abord attrayante: dans l’Angleterre des années 30, un aristocrate organise une partie de chasse et invite quelques-unes de ses diverses relations dans sa propriété. Le soir, il est assassiné. Toute personne présente sur les lieux, noble ou domestique, est désormais suspectée de meurtre. Cette enquête policière originale (qui n'est pas sans rappeler le jeu Cluedo) ajoutée à une formidable brochette d'acteurs anglais avait tout pour me plaire. J'ai cependant été forcée de constater que mon désintérêt fut croissant tout au long des 137 minutes du film. Les personnages sont (trop) nombreux et les mini-intrigues foisonnent au point que le tout devient confus. Un portrait de chaque suspect est dressé mais sans que l’un d’eux ne soit réellement approfondi. De plus, la résolution de l'énigme est à mon sens peu surprenante et aisément devinable... Néanmoins, tout n’est pas à jeter. La performance des acteurs est bonne, la peinture des mœurs aristocratiques et de la domesticité anglaise n’est pas inintéressante. L’apparition si rare de Stephen Fry en inspecteur-jovial-à-côté-de-la-plaque fait plaisir. Mais globalement, il se dégage du film une vague d’ennui et de pesanteur que ne peuvent freiner les quelques atouts de la réalisation. Une grande déception donc, que ce Gosford Park.
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