Avis : Gosford Park - Page 6

Un film exquis qui vaut pour sa brillante mise en lumière de l'aristocratie anglaise et de ses rapports avec ses domestiques, une mise en scène soignée de la part du réalisateur Robert Altman, de très beau paysages, des dialogues et répliques finement ciselé par Julian Fellowes (créateur par la suite célébrée pour DOWNTON ABBEY), une prestigieuse distribution qui réuni entre autres Kristin Scott-Thomas, Maggie Smith, Eileen Atkins, Helen Mirren...et une délicieuse bande son signée par le génial Patrick Doyle !

Un film sompteux de part ses décors, sa musique, ses acteurs et la maitrise de son réalisateur au sommet ! L'intrigue commence par une étude de moeurs entre les bourgeois et les domestiques, le monde d'en haut et d'en bas, ce qui se prélassent et ce qui bossent puis le film,; tout en continuant à jouer sur son étude, ajoute en plus une enquête à la Agatha Christie, qui a tué le maitre d'hôtel ? Tout simplement irrésistible, une fine fleur du cinéma pur britannique ! Touts implement extraordinaire !

Cette realisation d'Altman montre une finesse et une elegance absolues. Cette chronique de l'epoque victorienne britannique est un delice servi par des acteurs excellents. Kelly McDonald est divine. On ne s'ennuie pas une seconde grace aux repliques acérées et aux relations machiaveliques qu'entretiennent les personnages.

« Gosford Park » est un superbe film, d'un des plus intéressants réalisateurs américains de ces dernières années. Doté d'une atmosphère cynique, d'un humour assez grinçant, ce film noir sous la forme d'un film choral est passionnant, intriguant et très beau. Le casting est d'une qualité exceptionnelle, chaque personnage est fascinant. « Gosford Park », lent et ennuyant pour certains, simple, intelligent, et d'une beauté renversante pour d'autres, dont je fais partie.

Quelle déception !! Pour ce genre de film on ne fait pas pire !! J'adore les huis clos dans l'Angleterre Victorienne mais bon sang que ce film est brouillon !!! Il y a trop de personnages, on met dix plombes à les reconnaître et à s'approprier leur histoire, il n'y a aucun rebondissement, aucun suspense, c'est mou et on se doute de tout dès le début...Très décevant pour du Altman...je suis effondré !!!

Simple leçon de choses par le maître - Et ici bien généreux … - Robert Altman capable du meilleur comme du « pire » bien évidemment à voir dans les + brefs délais pour les pauvres hères hagards qui ne l’auraient pas vu à sa sortie ; Notre réalisateur préféré décrivant ici un milieu saturé à l’extrême quand pas une simple étude de conventions et/ou de savoir-vivre accessoirement se déroulant durant les années 30; dont nous avons d’ailleurs hérité depuis que cette pauvre France est hantée par cette gueuse ( Ceci n’est pas un temple anglo-saxon. ) ; Quand on oublie ces passages sur ces fameux domestiques-maîtres si souvent comiques malgré eux, & puis bien entendu + royalistes que ce bon roi
défunt …
Phrase-clé : «  You made it in purpose ! « 

Si vous aimez Agatha Christie et les castings bien servis alors vous aimerez Gosford Park! Robert Altman nous offre un tableau de la bourgeoisie et de la domesticité anglaises des années 30 avec ravissement et précision. Maggie Smith en comtesse rentière, Ryan Philippe en domestique américain qui attire la haine des employés guindés et so-british, Kristin Scott Thomas en maîtresse de maison, Micheal Gambon, Clive Owen, on peut dire que Robert Altman n'a pas choisi les pires! Bref un casting somptueux servi sur un plateau d'argent au cours d'une partie de chasse pas comme les autres.

Votre challenge: retenir une vingtaine de noms en moins d'une heure. C'est court, mais sinon on ne comprend rien!
Ce film est clairement ennuyeux, l'aspect social entre les domestiques et les invités n'est pas assez fouillé ou même critiqué et la mise en scène n'est pas époustouflante (on dirait presque un téléfilm de France 3). La révélation finale ne vous apportera pas grand chose, à part de vous rendre compte que vous avez perdu 2h15 pour regarder un autre film.

Au delà d'une image exceptionnelle, d'un jeu d'acteur parfait, je regrette de rester toujours à la surface de ce jeu, de ne pas être impliquée et complice. Je regrette de ne faire que survoler ces instants sans jamais me sentir impliquée. J'ai du m'y mettre à 2 fois pour le voir en entier, et je me suis endormie les 2 fois...

De bons acteurs, une mise en scène sans tache, un scenario intéréssant ...et pourtant quel ennui! En filmant une grande demeure avec la vie des domestiques aussi riche et hypocrite que la vie de la haute société, le film dresse un portrait humain intéressant mais la seconde partie "résolution du meurtre" est ennuyeuse, il n'ya pas d'aspect ludique facon" cluedo-humour anglais-musique intriguante" et la solution finale décoit.Peut-être trop de personnages , pas assez d'identification et de jeu de piste...

tout est parfaitement maitriser au service de l'intrigue merci robert altan de nous servir sur un plateau d'argent un film aussi génial
et les acteurs ....ouah.... un casting extra avec une mantion spécial pour clive owen que j'ai trouver super dans ce role

Par exemple, voilà un film qui foisonne de premiers rôles ! Il vaut mieux être bien disposé et très concentré pour accepter cette chorale d'aristocrates en parallèle avec celle des domestiques en coulisse. Mais si on arrive à suivre et à débrouiller les personnalités et les faciès de chacun, c'est du pur bonheur !
Seul un grand réalisateur peut s'occuper d'autant de personnages sans perdre ses spectateurs ; bravo à lui.

À travers cette histoire de meurtre dans une famille bourgeoise, Robert Altman ausculte les rapports sociaux notamment entre les aristocrates et leurs domestiques. Et il prend le temps de les décrire puisqu’il met plus d’une heure pour introduire sa multitude de personnages avant que l’intrigue ne soit lancée. Malgré cela, on se perd dans les méandres de l’arbre généalogique et on peine une bonne partie du film à identifier qui est qui et les liens qui unissent les protagonistes. Ce qui rend le visionnage très désagréable.

Gosford Park est le cinquième et dernier film ( tout du moins dans mes plans ) que je découvre de Robert Altman, je crois qu'il n'y avait pas plus belle conclusion. D'ailleurs, on se fout un peu du suspense, on comprend très vite qui est qui, qui fait quoi, et là est le coup le plus incroyable de ce long métrage qui n'est en rien un thriller mais belle et bien une comédie de mœurs, une lecture sociale du rang et de la classe. Comédie, ce mot s'y prête à ravir, non pas car l'on se fend la poire, au mieux on peut sourire un peu, non, c'est la farce des conventions et des us qui donne à réfléchir, à vivre ce " drôle " de film qui vieillit à la perfection !

Avant d'aller plus loin, je souhaite dès à présent mettre un point d'honneur à saluer la distribution de Gosford Park, et plus précisément du casting féminin juste incroyable. Les portraits de ces dernières, qu'elles soient du bon coté de la table ou non traitent de la " soumission " et de la " révolte " de ces dernières sur ce monde qui les oppriment. La critique du patriarcat est évidente mais encore une fois vue avec un sens du pied de nez qui ne frappe pas à tout va et distille à bon escient ses gnons, le tout à sa façon ... Emily Watson, Maggie Smith, Hellen Mirren, Eileen Watkins et les autres ont ici des rôles à leurs mesures, gigantesque. Tom Hollander, Jeremy Northam, Michael Gambon, Bob Balaban et consorts eux aussi mérite une petite attention.

Beaucoup on louer ou discuter l'académisme de ce long métrage. Je trouve que sous ses airs très connu se raconte une fois encore une vrai contestation de style et de manière. J'en reviens à son aspect comique pince sans rire qui rivalise de cocasserie et questionne le bon gout avec perspective et insolence. Ce trait est bienvenue dans ce scénario qui à première vue est très guindé, il ne l'est en fin de compte plus du tout une fois assimilé.

Oui, j'ai adoré découvrir ces quelques films de ce cinéaste qui en avais sous la chaussure. Gosford Park et sa lecture bizarre de nos rapports humains est un amusement dont il faut se délecté, savoir noter ses joies et ses peines pour mieux apprendre encore ...

Spécialiste du film choral («The Player», «Short Cuts», «Prêt-à-Porter»), Robert Altman se distingue à nouveau avec sa distribution pour un tableau acide de la bourgeoisie anglaise des années 30 en réunissant aristocrates et serviteurs dans une immense propriété pour une partie de chasse. C’est joliment dialogué mais on s’y perd avec tout ces personnages. Puis, une fois qu’on s’est familiarisé avec ce petit monde, la mort survient, transformant une traînante première partie en un "cluedo" grandeur nature dont la fin en surprendra plus d’un. A noter que le scénariste Julian Fellowes s’inspirera de son expérience sur « Gosford Park » pour créer quelques années plus tard une série dérivée : « Downtown Abbey ».