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    Gosford Park
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    3,2
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    146 critiques spectateurs

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    Cine vu
    Cine vu

    145 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2014
    Une comédie truculente sur l'aristocratie britannique des années 30.
    Les dialogues sont délicieux et les acteurs prodigieux, on navigue entre les domestiques et leurs maîtres, les uns au sous-sol ou dans les combles et les autres à l'étage supérieur, au sens propre comme au sens figuré.
    D'excellents rôles à profusion et pour n'en citer que quelques uns:
    Maggie Smith est un monstre de méchanceté et ses répliques sont désopilantes : cynisme , snobisme et avarice font le panache de sa prestation.
    Kelly Macdonald, sa bonne, est rafraîchissante en apprentie détective.
    Kristin Scott Thomas est toujours aussi élégante, avec une nonchalance tout à fait britannique. Helen Mirren est déjà impressionnante et Clive Owen déjà très charismatique.
    Bref une pléiade de comédiens irréprochables, une intrigue façon Agatha Christie et une fin surprenante.
    Un des meilleurs films de Robert Altman, comme souvent avec une multitude de personnages et de situations vus sous des angles radicalement différent.
    Un vrai moment de bonheur.
    Tulio
    Tulio

    29 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2013
    Excellent ! Un film britannique qui retrace les inégalités des classe dans l'Angleterre des années 30. La distribution reste indiscutable malgré le fait qu'on se sent un peu perdu parmi la ribambelle de personnages qui peuplent le film. Seul défaut notable, le film met beaucoup trop de temps à démarrer mais on se laisse rapidement emporter à partir du moment où spoiler: Sir William McCordle se fait assassiner
    . L'histoire décrit remarquablement la société bourgeoise anglaise ainsi que les liens complexes entre les maîtres et leurs domestiques. Même si j'en attendais un peu plus de la part de Stephen Fry dans le rôle de l'inspecteur Thompson, la prestation des acteurs est impeccable, surtout celle de Clive Owen, très émouvant dans le rôle du l'homme délaissé par sa mère et abandonné par son père. En bref, "Gosford Park" est un excellent film à énigmes, avec une touche so british qui fait tout le charme du film mais qui met, malheureusement, beaucoup trop de temps à démarrer et qui n'embarque pas le spectateur dès la première minute.
    Claude DL
    Claude DL

    93 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 février 2010
    Quel ennui ! Avec ses nombreuses nominations aux Oscars, je m'attendais à passer un bon moment. Las ! Rien ne décolle jamais, beaucoup trop de personnages, le meurtre arrive à une demie heure de la fin (pour un film de 2h15 !), je me demande ce qu'on peut trouver de bien là dedans. Certes, c'est bien joué, le rendu d'époque est bon, mais que de blablas, et ceux qui disent comprendre compte tenu des trop nombreux personnages me semblent bien présomptueux, et ceux qui parlent d'humour british pour un film fait par un Américain déraillent vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Gosford Park est un film qui ne laisse pas indifférent, ne serait-ce que par le foisonnement d'images et la perfection de la mise en scène. Il a le défaut de ces qualités, celui d'être un film parfois un peu "longuet", dans lequel l'intrigue se rompt brutalement aux 2/3, où l'on se demande finalement où le réalisateur a voulu nous emmener. Toutefois, il n'est pas possible selon moi de renier l'impeccable jeu d'acteurs (Wilby, toujours superbe depuis "Maurice", Scott-Thomas à son sommet, Ryan Philippe d'une grande crédibilité, un Clive Owen parfait, Maggie Smith plus vraie que nature...). On reste un peu dérouté par la lenteur de la mise en place, le croisement de 50 personnages, que l'on tarde à bien identifier : mais en même temps, c'est ce qui donne au film son aspect littéralement "ethnologique", le spectateur a le sentiment de flotter dans chaque scène comme un fantôme qui observerait le quotidien de ces personnages, et c'est quoiqu'on en dise toujours un magistral tour de force de procurer cette distance extrême qui nous fait oublier que les acteurs "jouent". Il faut un moment pour comprendre quelles sont les relations familiales compliqués, qui est Louisa par rapport à Constance ou Anthony par rapport à Isabel, mais ce serait presque superflu. Gosford Park est un film où l'intrigue passerait littéralement au second plan, sentiment renforcé par une fin qui laisse en suspend la question de savoir qui, finalement, a manié le poison... L'important n'est pas là, mais dans la peinture de l'époque et de la société anglaise, dans la suggestion de tous les vices et de toutes les bassesses. On rapporte souvent Gosford aux Vestiges du Jour : les deux films ont en commun cette juxtaposition permanente de l'univers des domestiques et de celui des maîtres, mais la comparaison s'arrête là. Le film d'Ivory est plus intimiste, son scénario a offert une magnifique et tragique composition à Emma Thompson et à Anthony Hopkins, tandis qu'ici, quels sont les personnages principaux, ceux dont on étudie la psychologie ? Tous et aucun à la fois, c'est ce "melting" qui donne aussi le ton et son originalité au film. C'est l'enchaînement d'une multiplicité de scènes qui se superposent, les plans ne sont jamais longs, ici pas de scène qui vous prend aux tripes comme dans les Vestiges, lorsque les deux mains se séparent sous la pluie : hormis la scène finale pour Mme Wilson, sincère et presque inattendue. Par contre, on a beaucoup glosé sur le côté "murder party" ou "cluedo" de Gosford Park (affiche et bande annonce comprises) : de ce côté là, c'est décevant, ne vous attendez pas à vivre une passionnante enquête policière. Le crime n'est qu'un "incident de parcours" dans le scénario. Je ne pouvais décemment pas crier au chef-d'oeuvre pour le film d'Altman, il manque un petit quelque chose, une trame plus démonstrative, un coup de cœur pour le destin d'un personnage. Mais c'est une reconstitution impeccable, un film dans lequel on rentre aussi différemment la seconde fois parce que la profusion d'individus nous surprend moins. Le film est à voir, il mérite ses étoiles, mais puisque comparaison il y a, rien, à mon sens, ne peut surpasser l'émotion des Vestiges du Jour, diamant en la matière.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2007
    Pour une fois je vais être concis, car que dire à part que ce film est, à mes yeux, un véritable CHEF-D'OEUVRE... Vous ne pouvez pas ne pas le voir...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 août 2013
    Le film partait sur une bonne base, a savoir un meurtre dans un manoir des années 30. On se croirait presque dans le
    cluedo.
    Seulement voilà, le crime met plus d'une heure a arriver, on se perd avec tous les personnages et le dénouement est très obscure.
    Heureusement qu'il y a un bon casting ! A noter aussi qu'il est rare de faire un tel parallèle entre les fortunés et les serviteurs. C'est uniquement cela qui rend le film intéressant.
    Pirate03
    Pirate03

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2006
    Un joyau d'étude psychologique des personnages, qui se croisent et se mêlent en un joyeux capharnaüm de sentiments et de rapports de force. La caméra de Altman se promène de pièce en pièce, comme si elle n'avait qu'à capter les murmures pour fixer sur l'image les prémices d'un meurtre qu'on nous promet dès le début et qui finalement n'advient que vers la fin du film, comme si l'important ne se situait pas dans le prétexte policier à cette peinture de la nature humaine. Du pur plaisir.
    Dionys C.
    Dionys C.

    11 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    Je me suis laissé tenté par ce film diffusé sur Arte mais... c'est une vrai daube, intrigue confuse et sans véritable intérêt, jeu d'acteur lamentable, invraisemblances et anachronisme, bref du grand n'importe quoi ! Grotesque : un vrai nanar !
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2011
    Très grand film sur l’hypocrisie des hommes, sur leur noirceur et leur bonté, sur la disparité sociale. Robert Altman a réussi un chef-d’œuvre virevoltant, humoristique mais caustique, aux répliques incisives et aux images sublimes. Et puis surtout il a réuni et dirigé une pléiade d’acteurs absolument sensationnels, pour la plupart britanniques et donc parfaits dans leur rôle. L’histoire est retorse à souhait et riche de tant de personnages que c’est un régal d’observer cette micro-société perdue au milieu de la merveilleuse campagne anglaise. L’ayant vu déjà deux fois, je me laisserai tenter par une troisième vision, tant il y a à déguster.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    “Gosford Park” est sans doute la dernière œuvre importante de Robert Altman qui à près de 76 ans et plus de trente films derrière lui, montre que le cinéaste parfois un peu brouillon qu’on lui reprochait d’être, était capable d’une totale maitrise de son art. Rarement en effet, l’œil du cinéaste aura été aussi avisé et incisif, ne laissant rien au hasard dans cette histoire concoctée avec Julian Fellows auteur britannique (spécialiste de l’époque "édouardienne" de la société anglaise), qui derrière une intrigue policière dans l’esprit cher à Agatha Christie décortique les relations entremêlées entre maîtres et domestiques qui étaient encore de mise en 1932. La partie de chasse qui s’organise dans ce château tenu par un despote (formidable Michael Gambon) avec sa multitude d’invités de tous rangs venus pour la plupart « taper » le richissime maitre des lieux, est une occasion de plus pour Altman de dessiner ces portraits de groupe qu’il affectionnait tant. Une personne de bonne famille se déplaçant sans domestique est quelque chose d’impensable à cette époque et c’est, presque honteuse qu’une invitée avoue à la vénérable mais aussi impitoyable Comtesse de Trenham (Maggie Smith succulente) qu’elle n’a plus les moyens d’une telle charge. C’est donc un ballet étourdissant mais virtuose que nous offre Altman où, malgré l’immensité de la bâtisse et la répartition clairement établie des deux castes sur différents étages, il nous semble que rien de ce qui se passe en haut ne peut être ignoré en bas. La confusion est en premier entretenue par les maîtres eux-mêmes qui demandent à leurs domestiques de changer leur patronyme pour l’occasion en adoptant à des fins pratiques celui de leur employeur. C’est le tour de force du scénario, tout en nous distrayant, de nous montrer au-delà du mépris presque inconscient de cette classe privilégiée pour ceux qui la servent, que le rapport de force n’est pas si déséquilibré qu’on voudrait bien le croire. N’ayant aucune vie privée car étant au service de jour comme de nuit, ces gens de maison finissent par s’identifier à la vie de leur maître avec cet avantage de pouvoir traîner leurs oreilles où et quand il le faut. C’est donc une mine d’informations qui est drainée au quotidien, qu’il leur revient d’utiliser judicieusement pour améliorer leur sort à travers un statut de confident indispensable. Ce jeu relationnel captivant dont Altman se délecte et nous avec lui, ne peut faire oublier, on l’a déjà dit, le mépris qui revient au galop dès qu’une initiative est jugée malheureuse ou inconvenante, ni la faculté de la communauté mâle des dominants à considérer que la moindre des politesses est d’user à sa guise des charmes ancillaires. Altman et Fellows n’ont bien sûr rien caché des pratiques délétères récurrentes qui s’installent fatalement avec le pouvoir trop grand que délivre une domination sociale trop marquée. L’ensemble est magnifiquement filmé par Altman qui toujours iconoclaste a volontairement choisi de laisser un peu derrière lui l’intrigue policière, jugeant sans doute que d’autres avant lui comme Sidney Lumet («Le crime de l’Orient Express » en 1974) ou Guy Hamilton (« Le miroir se brisa » en 1980, « Meurtre au soleil » en 1982) avaient correctement exploré le genre. L’aura d’Altman revenue à son maximum à ce stade de sa carrière et depuis le succès critique de « Short Cuts » (1993), attira à lui sans problème une pluie de stars anglaises ravies, dont un Alan Bates sur le retour, d’endosser les costumes d’époques et d’être dirigées par le maître.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 août 2012
    Une bonne histoire faite avec tout ce que aime Robert Altman. Grande multitude de personnages tous d'une densité rare et très diversifié et en plus interprétés par un casting savamment élaborer. Filmer avec beaucoup de classe et la construction du récit est bien maîtrise. Suspense et analyse de l’aristocratie anglaise des années 30 (et aussi des domestiques), un film à voir assurément.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    85 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2013
    Ce qui est marrant en regardant le film de nouveau cette fois-ci, pendant les deux tiers du film, je n'ai absolument pas pu m'enlever de la tête, le très réussi feuilleton anglais "Downton Abbey", pour lequel rien au monde je ne manquerai un épisode ! En lisant les noms au générique, j'ai bien vu que l'écriture était signée de Julian Fellowes. Mais n'étant pas sûr que c'était le scénariste de la fameuse série, j'ai vérifié dans la demi-heure, pendant la coupure publicitaire...
    Force est de constater, que ce film réalisé par Robert Altman, spécialiste des films chorales ( MASH, The Player, Short Cuts, etc...), fût le ballon d'essais, dans l'esprit de Fellowes, pour le développement brillant, dix ans après d'un feuilleton exploitant de façon virtuose, les rapports entre le monde des domestiques et un monde aristocratique qui cohabitent étroitement, mais qui ne se rencontrent véritablement jamais, trop prisonniers de leurs castes respectives et de ses règles figées et sclérosées.
    Même si ce film, fût écrit sur une idée d'Altman, je me demande bien jusqu'où, car alors il est à l'origine d'une étude de mœurs détaillée qui fait déjà date.
    Obligé de comparer, de ce fait, le film au feuilleton. Du coup là où j'avais mis 8 sur 10 à "Gosford Park", je suis "obligé" de descendre à 7 sur 10 après cette diffusion...
    Évidemment, lors de ma première vision du film, j'ai loué le travail scénaristique évident, remarquable dans l'étude de caractères, malgré le foisonnement de personnages tout azimuth, et la précision d'orfèvre de la description des rapports entre maîtres et valets.
    Sauf qu'ici, les aristocrates n'ont rien de sympathique et d'humain, à l'image du maître et de la maîtresse de maison, détestables au plus au point (Michael Gambon et Kristin Scott-Thomas). On a l'impression d'assister à un affrontement ou un duel entre aristocrates et domestiques, se demandant, dès les premières minutes, qui dégainera en premier son revolver. J'en suis même venu a me demander si c'était en fait un film à message idéologique pro-socialiste ! Car le scénario insiste beaucoup sur les humiliations permanentes que subissent ces majordomes, gouvernantes, valets et femmes de chambres, etc; par des "patrons" les traitants comme de véritables esclaves à leur bottes...
    Mais Fellowes a plongé sa plume dans l'acide, là où dans "Downton Abbey" il est plus doux dans certains aspects, car rien n'est épargné à cette poignée d'aristocrates se sentant exceptionnels et supérieurs.
    L'interaction du personnage de Ryan Philippe, d'abord avec les domestiques puis ensuite avec tout ce beau monde, est à cet égard significatif. Le fait de se faire passer pour un majordome pour préparer son futur rôle au cinéma, déclenche des réactions en chaines très intéressantes autant chez les aristocrates que chez les domestiques en égratignant au passage l'arrogance mal placée des américains (cf la scène du petit déjeuner ou Weissman, le producteur et Denton, l'acteur, se ridiculisent dans l'ignorance des us et coutumes anglaises et rappelant ainsi que les américains sont bien pires quant il s'agit de se faire servir...°;
    Évidemment, l'enquête à la Hercule Poirot, mené par un Stephan Fry, qui joue un inspecteur ridiculisé à souhait, n'est qu'un prétexte pour faire ressortir et exacerber les passions, les blessures et les rancœurs présentes depuis longtemps dans le cœur des domestiques. L'intéressant c'est l'aspect "lutte de classes" qui est suggéré qui fait mouche. Le fait , également, de voir les domestiques vacillé émotionnellement, alors que les aristocrates n'ont aucunes émotions apparentes. Ont-ils des émotions, d'ailleurs?
    L'humanité de certains domestiques apparait alors on ne les voient plus comme des "machines" ou des "toutous", ce qui vaut les meilleurs moments du films dans l'émotion: bravo à Alan Bates et Helen Mirren (Intendant et Gouvernante).
    Tout de même, je me dis que Fellowes est très malin, car au final je pense vraiment que ce scénario est un ballon d'essais et qu'il a poussé l'ironie à nous envoyer un message au travers du personnage du producteur Weissmann, qui s'immerge dans le sujet de son prochain film...
    Le seul bémol, c'est le temps réduit qui ne permet pas de développer la multitude et la complexité des personnages. Au début c'est un peu difficile à suivre, s'en est même agaçant et ennuyeux par moments. Il y aussi le parti pris de mise en scène de Robert Altman qui filme beaucoup en plan large et qui utilise très peu les plans serrés ou gros plans sur les personnages. Cela nous empêches dans un premier temps de bien savoir à qui on a à faire véritablement. Il est évident que cette façon de filmée renforce fortement le sentiment de distance entre ces deux mondes qui coexistent et dépendant l'un de l'autre mais qui ne se rencontrent jamais véritablement.
    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2010
    Robert Altman nous fait une excellente analyse de la classe huppée anglaise durant un week-end de chasse dans ce film rempli de grands acteurs britanniques et Ryan Phillippe se débrouille très bien parmi ces Angliches. Le meurtre du maître de la demeure va apporter une touche policière à ce film mais justement le reproche que je ferais à ce film c'est que cet aspect, l'intrigue policière, ne soit pas assez poussé ; c'est un très bon film mais qui nous laisse un peu sur notre faim.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 janvier 2012
    Des décors sublimes, des costume parfait et surtout un casting vertigineux maitrisé d'un bout a l'autre par un robert altman restant maitre dans son domaine: la direction d'acteurs! Tout simplement un bijoux de cinéma a admirer avec délicatesse!
    Akamaru
    Akamaru

    3 129 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2010
    Le dernier grand film de Robert Altman prend pied dans l'Angleterre aristocratique des années 30.Le cadre est connu:une vaste demeure dans les Highlands.Les protagonistes aussi:les maîtres et leurs serviteurs.On sait qu'un meurtre se prépare,comme si on était aux premières loges d'un Agatha Christie ou d'un Conan Doyle.La première heure montre avec moults détails la communauté s'agiter,entre réceptions,confidences,parties de chasses et intrigues parallèles.La trame narrative est exceptionnellement dense.Peut-être trop car on s'y perd au niveau du nom des personnages,des relations de chacun.Par contre,Altman a soigné sa direction d'acteurs(tous britanniques,à une exception près)au millimètre,et sa reconstitution d'un certain faste inconscient d'une époque n'a rien à envier à un James Ivory.La critique de l'aristocratie méprisante,vélléitaire,jalouse et hors du temps est frontale,grâtinée à l'humour grinçant si british.La troupe d'acteurs se régale,d'où l'on peut ressortir Kristin Scott Thomas,Helen Mirren,Clive Owen,Emily Watson ou Michael Gambon.Le jeu de Cluedo est amusant,d'autant que chacun a des raisons de haïr le défunt.Quand l'heure vient de tomber le masque,l'impassibilité est reine.Un regret que la chute ne soit pas à la hauteur du reste.Délicieusement désuet.
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