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Acidus
721 abonnés
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3,5
Publiée le 24 avril 2013
"Le dernier chateau" comporte un grand nombre de clichés propres aux films se déroulant dans le milieu carcéral. Pas de grosses surprises dans le scénario donc puisque l'on devine aisément le déroulement de l'histoire ainsi que ses principaux rebondissements. De plus, comme de nombreux films US touchant de près ou de loin l'armée arméricaine, on n'échappe pas non plus aux éternels relents de patriotisme ( dont le paroxysme se situe à la toute fin). Force est d'admettre que, malgré ces défauts, "Le dernier chateau" n'en reste pas moins passionnant du début à la fin avec notamment ce bras de fer entre le général prisonnier et le commandant de la prison qui débouchera sur cet extraordinaire siège médiéval. Sans inventer la poudre, ce long métrage demeure des plus jouissif.
Un film plutôt curieux, reproduisant ce qui a été maintes fois vu ailleurs dans les films de prison, mais dans un contexte cette fois-ci militaire. Le problème lourd du film est sa volonté quasi constante d'appuyer sur le patriotisme et le sens du devoir, rappelant à l’envi que tous ces taulards sont des soldats et qu'ils ont avant tout défendu leur pays, contrairement aux planqués de l’arrière (au passage splendidement incarnés ici dans la seule personne de James Gandolfini que l'on regrettera encore longtemps). Redford est égal à lui-même (on a même l'impression que ses partenaires saluent plus encore l'acteur que le personnage) dans ce film à la logique assez sommaire, essentiellement sauvé du néant par ses acteurs, mais dont les carences scénaristiques et le traditionnel couplet glorificateur de l'Amérique viennent gâcher le tableau.
Une bonne surprise que ce film d'action à l'ancienne. En plus de cela, l'histoire poignante, même si très américaine, se laisse suivre sans temps mort. Les acteurs et le plaisir de retrouver le grand Robert Redford sont vraiment bien dans leurs rôles respectif. Du divertissement américain comme je les ai aimé durant de nombreuses années...
Le dernier château n'est pas aussi simple qu'il y paraît. C'est un excellent film à voir. Il oppose deux hommes que tout distingue. D'abord, Robert Redford, qui est à l'époque, au sommet de sa carrière, incarne avec justesse, le général Irwin, général trois étoiles déchu (Lieutenant Général) qui est interné pour avoir été jugé coupable de la mort de huit soldats. Face à lui, James Gandolfini interprète le colonel Winter, directeur de la prison, un homme autoritaire, imbu de sa personne et manipulateur. En résumé, le général digne et humain, reconnu et respecté par tous, au sein de la prison, va résister à l'affreux salopard, cruel et injuste. Le gardien casse le moral des hommes, inflige des châtiments corporels et va parfois jusqu'au meurtre de prisonniers. Le général, à l'inverse, inspire les hommes, avec sa force tranquille, parvient à transcender leurs obligations physiques et mentales. Il est un leader qui va transformer peu à peu un tas de sagouins contestataires en une armée prête à prendre d'assaut le château. Pourtant, la manœuvre stratégique et les feux d'artifice nous détournent de la question centrale : est-ce vraiment une bonne idée? Le réalisateur Rod Lurie essaye de faire passer en fait un message d'ordre moral, dénonçant avec force la manipulation des hommes par d'autres hommes et l'injustice.
« Le dernier château » est un blockbuster US de 2002 qui fait preuve d'une certaine efficacité, même s'il ne brille ni par son originalité, ni par son réalisme, c'est le moins qu'on puisse dire ! En fait, l'essentiel de l'intrigue repose sur l'affrontement jouissif entre le gentil et courageux Robert Redford et un atroce directeur de prison sadique et lâche. Le résultat est si savamment maîtrisé qu'on est prêt à pardonner toutes les invraisemblances qui vont suivre... Et de ce côté, on est tout aussi copieusement servi. En effet, Redford campe (habilement) un général honnête et droit (emprisonné pour une obscure faute de commandement) qui va parvenir à fédérer une bande de malfrats, à priori peu recommandables, pour en faire sa petite armée privée. Le pire étant qu'il va utiliser ces braves soldats pour prendre le contrôle de la prison, ce qui est quand même hautement immoral. Du coup, le réalisateur Rod Lurie (dont j'entends le nom pour la première fois) s'ingénie à faire passer ses gardiens pour des brutes épaisses qu'on prend un réel plaisir à détester. Cette pirouette scénaristique, plutôt simpliste au premier abord, s'avère très efficace et rend le film étonnamment populaire. Chaque fois que je le visionne, j'y prends toujours le même plaisir coupable ce qui prouve qu'il fonctionne à merveille... Et tant pis pour la morale, qui devra bien se satisfaire du manichéisme cher à la tradition Hollywoodienne !
Un film amplement basé sur l'honneur du drapeau américain, avec tout ce que ça comporte et en particulier le fait d'être un bon soldat puisque l'histoire a lieu dans une prison militaire. Le drapeau, le respect, les vraies valeurs, la mort digne... Malgré tout, et principalement grâce aux acteurs, "Le Dernier Château" se laisse regarder d'une traite, et sans râler sur ce patriotisme avant que le film ne soit fini.
En seulement trois films, Rod Lurie aura su s’imposer en mettant au monde, cette petite perle carcérale : Le Dernier château (2002).
Ses détracteurs lui reprocheront sans doute une histoire et un scénario assez invraisemblable ou improbable, avec quelques clichés types et un trop plein d’américanisme mêlé à la sauce patriotique. Mais en faisant abstraction à tout cela (cela peut paraître dure, j’en conviens) on découvre en faite, une histoire passionnante, celle de détenus dans une prison pour militaires (normal puisque ils le sont tous). Un établissement dirigé par un colonel sans pitié, traitant ses prisonniers comme des chiens. Pourtant, tout va basculer lorsqu’un général, injustement condamné va organiser une véritable insurrection à l’intérieur de cette forteresse de haute sécurité.
Avis aux amateurs, imaginez un instant : Oz, Prison Break et les cultissimes L'Evadé d'Alcatraz (1979) & Les Evadés (1995), le tout passé au shaker, et vous obtiendrez un excellent film d’action, porté par des acteurs de qualités, où l’on retrouve dans les principaux rôles, Robert Redford (L'Homme qui murmurait a l'oreille des chevaux - 1998), James Gandolfini (Les Soprano), Mark Ruffalo (Zodiac - 2007), Clifton Collins Jr. (Truman Capote - 2006) & Delroy Lindo (Domino - 2005).
Un film de prison militaire inventif puisque l'enjeu n'est pour une fois pas l'évasion des personnages principaux mais la prise du bâtiment ! Malgré une réalisation évoquant parfois une série TV et un message quasi propagandiste par moment, "The Last Castle" se laisse suivre sans mal, grâce notamment au bras de fer serré entre James Gandolfini et Robert Redford, et à des personnages qui évitent de tomber dans la caricature. On notera également une bataille finale assez inédite venant ponctuer ce petit film qui finalement divertit sans mal.
Certes il y a cette scène finale grandiloquente destinée à exacerber les instincts patriotiques de l'Américain moyen. A part cela, un très bon film qui place le spectateur en permanence sous tension en proposant une réflexion intéressante sur le devoir, le respect et l'obéissance, mais aussi sur le pouvoir (illimité ?) de l'homme charismatique. Robert Redford est parfait dans cet emploi.
En fait j'avais déjà vu ce film. Comme la première fois, il ne m'a pas marqué plus que ça. C'est profondément américain dans un sens. Des bons et des méchants, et le bien et le mal. Ce n'est pas si mal que ça mais ça reste moyen.
Redford se démène pour nous faire passer la pilule "scénario complètement improbable", de la taille d'un ballon de football! Le moment de bravoure final est par ailleurs proche du grand-guignolesque! Allez, on ressort plutôt les classiques qui ont fait sa légende.
cependant le final est ridicule même s'il appui le propos... pourtant aucun intérêt de faire mourir le général de la sorte. La mission était remplie...
"Le dernier château" ou l'histoire d'un général incarcéré qui va renverser le gouvernement d'une prison. L'homme le plus droit, intelligent, honnête... va montrer qui est le patron en formant les prisonniers comme des soldats pour prendre le contrôle de la prison afin d'éjecter le dirigeant véreux de celle-ci. Bourré de clichés, à en devenir un chouïa ridicule sur ce patriotisme américain, sous-couvert de musique héroïque, on décèle toute l'intrigue dans la première demi-heure. Un film à univers carcéral qui manque de style et de surprise. La moyenne pour ce film toutefois honnête qui fait passer le temps.