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Un visiteur
2,0
Publiée le 24 août 2013
On s'attend a un film grave sur un sujet d'une puissance possiblement énorme !
Malheureusement on s'englue très vite dans un mélo drame gluant ou le nazisme rime avec flashback mal filmé et idée cinématographique ralentissant rythmes et envie d'aller plus loin. (est-ce qu'un trépied pour le début du film est-il si cher a acheté mais aussi et surtout les caméramans qui ont parkinson arretez de travaillez !!)
Déroutant cet énième mais très original film sur les néo-nazis. L'intrigue repose entièrement sur la personnalité du personnage principal. Fini le stéréotype usé du beaufs au crâne rasé qui tape bêtement tout ce qui bouge. Là, on a affaire à une tronche, un juif qui plus est. Du coup les références historiques et religieuses pleuvent ce qui réjouit les quelques neurones du spectateur. Pas d'évolution artificielle du style gros méchant au début et "juste parmi les nations à la fin". Non. Le bonhomme semble même plus inquiétant à la fin. Le point fort du film, c'est d'appuyer là où ça fait mal, avec ces traîtres du judaïsme qui renient leur religion. On rappelle d'ailleurs dans le film, que le plus célèbre apostat est Karl Marx, le même à qui l'on prête abusivement la phrase "La religion est l'opium du peuple". Et les arguments du héros sont tout à fait recevables, c'est d'ailleurs un plaisir d'écouter son argumentation. Bref, ce film fait réfléchir, bouscule les idées reçues, et mérite donc ses quatre étoiles.
En ce qui concerne le traitement du sujet : il n'y a pas de quoi casser 3 pattes à un canard. Par contre au sujet de Gosling : si ça, ça ne montre pas déjà qu'il va devenir un grand Monsieur...rien ne le montrera! Bref, à voir pour lui et ses "débuts d'acteur".
Tout est biaisé - pas étonnant pour un film made in "sionamerica" - tout est biaisé de par le substrat idéologique de départ. Une des grandes différences du judaïsme par rapport aux deux autres monothéismes est que l'apostat n'est pas possible. La question de la double identité n'est donc pas religieuse mais ethnico-raciale. Ce qui outrageusement plus polémique et sujet à débat.
Un très bon film sur le même sujet d"American History X" qui s'avère être meilleur que ce dernier (et pourtant bien moins connu) et cela grâce à des dialogues très bien écrit, des discours qui s'avère intéressant car argumenté (le dernier discours de Danny avant qu'il se fasse jeté par le groupe d’extrême droite est très bien pensé et s'avère plutôt cohérent) mais absurde lorsqu'il s'agit du mouvement antisémite. Ryan Gosling est juste épatant pour ce qui s'avère être son premier film en tant qu'acteur principal (et l'un de ses meilleurs rôles), une interprétation qui montre déjà qu'il s'agit d'un acteur bourré de talent qui à de nombreuses années devant lui pour le confirmer. Bien entendu le film condamne le mouvement antisémite et cela est montré à travers le personnage de Danny Balint : très bon orateur, homme intelligent et cultivé qui va peu à peu faire sa rédemption. Là où je suis un peu déçu est qu'il reste quelques questions en suspend, le personnage principal est énigmatique et les raisons pour lesquels étant juif il s'est tournée vers l'antisémitisme reste flou, on ne comprend pas très bien pourquoi il est à la fois en plein dans le mouvement antisémitisme mais qu'il garde quelques éléments de sa religion natal (le tissu qu'il se met autour du corps dont j'ignore le nom). Ceci-dit, ça reste un très bon film qui nous offre une belle fin.
Une étoile, c'est très généreux pour ce ramassis d'incohérences. Hormis une mise en scène soignée, et un Ryan Gosling convaincant, rien n'est crédible dans cette histoire de juif antisémite. A oublier.
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2,5
Publiée le 15 mai 2021
Ryan Gosling en skinhead, avec sa haine et ses rêves de tuerie! Donc Henry Bean s'en est allè, à son tour, dans un mouvement nèo-nazi où il ne fait pas bon d'être juif! Ramassis de bêtises sur ce peuple (on apprend que le juif est femelle et que le grand rabbin n'est autre qu'Hitler) mais une prestation torturèe et remarquèe de Gosling qui n'a jamais parlè autant dans un film! Un personnage complexe qui haït les juifs (lui-même est juif) mais qui, pour mieux comprendre son ennemi, ètudie son histoire! Troublant quand on sait que "Danny Balint" s'inspire d'une histoire vraie! Dommage que la mise en scène ne soit pas toujours à la hauteur, plus particulièrement dans ses flashbacks en noir & blanc! Aux côtès de Gosling, on est ravi de trouver la rare et talentueuse Summer Phoenix! Billy Zane & Theresa Russell, eux, n'ont guère d'importance, si mal dessinès qu'on se demande ce qu'ils font là! Dans la lignèe de "American History X", mais un cran en-dessous...
Ouverture du film avec cette citation "Je déteste et j'aime. Qui peut me dire pourquoi". Encore mieux qu'American History X, plus immersif, plus concret, plus sobre. Vous pouvez compter également sur la saisissante prestation de Ryan Gosling prêt à péter les plombs à tout moment. Prenant de bout en bout ne rater pas ce film.
Un film qui fait immanquablement penser à "American history X" avec Edward Norton et Edward Furlong pour sa peinture du néo-nazisme aux Etats-Unis et pour la remise en question progressive du protagoniste principal, brillamment incarné par Ryan Gosling, concernant ses convictions antisémites et sa haine aveugle aux obscures motivations. Une dénonciation forte qui interroge sur la nature de la foi dans la religion juive, sur l'obsession raciale des groupuscules d'extrême droite mais aussi sur le rejet de l'enseignement théologique. Une mise en scène subtile mais impactante, un excellent casting. Au final, un ensemble magistral, surprenant et qui incite à une intéressante réflexion.
Danny Balint, skinhead, néo-nazi et… juif. De ce personnage ambigu les auteurs tirent un film confus. Difficile de croire que ce jeune juif vire national socialiste et rejette sa communauté juste pour des divergences théologiques. Il ressort tout de même de tout ça qu’il vaut mieux être athée et fuir les extrémismes. Cela dit Ryan Gosling est excellent.
L'histoire de Danny Balint est vraie. La première partie du film est envoutante, découverte sombre du personnage violent , profondément antisémite qui n'a qu'un but: casser du juif. Grand orateur, le personnage impressionne dans ses convictions, sa haine jusqu'à ce que son histoire révèle un lourd passé dérangeant , incompatible avec ses idées. La seconde partie plait moins car le personnage devient moins crédible à l’écran au fur et à mesure que son grand secret se découvre. Dommage car le film est poignant et intéressante. Cette perte de crédibilité gâche quelques peu la fin.
Danny Balint, avec Ryan Gosling, s'inspire de l'histoire vraie de Daniel Burros, un homme juif qui a adhéré au parti nazi américain et qui prônait la haine et l'antisémitisme. C'est en quelque sorte un American History X moins connu, tel Romper Stomper avec Russel Crowe. Il s'agit d'un assez bon film qui mériterait plus que ma note finale mais, en raisons de mes opinions sur la question, je ne monte pas plus haut. En effet, Balint a bien fait à la fin de faire sortir tout le monde en les prévenant de la bombe qu'il avait mise plus tôt, mais je reproche à ce personnage de ne jamais aller au bout de ses idées, ce n'est qu'un lâche au fond.
Ce n'est pas un film divertissant au sens où on s'avachit et on débranche tout ! Très intelligent et porté par un Ryan habité et charismatique, ce film relate la déchirante histoire d'un jeune homme torturé et orateur né qui atteint difficilement la rédemption. On peut faire un parallèle avec American History X dont l'interprète dégage la même brillance et subit lui aussi un bouleversement intérieur. En lisant le synopsis, je me suis dit : " nom d'un chien, ça doit pas être simple à vivre mais ça doit donner un sacré film ! ". Je m'étais tout dit !
Une plongée au milieu des néo-nazis américains qui n'est pas sans rappeler "American History X", au niveau de l'univers idéologique, du déroulement de l'histoire, de la similarité de certaines scènes ainsi que du talent d'un jeune acteur débutant. Ce qui le démarque, c'est que ici Danny est un skinhead juif...Cependant le film ne parvient pas vraiment à expliquer les raisons de cette contradiction (ne sont qu'évoquées que des divergences d'ordre théologique à l'enfance) et reste ainsi bien moins convainquant au niveau psychologique que le premier cité. Intéressant malgré tout, surtout grâce à l'interprétation de Ryan Gosling.