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Danny Wilde
121 abonnés
502 critiques
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4,5
Publiée le 24 février 2015
Véritable documentaire à la gloire du cirque Ringling Bros, Barnum & Bailey, le film porte indéniablement la marque du grand spectacle cher à Cecil B. De Mille. La parade, la caravane des artistes, des animaux, des acrobates et des machinistes, la débauche de mauvais goût des costumes, le pop corn et les cacahuètes, le grand brassage du clinquant, du strass, du toc et du multicolore... le réalisateur mêle tout ça avec le goût du risque, la passion, l'amour, la jalousie, la vengeance et l'ambition tout au long de ce film aux morceaux de bravoure étincelants, et fait défiler avec une fougue enthousiaste et son sens du grandiose toute la vie grouillante du monde du cirque, tel un Monsieur Loyal admiratif. La montée du chapiteau, le dressage, l'entraînement des trapézistes, les numéros saisissants s'enchaînent et s'intègrent à l'histoire et l'enrichissent. Un fabuleux spectacle et un drame humain aux mille facettes.
Petite découverte, je ne connaissais absolument pas ce film. Ce fut finalement une belle découverte. Au départ, nous suivons le quotidien d'un cirque commençant sa saison. Eblouis par les numéros et les magnifiques costumes. Puis ce greffe différentes problématiques qui semble un peu tiré par les cheveux mais finalement tout se rejoint. Une belle aventure, là où on ne l'attendait pas vraiment. Une sorte de "Show Must go on" sans fin. C'était également une institution fort différente dans les années 50, les parades en ville,... on se laisse facilement gagné par l'esprit du cirque et par notre attachement aux personnages. Alors certes, il y a une pseudo histoire d'amour, qui semble prendre beaucoup de place mais au final s'est bien plus. L'histoire est prenante et intéressante, la réalisation très belle en particulier les costumes et les décors. Charlton Heston est une fois de plus convaincant dans le rôle du grand patron du cirque, lui vouant sa vie mais pensant également à l'amour qu'il porte à Holly. Ce n'est pas un de ses plus grands rôle mais sa ne l'empêche pas d'être un grand acteur. Le casting forme une équipe attachante et dont on ne souhaite pas l'absence. Et le grand final est magnifique, même si une fois de plus l'industrie américaine privilégie les Happy end. En tout cas j'ai passé un très bon moment, et une belle découverte de plus dans ma filmographie. Je vous le conseil si vous avez l'occasion de le voir.
Du grand spectacle, comme Hollywood est le seule capable à en produire. rien n'est oublié, les rebondissements, le spectacle, le drame, l'amour bref, De Mille nous offre une parenthèse de vie qui nous touche , nous bouscule, nous emporte comme un tourbillon. Un très grand moment de cinéma
Malgré des intégrations totalement désuètes & des personnages à l'ancienne (les hommes sont durs, les femmes sont fleurs bleues), SOUS LE PLUS GRAND CHAPITEAU DU MONDE est un profond hommage magistral pour les personnes amateurs de cirque, petits & grands. On est ébahi par la magnificence & la grandiloquence signé Cecil B. DeMille, même si on est un ton en deçà de LES DIX COMMANDEMENTS. A voir pour tous les vrais fans de films qui ont gardé en eux un doux souvenir des clowns & autres numéros d'animaux ou de voltiges.
Un magnifique hommage au cirque, du technicolor haut de gamme, de beaux numéros... mais tout ça ne remplit pas presque deux heures de film. On en s'ennuie pas vraiment mais l'intrigue (bien que correctement ficelée) est très simple. Au final c'est beau, coloré, mais un poil vide.
Grand film sur le cirque,très bon scènario,très bons numéros de cirque,très bons acteurs notamment le génial James Stewart grimé en clown du début jusqu'à la fin avec son lourd passé,la danseuse exotique Dorothy Lamour,la jolie dompteuse Gloria Grahame,la belle trapéziste Betty Hutton,le Grand Sebastian,Cornel Wilde et le dernier que je garde pour la fin ,l'exceptionnel Charlton Heston qui jouait magistralement un directeur de cirque inoubliable et responsable du plus grand chapiteau du monde .Tout ces acteurs étaient dirigés sous la houlette de l'un des plus grands réalisateurs de l'age d'or d'Hollywood,Cecil .B DeMille. Ce film est gigantesque.
Un des monument du grand cinéma Hollywoodien. Tout y est pour faire un chef d'oeuvre . Des moyens éblouissants qui permettent de reconstituer le plus beau film fait sur le monde du cirque. Un scénario excellent où l'on sent la patte des grands scénaristes de la "guilde" Hollywoodienne. Des acteurs tous au summum, heureux d'être embarqués dans cette aventure. Du suspens, de l'émotion , de l'humour, de la poèsie. Bref du cinéma complet. Des effets spéciaux remarquables pour l'époque, et des couleurs flamboyantes. Les numéros de cirque sont très bien intégrés et sont de toute beauté.. Un spectacle complet , du cinéma de rêve, pour rêver.
Sans doute l'un des meilleurs films de Cecil B. De Mille. Le réalisateur des "Dix commandements" aime la démesure et ça se voit. Avec ce film, le cinéaste est servi, entouré de milliers de figurants, de professionnels du cirque, d'acteurs impliqués et convaincants. Cerise sur le gâteau, le scénario ne se perd pas cette fois dans des rebondissements inutiles. Limpide et linéaire, il sert magnifiquement ce grand moment de démonstration du plus vieil art du monde. Splendide.
Sous le plus grand chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth), 1952, de Cecil B. DeMille, avec Charlton Heston, Cornel Wilde, James Stewart (Patoche), Dorothy Lamour, et en spectateurs, pour vieux cinéphiles…Bing Crosby et Bob Hope. C’est du très grand et beau spectacle, auquel ne nuisent pas du tout ses 60 ans d’âge. Car l’intérêt majeur du film est de nous montrer les fabuleuses machines qu’étaient les grands cirques qui parcouraient les Etats-Unis, et même le monde, comme le cirque Barnum. Plus de 1 500 personnes vivant ensemble, se déplaçant, produisant des numéros prodigieux et entretenant un immense zoo ambulant. L’histoire d’amour entre la jeune et jolie trapéziste et le patron, sa rivalité avec le « grand » Sébastian, voltigeur dont l’orgueil le conduit à une terrible chute, l’histoire tragique du docteur-clown Patoche…tout cela est gentil mais totalement daté. En revanche, la morale du film reste d’actualité: « the show must go on ! ». Et après le spectaculaire accident des trains, la volonté et la force d’âme des gens du cirque demeurent bouleversantes. Rappelons que Charlton Heston, qui fut aussi Moïse dans Les Dix Commandements (1956) et Ben Hur (1959), pour ne citer que les péplums, est apparu pour la dernière fois à l’écran en 2002, dans des conditions pathétiques : atteint de la maladie d’Alzheimer, il n’en était pas moins le Président de la toute puissante NRA (National Rifle Association) et, interrogé par Michael Moore pour son film Bowling for Columbine sur ses prises de positions en faveur du port d’armes à feu, , notre vieux héros, très vindicatif, défend clairement une Amérique blanche, victime d’un « excès de métissage ». Moche.
Ce genre de film manque au cinéma actuel. Ces grandes histoires sans but politiques ou philosophiques avec des acteurs fabuleux, des décors fabuleux, accompagnés de musiques entrainantes. Je suis né longtemps après et pourtant j'ai grandis avec ce genre de film. Superbe!
Sans doute le plus beau film sur le cirque de toute l'histoire du cinéma.Un immense metteur en scène,des figurants professionnels animaux compris (les éléphants)comme il n'est plus possible d'en trouver,des moyens techniques à la hauteur du reste (accident des trains)des hommes beaux comme des Dieux (Heston et Wilde)des femmes qui ne pensent qu'aux hommes et l'amour fou qui va jusqu'au meurtre. Tout est réuni pour un grand mélo dans un décors hors du commun.De Mille ne nous laisse jamais le moindre répit et quelques plans baignent d'émotion(dialogue entre Patoche et sa mère)...Difficile de ne pas être heureux devant ce spectacle.