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Un visiteur
4,5
Publiée le 2 novembre 2014
Excellent film. Les frères Cohen nous livre une fois de plus une oeuvre d'auteur de grande classe. Du scénario à la mise en scène, en passant par le jeu des acteurs, tout est presque parfait. C'est le tableau de la vie normale d'un homme blasé par la vie. Dans son monde, la notion de vérité et de justice sont très subjectifs. Comme dans notre monde. À voir et à revoir.
Ce que l'on aime dans un film des Coen, c'est que le personnage principal subisse le sort de l'arroseur-arrosé. Donc, forcement, on a adoré Miller's Crossing, puis Fargo et enfin cet excellent The Barber. Ce dernier est une véritable satire de la justice, bénéficiant d'une réalisation parfaite grâce à un sublime noir et blanc, et d'un scénario assez intelligent pour être apprécié. On s'attache agréablement à ses personnages, mais le seul reproche qui me vient à l'esprit à son sujet est le fait que la narration y est trop présente, et que cela apporte un certaine lenteur au film.
Les frères Coen n’avaient pas réussi avec O’Brother à faire un film à la hauteur de l’excellente doublette Fargo – The Big Lebowski de 1996 à 1998. The Barber en est-il le digne successeur ?
Alors que les frères Coen cherchaient à faire un vrai film noir et non plus une comédie macabre comme leurs trois précédents films, force est de constater qu’on arrive dans une période où leurs films ne marchent plus aussi bien qu’avant. En effet, on peut considérer The Barber comme le début de la descente de la carrière des deux frangins du Minnesota. Abandonnée la tendresse envers les débiles qu’ils présentaient dans leurs films, ici les personnages sont tous des salopards qui méritent totalement ce qui leur arrive. Impossible alors pour le spectateur de rire avec les frères Coen ou même de s’investir émotionnellement dans une histoire d’une froideur infinie. C’est très dommage car le film est remarquablement bien mis en scène. Tout se répond parfaitement et la photographie est absolument magnifique. De plus, les acteurs sont franchement excellents : Billy Bob Thornton est génial, Frances McDormand et Scarlett Johansson sont vénales à souhait et Tony Shalhoub est parfait en excellent avocat. Le film offre même une belle apparition d’Adam Alexi-Malle.
The Barber est un bon film, sans aucun doute. Mais c’est surtout un film si froid qu’il est impossible de s’attacher aux personnages, ce qui est assez dommage.
"The Barber, l'homme qui n'était pas là" est le neuvième film des frères Coen, sorti en 2001. Il raconte l'histoire de Ed Crane (Billy Bob Thornton), coiffeur mélancolique image même du "monsieur tout le monde", se retrouvant impliqué dans une affaire d'adultère qui tournera au drame, sous fond de meurtre et d'extorsion. Ce film est un très bel hommage au film noir hollywoodien des années 40-50, avec une photographie d'un noir et blanc somptueux, magnifiant chaque scène (certaines sont très abouties visuellement, notamment la partie onirique de la prison vers la fin). La réalisation est impeccable, les frères Coen ont toujours leur style inimitable prouvant également qu'ils sont bien les maîtres incontestés de la mise en scène. Le casting est vraiment de qualité avec un Billy Bob Thornton froid et imperméable toujours une cigarette au bout des lèvres, un charisme assez remarquable, revisitant le mythe de l'acteur classe de l'âge d'or du polar noir; a signaler également la toujours excellente Frances McDormand, le regretté James Gandolfini, les habitués Badalucco et Polito ainsi que la jeune Scarlett Johansson dans le rôle de la Lolita. L'intrigue et les rebondissements sont bien présents pour attirer l'intérêt du spectateur même si il reste par moment assez difficile d'accès et un peu déroutant, par exemple je n'ai pas compris l'allégorie de la soucoupe volante, je cherche encore le rapport avec les thèmes abordés dans le film (l'existentialisme et le système judiciaire) ou bien est ce juste contextuel à l'époque du récit (affaire Roswell), mais ça ne manque pas de charme, ça donne un petit côté série B fantastique. "The Barber" est un film purement coenien, une belle vision de l'objet cinématographique pure et un formidable hommage aux grandes heures hollywoodiennes.
Prix de la mise en scène ex æquo avec "Mulholland Drive" de David Lynch au festival de Cannes 2001, "The Barber : l'homme qui n'était plus là" des frères Coen (bien que Ethan Coen ne soit pas crédité) nous emmène en 1949 dans une petite ville de Californie, suivre un coiffeur Ed Crane qu soupçonne sa femme de le tromper avec son patron. Tout va changer lorsqu'il va rencontrer un client qui lui propose de faire fortune et il va commencer à rentrer dans des jeux de manipulations et de chantages. Hommage aux films noirs de l'âge d'or Hollywoodien (avec un Billy Bob Thornton rappelant par moment le géant Humphrey Bogart, du moins fumant autant) mais sans jamais tomber dans la caricature et la lourdeur, avec une superbe photographie en noir et blanc et une mise en scène maitrisé et élégante. L'écriture est de qualités, que ce soit au niveau du scénario qui nous offre plusieurs rebondissements bien pensés et surprenant et un suspense tenant de bout en bout, des dialogues ou bien la galeries de personnages fascinantes qu'ils mettent en scène et notamment celui de Ed, sombre, solitaire et complexe. Emmené par un très grand Billy Bob Thornton, les interprétations sont impeccables, à l'image de Frances McDormand ou James Gandolfini. Un film brillant, tragique, sombre et fascinant.
Esprit films noirs hollywoodiens des années 40 mais sinistre sans le moindre humour, fût-il noir, ni le moindre grain de folie. Film lent, très très lent. Billy Bob Thornton pour lequel je n'ai pas une passion de manière générale, affiche la même et unique expression du début à la fin et plombe complètement l'ambiance du film. Un scénario plutôt pas mal, une photo superbe mais on sort de là complètement flippé. Pour moi, les frères Coen peuvent d'un film à l'autre, passer du chef d'oeuvre à la prise de tête la plus totale.
Un film élégant et épuré des Frères Coen, à l’esthétique et à la mise en scène totalement maîtrisées. La photographie en noir et blanc est superbe et renforce l’aspect tragique de l’intrigue. Le personnage principal, énigmatique et sans émotion, campé par Billy Bob Thornton fascine et l’ensemble des interprétations s’avèrent impeccables. Seul, le rythme, parfois un peu plat et lent, dessert le film. Un bon polar au récit fataliste, sombre et sans concession ! Un bel hommage au film noir !
The Man Who Wasn't There (titre infiniment plus évocateur que The Barber) est le film le plus épuré des frères Coen. Un long-métrage sans concession, fataliste jusque dans les tréfonds de son âme. Tandis que la mise en scène se fait discrète, jamais démonstrative, l'emploi d'un noir et blanc de toute beauté renforce l'aspect tragique de l'intrigue et les sonates de Beethoven accompagnent parfaitement la longue déchéance du personnage principal. En résulte une œuvre pudique et bouleversante à la fois. Billy Bob Thornton interprète avec brio cet antihéros laconique, que des années de routines ont rendu spectateur de son propre destin. Un film assez difficile d'accès et parfois inutilement lent, mais qui renferme le meilleurs du cinéma des frères Coen.
D'ordinaire j'adore les frères Cohen, pour avoir vu une bonne partie de leurs réalisations. Les acteurs sont bons et bien choisis, le personnage principal est atypique, l'ambiance des années 40-50 est bien retranscrite, la bande son est pas mauvaise du tout, le côté noir et blanc est intéressant. Mais ... qu'est ce que je me suis ennuyé. Franchement, l'histoire est trop simple et je trouve que l'on a vite fait le tour. Presque deux heures pour raconter ce scénario, je pense que c'est un peu trop. Pourtant, à la base ça partait super bien car rien ne dépasse, le sens du détail est présent, il y a des "gueules", une certaine ambiance s'installe mais tous ces bons points ne rattrape presque pas le seul défaut de ce film. C'est bien dommage mais je ne peux que dire que j'ai trouvé le temps long. Cela ne m’empêchera pas de regarder d'autres longs métrages de ces fameux réalisateurs mais sur le coup, je suis déçu. Tout simplement pas le meilleur. 11/20.
Les frères Coen se mettent au polar noir avec "The Barber" offrant une vision sympathique d'un enchainement de situations de plus en plus inattendu sur fond de meurtres, d'argent, de coupe de cheveux et de mensonges dans les 1945 . Tout ceci offre un scénario habillement écrit comme on peut en avoir l'habitude avec les Coen . Bien écrit, intelligent et subtil, le scénario est vraiment parfait mais il n'y a pas que le scénario, car la réalisation baignant dans un magnifique noir et blanc est elle aussi totalement maitrisée . Rajoutons d'excellent acteurs qui ont du enchainer les cigarettes et une magnifique bande son .
Et là vous vous dites pourquoi cette note si tout est aussi bon ? Pourquoi 3,5/5 si la réalisation, les acteurs, le scénario et la musique sont soignés au point d'offrir un magnifique récit noir . Tout simplement car The Barber souffre d'un rythme plat . Oui plat c'est clairement mal géré, autant si c'était réparti sur 1h20 ça serait mieux passé mais là on sent les 2h passer, souvent lent et parfois ennuyeux, le reste remonte bien le niveau mais quand même le manque de rythme se ressent trop et c'est a mes yeux un défaut . On est quand meme loin de "Sang pour sang" leur premier film .
The Barber est donc un polar noir typique des Coen ou leur style en ressort a merveille mais souffre bien d'un défaut qui est son rythme, mais finalement c'est bien son seul défaut donc on l'excuse .
Oh les Coco vous avez encore frapper fort, enfin vous aviez frapper fort car ce film date de 2001 mais quel bonheur de voir un film policier comme eux seuls savent les faire, avec un Billy Bob Thornton incroyablement parfait, une Frances McDormand toujours aussi génialement ravagé, un regretté James Gandolfini grandiose, un excellent Jon Polito, un génial Michael Badalucco, un superbe Richard Jenkins, un splendide Tony Shalhoub et une jeune et déjà très talentueuse Scarlett Johansson, autant dire qu'un casting en or plus un scénario en or plus une réalisation et une bande son en or ne font pas un film de bronze au contraire, et les Coen tout génie qu'ils sont l'ont bien compris et c'est pour ça que tout leurs film sont si monumentaux, the barber est encore une preuve de leur Génie.
belle galerie de personnage tous habités par la poésie grave et drôle des frères Cohen une histoire tragique ou le grotesque le pathétique et l absurde font jaillir la comédie . un film élégant et sobre; drôle et tragique.
Encore un excellent film des frères Coen porté par un talentueux et charismatique Billy Bob Thornton. Petit polar sombre digne du cinéma des années 50 ou des romans de Jim Thompson. Tony Shalhoub et Frances MacDormand sont également très bons sans oublier la présence charmeuse de Scarlett Johansson. Une perle de noirceur, de photographie. Très bon film noir au charme suranné.
comme toujours les films des frères cohen sont particuliers, ils abordent tous les genres mais leurs films ont une touche particulière qui en fait d'eux des films à part, on aime ou on aime pas, ou alors comme moi, je trouve certains de leurs films des petits bijoux comme ce barber ou fargo ou encore le grand saut ou miller crossing, puis il y en a d'autres que je n'aime pas et certains même que je trouve totalement nuls du genre de true gritt , à noter pour the barber la remarquable interprétation de billy bob thornton , un acteur qui aime changer de physique pour coller de plus près à son personnage, ici il campe un coiffeur sans états d'âme, absent d'où le second titre: l'homme qui n'était pas là, il est d'une passivité qui frise la transparence et cela jusqu'au bout du film, il est absent , il s'ennuie dans sa peau, la seule fois où il marque quelque intérêt c'est pour l'adolescente pianiste qu'il imagine déjà être une star dont il deviendrait l'imprésario , toute sa vie est un ennui passif, il essaie de tirer profit de l'adultère de sa femme à ses fins personnels et n'éprouve aucun remords quand elle sera condamnée pour un crime qu'elle n'a pas commis, oui il essaiera de la sauver en vain et lui finira sur la chaise pour un autre meurtre, ironie du sort là il était innocent, les cohen aiment jouer avec le sort, entremêler les destins des gens, les innocents et les coupables tous dans le même sac et au final tout le monde est un peu perdant......