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    The Barber : l'homme qui n'était pas là
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    225 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 octobre 2017
    C'est une très bonne adaptation du livre L’Étranger d'Albert Camus. Malgré quelques éléments manquants, on retrouve bien la même façon de penser entre le personnage principal du livre et l'acteur. Tout le long du film, l'acteur reste neutre mais pas ennuyant ce qui donne envie aux spectateurs de regarder la suite.
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    112 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2017
    Hormis une esthétique assez originale, un noir et blanc propre, beau, l'histoire rame pour intéresser tout le long. La construction classique, contée régulièrement pas une voix off, ralentit parfois, elle propose un rythme avec quelques fulgurances mais sans plus. J'ai trouvé un peu le temps long. J'accepte le côté fou et déjanté que les frères Coen s'accordent vers la fin du film mais le reste c'est un concentré de mauvais choix fait par le personnage principal. Les autres personnages sont aussi très étranges et ne permettent pas d'apporter une quelconque émotion. La mise en scène n'est pas dingue. Bref un film qui passe vite aux oubliettes, malheureusement.
    yohanaltec
    yohanaltec

    99 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Ce film est frères Coen est probablement l'un des meilleurs de leurs filmographies. L'intrigue est prenante et bien sombre, le tout sublimé par un noir et blanc impeccable qui donne un charme fou. Billy Bob Thornton est impeccable dans ce rôle de barbier silencieux mais malgré tout implacable.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    46 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Bien que The Barber soit un hommage au film noir, il se détache très vite de son modèle pour finalement devenir un drame assez sombre. Cette façon de s'affranchir des codes permet au long-métrage de ne pas s'enfermer dans son intention de départ et donc de proposer des choses relativement peu vues. L'histoire, par exemple, ne s'ouvre pas sur un meurtre ou une disparition, mais simplement sur le quotidien du personnage principal, Ed Crane, tel qu'il le décrit lui-même (comme souvent chez les frères Coen, la voix off joue un rôle important). Cet homme aura, à un moment donné, un choix crucial à prendre, d'où découlera une ribambelle d'événements dramatiques. Il ne fera donc que subir ce qui lui arrive, jusqu'au moment tant attendu où il décidera de se reprendre en main. L'esthétique générale de l’œuvre s'autorise elle aussi quelques libertés par rapports aux codes du film noir. Les cinéastes proposent à plusieurs reprises des images très claires, très lumineuses, en rupture totale avec l'ambiance nocturne et torturée inhérente au genre. Ces plans, comme on peut s'y attendre, sont très travaillés, surtout au niveau du positionnement de la source de lumière, et n'ont rien à envier aux scènes de nuit, plus sombres et aussi plus classiques. La narration est peut-être le point le moins maîtrisé de l’œuvre. Un passage à vide se fait sentir au milieu du film, et la seconde moitié s'autorise quelques errances, en particulier la sous-intrigue avec le personnage de Scarlett Johansson, qui est amenée un peu lourdement pour n'avoir finalement que peu d'impact. L'ensemble bénéficie malgré tout d'un agencement des scènes efficaces. Les réalisateurs ont eu la bonne idée de faciliter leur enchaînement par des fondus au noir, qui donnent l'impression d'apporter un point final à une phrase cinématographique (généralement un monologue du personnage principal). The Barber a donc su dépasser le simple hommage pour devenir une œuvre cohérente, qui, contrairement à Ascenseur pour l'échafaud, exploite toute l'ironie mise à disposition par le scénario. Mais quand même, la dimension existentialiste du personnage principal m'ennuie profondément.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2016
    Au delà de ses qualité techniques et artistiques, portées par un jeu d'ombres et de lumières magistralement orchestré par un noir et blanc divin, des trouvailles de mise en scène superbes, une photographie magnifique et une narration sans faille, The Barber est surtout une subtile réflexion sur le temps qui passe, le changement caractériel des gens, sur la place de la société dans nos vies, etc... Sombre et profond, The Barber, qui magnifie encore une fois un looser atypique, reste moins ironique que la plupart des films des Coen, enraciné dans un réalisme morose et dépressif qui n'est pas sans rappeler parfois leur premier film : Sang pour sang.

    https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Eric C.
    Eric C.

    246 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2016
    Un polar à l'ancienne en noir et blanc magistralement mis en scène par les frères Cohen avec élégance, esthétisme et intelligence. L'utilisation de la voix off pour suivre le cheminement intérieur de ce coiffeur, homme quasi invisible et quelconque, qui se retrouve embarqué dans la spirale du chantage et du meurtre. Billy Bob Norton géant, à la Boggart , sobre et charismatique malgré son inaction, emporté malgré lui par les évènements qu'il subit avec placidite mais contrôle de ses émotions. Scarlett Johansson dans un petit rôle, déjà envoûtante. Un diamant noir, superbe exercice de style réalisé avec maestria.
    Grouchy
    Grouchy

    126 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2016
    Tous les genres ont été revisités par les frères Coen, et ici c'est enfin le film noir qui est mis à l'épreuve de leur style. Pas de braquage de banque ni de poursuite entre brigands et policiers.
    C'est une histoire simple sur un coiffeur qui voit sa situation dégradée à cause d'une mauvaise intuition. Malgré cette simplicité, le spectateur pourra encore retrouver les défauts d'écriture des Coen, par l'étirement de certains actes, de séquences plus dispensables que d'autres, et là, assez inhabituelle, une surchage de voix-off, dont certaines scènes pourraient se dérouler sans cette dernière car elle répète ce que montre l'image. Néanmoins, l'image quant à elle est bien soignée, les éclairages rendent hommage à l'ambiance des films noirs classiques, et l'inventivité des frères Coen est toujours aussi plaisante.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    284 abonnés 2 890 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 janvier 2016
    On s'attend à une parodie de film noir des années 40, avec une esthétique aussi travaillée et des jeux d'ombres incessants. Le problème, c'est que les frères Coen commencent sérieusement à ronronner avec cette énième variation sur l'engrenage fatal qui mènera à... Le spectateur se retrouve un peu dans la position du barbier dans ce film: il se laisse aller, les tuiles lui tombent dessus, et ça n'a pas l'air de l'émouvoir pour autant. On ne retrouve pas ici l'humour d'un Big Lebowski ou d'un Fargo, les dialogues tombent à plat la plupart du temps et on ne voit pas un acteur réussir à surnager dans ce marasme, sans parler d'un scénario qui part en vrille sans qu'on saisisse pourquoi. Navré de le dire mais pour le coup, les frères Coen se sont plantés.
    Cobandant_Bitchell
    Cobandant_Bitchell

    3 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2016
    Il manque peut-être le grain de folie propre aux frères Coen, reste que c'est un bon film, agréable à regarder. Ils ont recherché un certain classicisme, dans la mise en scène comme dans l'image, en noir et blanc. La composition de Billy Bob Thornton est excellente.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    70 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Incroyablement réussi, la mise en scène est plus que maîtrisée avec un travail extrême sur chaque plan aussi banale puisse-t-il paraître (exemple simple: le détective qui marche vers la gauche à contre courant des passants, image de la recherche dans le passé). Autant de petits détails réfléchis qui permettent de se rappeler que le cinéma est un art et n'est pas une simple histoire de jolis effets spéciaux. On a droit à une palanquée d'acteurs tous plus exceptionnels les uns que les autres qui sont naturellement etrouvés dans les autres réalisations des 2 frères (pensée à John Polito qui est parti il y a peu de temps). The man who wasn't there est un savant mélange de cynisme et d'absurde propre au style des frères Coen et rappellant fortement Burn After Reading. Les dialogues sont formidables, tantôt imprévisiblement drôles, tantôt fins et instructifs. Ce film m'a tout simplement redonné goût au cinéma.
    kal-el 02
    kal-el 02

    119 abonnés 843 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2015
    Ce qui est bien avec les Frères Coen c'est qu'ils font prendre des sentiers au spectateur que celui-ci n'aurait pas idée d'emprunter autrement et sans qu'il se pose de question, on suit tout simplement... Donc on suit ce film sans ennui, sans réfléchir ce qui s'avère au fond un pamphlet ironique contre la peine de mort, de savourer le noir et blanc velouté, les dialogues fluides, les personnages décalés, les rebondissements imprévisibles, le jeu des acteurs, le ton mélancolique de l'ensemble baigné dans du mélancolique Beethoven. A noter une mémorable Scarlett Johansson qui ne m'a jamais autant troublante érotiquement sous des airs de fille sage. Une oeuvre étrange, bizarrement apaisante, qui se regarde comme une sorte de songe éveillé.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2015
    Un très bon thriller des réalisateurs et scénaristes Joel & Ethan Coen (Prix de la mise en scène Festival de Cannes 2001).La mise en scène et les dialogues sont très épurés, la photographie noir et blanc surprend un peu au début puis se fait vite oublier pour ne plus manquer du tout. Le jeu des acteurs est excellent avec dans le rôle principal Billy Bob Thornton , Ed le coiffeur ténébreux. Frances McDormand, est comme toujours brillante dans l'interprétation du personnage (peu à son avantage) de Doris la femme d'Ed. Notons enfin la présence remarquée de Scarlett Johansson qui est Rachael, la pianiste de 17 ans à l'époque. Le scénario des frères Coen nous réserve bien des surprises ; il est, comme à l'habitude, superbement travaillé. Il nous conte une histoire dramatique d'un coiffeur, un homme ordinaire comme vous et moi, marqué par le destin puis le remord.
    Le pitch de ce film se déroule en "famille" : Dans les années 50, à Santa Rosa, petite ville de Californie, Ed est coiffeur (second fauteuil). Il travaille avec Franck, son beau-frère et propriétaire du salon. Sa femme Doris est comptable, elle travaille pour Big Dave le patron d'une gallérie de prêt à porter. Ed soupçonne sa femme de le tromper avec son patron. Tout se passe à peu près bien jusqu'a ce qu'un client du coiffeur lui propose une association dans une affaire de nettoyage à sec, un investissement de 10.000$. Ed n'a pas l'argent mais il va se débrouiller...
    pierrre s.
    pierrre s.

    441 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Une mise scène magnifique, récompensée à Cannes, un Billy Bob Thornton excellent, mais à part ca... pas grand chose. Les autres personnages ne sont pas aussi savoureux que d'habitude, et le scenario manque un peu de peps. Les deux frères nous ont habitués à mieux.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2015
    L'histoire est bien ficelée et le rythme lent est agréable. Quelques rebondissements émaillent l'ensemble qui demeure assez froid quand même.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2024
    De leur début en 1984 avec « Sang pour sang » à « The barber » en 2000, les frères Coen ont navigué dans les eaux troubles du film noir qu’ils ont brassées assez fréquemment pour parvenir à réaliser des films au sein desquels leur ton iconoclaste contribue à raviver un genre très codifié depuis sa décennie de gloire située entre 1942 et 1952. « The Big Lebowski » sorti en 1991 demeure la plus belle démonstration de cette faculté des deux frères à jouer les bernard-l'hermite à travers une comédie déjantée proposant une relecture tronquée sauce hippie du « Grand sommeil » d’Howard Hawks (1946). Juste après le très picaresque "O'Brother", version revue et corrigée du « Ulysse » d’Homère rythmée au son des hymnes blues et country de l’Americana, ils se livrent avec "The barber" à une épure en noir et blanc lorgnant du côté de l’esthétique léchée d’« Assurance sur la mort » de Billy Wilder (1944) où de « L’ombre d’un doute » d’Alfred Hitchcock (1943) (le film est censé se dérouler à Santa Rosa en Californie comme « L’ombre d’un doute »).
    Ed Crane (Billy Bob Thornton) coiffeur de son état tout droit sorti des romans de James Cain qui inspirèrent quelques-uns des plus grands films du genre noir ("Le facteur sonne toujours deux fois", "Assurance sur la mort", "Mildred Pierce", "La griffe du passé"), est la quintessence du quidam moyen comme les croquait le père du roman noir. Le titre original du film « The man who wasn’t there » (L'homme qui n'était pas là) traduit plus justement la synthèse des personnages de James Cain que symbolise Ed Crane. Petites gens qui n'ayant pas le droit au bonheur se fracassent à vouloir sortir de leur condition. Ed Crane n'existe certes pas mais il pense sacrément et souvent à haute voix, spectateur lucide et résigné de sa propre vie. Son discours est tellement atone que l'on pense à tous ces loosers expliquant post mortem au spectateur à l'aide de flashes-back la trajectoire extraordinaire (hold-up mirifique, usurpation d'identité, femme fatale...) qui les a menés jusqu'à devoir lui parler de l'au-delà (" Boulevard du crépuscule", Assurance sur la mort").
    Rien de tout cela ici, Crane n'ayant qu'à nous offrir le spectacle de sa pauvre vie. Son histoire à lui se fera chemin faisant au gré des opportunités qui révéleront chez le coiffeur un cynisme qu'il ignorait sans doute lui-même. spoiler: Sa femme le trompe, il fera chanter son amant pour pouvoir s'offrir une occasion de sortir du rang qui est le sien via une douteuse affaire de nettoyage à sec proposée au détour d'une coupe par un prévaricateur à postiche homosexuel
    (Jon Polito). Une sortie de route non préméditée sans doute générée par l'éternel rêve américain qui porte à croire que la fortune est au coin de la rue. De fil en aiguille la mécanique rapidement improvisée va se dérégler jusqu'à la mort d'un homme sans que Crane perde son imperturbable mine de Droopy.
    La construction pernicieuse de l'intrigue par les frères Coen spoiler: apporte de multiples rebondissements où chacun est accusé du meurtre qu'il n'a pas commis sans que personne ne soit néanmoins pur comme une blanche colombe
    . La phase de procès qui s'ensuit avec l'entrée en scène d'un ténor du barreau fantasque joué par Michael Badalucco, acteur récurrent des deux frères ("Miller's Crossing", "O'Brother») apporte un peu de fantaisie à une intrigue qui suit son bonhomme de chemin comme écrite sur les rails d'un fatalisme social indépassable. Ed Crane pas plus ébranlé que ça par ce qui lui tombe sur la tête, même si quelques cauchemars remplis de soucoupes volantes viennent encombrer ses nuits, voit l'étau se resserrer sur lui comme souvent chez les héros de James Cain. Un vague espoir de cornaquer spoiler: une jeune pianiste (Scarlett Johansson) qu'il juge à tort prometteuse sera le chant du cygne d'un nouveau destin à peine entrevu
    .
    Héros d'un film noir aux rêves modestes, Crane symbolise peut-être aux yeux d'Ethan et Joel Coen le déterminisme social habilement caché par le capitalisme derrière le miroir rutilant de l’ « american dream » chargé de vendre du rêve en trompe l’œil. Œuvre la plus radicale et la plus désespérée tant sur le fond que sur la forme du duo, il n'est pas étonnant que le film n'ait pas eu un franc succès commercial, n'étant plus désormais célébré que par les inconditionnels de leurs auteurs. On ne peut bien sûr conclure sans évoquer la prestation De Billy Bob Thornton, acteur relativement méconnu qui réussit ici la prouesse de faire exister un personnage sans quasiment aucun effet de jeu. Jouer du Bresson chez les frères Coen, drôle de défi !
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