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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 mai 2008
Soigné comme une coupe de cheveux,goûteux comme une bonne cigarette,manque une accroche pour en faire un très bon film mais que c'est beau un film en N/B.
Quel film magnifique! Bravo les frères Coen. Jusqu'où peut conduire un adultère? Le meurtre parfait peut-il être commis sans intention meurtrière? Les acteurs sont très forts et la réalisation mérite bien tout les prix qu'elle a reçu. Un classique à voir absolument
Dans une esthétique résolument différente de leurs autres films, les frères Coen nous offrent un film, apparament hommage aux films des années 40/50 avec comme première preuve le style et l'attitude de Billy Bob Thornton qui fait tout de suite penser a Humphrey Bogart, la seconde preuve étant bien sur le noir et blanc qui habite le film. J'ai été assez déçu par le film, le scénario peu inventif et peu original ne nous réserve guère de bonnes surprises ou de situations fortes, le seul gros point positif de film est la prestation de Billy Bob toute en retenue, un regard expressif qui vaut toutes les paroles du monde, grâce a son regard on arrive a comprendre autant ce qu'il dit que ce qu'il ne dit pas, toute en élégance et en économie de mouvement Billy Bob réussit une prestation pas aussi simple qu'on pourrait le croire. Malheureusement les seconds rôles restent trop en arrière par rapport au personnage principal même si James Gandolfini et Tony Shalhoub s'en tirent a merveille. Le film ressemble beaucoup trop a une coquille vide, un sublime emballage sans réel interet autre que la prestation de Billy Bob Thornton et de l'esthétique.
Les frères Coen n'ont pas simplement par simple effet de style utilisé le noir et blanc, mais ils ont réussi à réaliser en 2000 un véritable film des années 50. On est captivé par la sobriété esthétique des images et la justesse des acteurs qui nous transporte dans cette intrigue qui n'est qu'un prétexte à l'expression d'un personnage translucide. Mais paradoxalement, on pourrait regretter que le rôle ait trop répondu aux exigences du scénario en ayant empeché ainsi de laisser échapper une certaine dimension émotionnelle qui aurait fait de ce film sans doute un véritable chef d'oeuvre.
Un film qui peut paraitre froid au début mais après l'avoir vu, il respire l'humanité dans ses bassesses comme dans ses vertus (un peu). Les frère Coen ont ciselé un scénario et une image entre le noir profond et la lumière la plus éblouissante. Le réalisateur installe habillement des pauses dans son film pour mieux nous emporter et nous toucher avec la vie de ce "pauvre" coiffeur ; car comparé à de nombreux films où l'on est souvent noyé dans un mélange de violence et de scènes d'action, dans ce Barber on respire et on savoure...
"Trancen-dance" du film noir sous un air de Beethoven à contre emploi et tout aussi vain. Superbe écriture, photographie admirable, interprétation glacée, revenant des morts... Le cinéma d'auteur Américain à son Zénith.
Fil esthétique en N&B qui restitue à merveille l'ambiance des romans noirs des années 50. L'intigue a asserz peu d'importance, même si elle n'est pas dénuée de suspens et de retournements, non, cce qui compte c'est la manière de la raconter en images et en paroles.
Le meilleur film des frères Coen jusqu'à ce jour selon moi. Je l'ai déjà vu 5 fois depuis le début de l'année et je ne m'en lasse pas, bien au contraire. Ce film noir est tout simplement somptueux, c'est comme une machine infernale qui emporte le héros dans une lente descente aux enfers après que celui ci l'ait enclenchée par sa seule signature, sans la moindre marche arrière possible. Le sous titre "l'homme qui n'était pas là" est plus que jamais approprié vu que ce pauvre coiffeur, par son comportement passif et son impuissance face à l'enchaînement des évènements, semble hors du coup, voire complètement abscent des péripéties le concernant directement. Si la trame de ce drame est assez classique, son traitement est unique, tant au niveau des personnages soumis à la sauce Coen que de la mise en scène intensifiant pleinement l'aspect dramatique du propos avec le noir et blanc et un air de piano tranquille mais aux connotations très sombres. Comme d'habitude, l'humour noir si cher aux 2 frères est de pair. Enfin, on peut saluer la performance de Billy Bob Thornton qui tient ici le rôle de sa vie dans ce chef d'oeuvre absolument magistral signé de la main de mes réalisateurs favoris. Mon film préféré jusqu'à présent. DIVIN!!!!!
Un vrai grand film: Tout y est: Une histoire bien écrite, un ton acide et une critique acerbe de la médiocrité humaine, un humour pince sans rire, des acteurs (tout le cast!) entièrement dans le ton, une réalisation sans faille. On est pris dans l'ambiance du début à la fin avec ce qui sans aucun doutes un des meilleurs film des fréres Cohen. Mention spécial à Thorton qui nous livre ici sa meilleure prestation!
Un barbier trompé fait chanter l’amant, pour investir dans un pressing. Les choses tournent mal. Les frères Coen réalisent ici un film noir à la manière de ceux tournés dans les années quarante ou cinquante. Le scénario fait inévitablement songer aux œuvres de James Cain, mais si le climat est semblable, poisseux à souhait, le rythme est bien différent. La réalisation, soignée, vise plus à l’esthétisme qu’au spectaculaire, plus à l’étude psychologique qu’à l’obtention d’un suspens pourtant présent. Le choix du récit en voix off, dit d’un ton neutre, participe à la réussite de cette tragédie ou la fatalité semble être le personnage primordial, entrainant le barbier de manière inéluctable vers son destin. L’acteur principal, interprété par Billy Bob Thornton, parvient à se rendre attachant malgré son quasi-mutisme, son peu d’expressions gestuelles et son amoralité, preuve d’un talent certain. Une expérience intéressante, surprenante au vu du palmarès des auteurs, mais un film un rien languissant, à contrario de ses modèles (double indemnity par exemple, également avec voix off et d’après le même James Cain).
Tellement bon ce The Barber ! Esthétiquement sublime, c'est une véritable perle du film noir, Thorton est magistral dans ce film tout comme les seconds rôles (jamais négligés chez les Coen). Vraiment marquant...
Juste après O'Brother (2000) et avant Intolérable Cruauté (2003), les frères Coen ont souhaité rendre hommage au film noir des années 40 avec The Barber : L’homme qui n'était pas là (2001), l’histoire « délurée » d’un coiffeur qui souhaite se reconvertir dans tout autre chose et sans s’en rendre compte, il va créer une succession de catastrophes se retournant contre les autres mais aussi contre lui. Dans un somptueux noir & blanc, et accompagné par une pléiade d’acteurs tous très convaincants (l’impressionnant Billy Bob Thornton, l’hilarant Jon Polito, l’habituée des frères Coen : Frances McDormand et sans oublier la participation de Scarlett Johansson). Si le scénario est comme toujours sans faille, c’est la mise en scène volontairement lente avec quelques passages à vide qui gène quelque peu le spectateur, surtout avec un film qui avoisine les deux heures !
Encore un film des frères Coen très réussi visuellement. J'ai adoré le noir et blanc, c'est pas le plus beau que j'ai vu mais pas loin. Les jeux d'ombres sont splendides, la réalisation est toujours inventive, un vrai plaisir à regarder. Les acteurs sont excellents, notamment Billy Bob Thornton exceptionnel. Côté scénario on trouve les éléments classiques du film noir, l'adultère, le meurtre, le chantage, le procès assez prenant sans être très original.