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Baudstranger
3 critiques
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4,5
Publiée le 20 juillet 2022
Quel plaisir de se laisser embarquer dans ce magnifique road movie, à la fois tendre et amusant. Le binôme Foïs/Voisin fonctionne particulièrement bien. Ils interprètent brillamment ces deux personnages que tout semble opposer et arrivent à transmettre cette envie de partir prendre le large (même contre son gré...) (Et chouette surprise de revoir Albert Delpy faire une apparition!)
En roue libre est un joli film, on se prend d'affection pour des personnages paumés dans leur existence mais sur le départ d'une aventure. Benjamin Voisin est saisissant.
Un huit clos passé avec deux artistes de talents qu’on aime voir ensemble. Deux personnages qui construisent sur leur mal-être. On suit avec engouement cette belle et simple aventure introspective et humaine.
Parallèle avec deux autres films aimés dans lesquels la voiture est centrale, limite un personnage à part entière : "Drive my car", "hit the road", des "road movie" initiatiques . Est-ce signe de réussite ? "En roue libre" n'y déroge pas. C'est un film qui vous invite au voyage. C'est un huis clos en plein air : Louise est enfermée dans sa voiture comme elle est enfermée dans sa vie. Il lui faut s'échapper de son quotidien. On se sent comme elle, passagère prisonnière. On traverse des paysages (les visions vues d'en haut sont splendides) et on s'arrête à la mer, installé devant son immensité, on peut enfin respirer. Passer du rire aux larmes. Moment d'émotion, de tension. Moment chaleureux, humour et dérision. Et quand dans la radio cassette Véronique Sanson chante Bahia .... Ce film c'est tout ça ! Deux générations, deux histoires de vie, deux souffrances. Se reconstruire avec des rencontres : Scène chez les gitans si improbable si festive. Ce Psy. déboussolé, fragile et aussi seul que ses patients, sa patiente. Et Paul surtout ! maladroit, inventif, blessé, qui le temps de ce voyage va redonner du sens à son existence. Dramatiquement drôle Drôlement dramatique Et évidement Marina Foïs toujours si sublime, si authentique, si irradiante. Elle n'arrête pas de m'épater.
Un très joli film humain, rare et osé : ça vit, ça vibre, ça dérape, se rattrape...Marina Foïs et Benjamin Voisin sont très justes et les seconds rôles assurent eux aussi. Je n'ai pas vu le temps passer et trouve dommage que la diffusion soit si limitée : allez-y, ce road trip n'a rien d'exotique mais c'est une vraie pépite.
La trame est on ne peut plus classique : l'attelage de deux personnages qui n'ont rien en commun mais qui vont s'allier pour faire en sorte que leurs vies aillent un peu moins mal. Ce qui emporte le morceau est la poésie légère qui nimbe ce long métrage : jamais rien de spectaculaire, mais un déroulé d'une douceur et d'un burlesque mineur qui charment sur la durée. Une bonne surprise.
Film plein de promesses... Qu'il ne tient pas, on ne sait si c'est censé être une comédie, un drame, un film psychologique tellement tout n'y est abordé qu'en surface. Se rajoute à ça dès scènes complètement improbables qui rajoutent à nous sortir de l'histoire. C'aurait pu être très bien, mais c'est très raté.
A partir d'un point de départ original, à défaut d'être pleinement crédible, En roue libre nous embarque dans un road-movie dont on croit pressentir quelque peu l'évolution, tout en se demandant comment le premier long-métrage de Didier Barcelo va bien pouvoir tenir la distance. Panique à bord et confrontation de deux personnalités peu conciliables, les recettes ne sont pas neuves mais elles fonctionnent grâce à une qualité d'écriture appréciable, hors quelques ronds-points narratifs attendus. Que les deux personnages dans l'habitacle se chamaillent, avant progressivement de se rapprocher, ne constitue pas une surprise de taille mais il y a suffisamment de situations incongrues et de rencontres inattendues pour que le film ne patine pas, même si la mise en scène reste tout juste fonctionnelle. Sans mettre le turbo, mais en injectant quelques grammes de tendresse à l'endroit de ses protagonistes, cabossés par la vie, il est impossible de ne pas s'attacher à ce duo mal assorti qui traverse la France d'est en ouest. Au fond, malgré sa nature annoncée de comédie, En roue libre traite de la dépression avec un certaine élégance et un joli sens de l'absurde et c'est suffisant pour ne pas s'ennuyer en route. Surtout avec une compagne de voyage nommée Marina Foïs, impériale, qui pousse Benjamin Voisin à se mettre à sa hauteur même si, bien entendu, son rôle n'a pas la densité de celui des Illusions perdues.
Un étoile pour la belle Volvo et une pour les paysages sur la fin. Dialogues et personnages pas crédibles, très long à démarrer. Un peu de loufoque sorti de nulle part. Un petit sourire pour les "proches éloignés". Ça fait bien maigre
Road movie surprenant, drôle voir hilarant, rythmé… Les qualités ne manquent pas pour faire d’En Roue Libre une vraie réussite que seule sa superficialité vient un peu nuancer. Le duo Fois, Voisin est vraiment réjouissant, naturel, complémentaire.
La partie d'exposition prend du temps à se mettre en place. Le film démarre vraiment à la scène du vol de la voiture. J'adore Marina Foïs qui saura trouvé le film qui lui permettra de décrocher un césar, c'est sûr et certains, tant elle arrive à s'adapter parfaitement à chaque rôle, et dans un jeu toujours très juste et touchant, quelque soit les sentiments à jouer, plus comédie ou plus dramatique. J'adore également Benjamin Voisin, qui pour moi fait un sans faute dans le choix de ses films et rôles depuis le début de sa carrière, ce qui est quand même la marque des grands... Alors un film qui réunit les deux était très plaisant pour moi ! Et je n'ai pas été déçu. Je trouve que le duo marche à merveille, certaines scènes sont un peu grosses c'est sûre, mais jamais ridicules à mon sens. De bons dialogues qui permet d'avoir des moments très cocasses et donc drôles. La scène du psy, ou avec l'auto-stoppeuse etc, amène du rythme et un souffle à l'aspect "huis clos" du road movie. La réalisation est sobre mais efficace. Il faut préciser que les deux acteurs jouaient en réalité dans un studio lorsque la voiture roulait... avec la nouvelle technologie d'écrans led pour donner l'illusion de la route qui défile. Ce qui ne s'est jamais vu techniquement, et est vraiment plus qualitatif qu'un effet incrustation fond vert. J'ai beaucoup aimé l'histoire et le développement des personnages, que l'un apporte à l'autre. Et même la pirouette par le fait que j'imaginais plutôt que ce serait Louise qui allait beaucoup plus aidé Paul à résoudre son histoire personnelle, alors qu'en réalité c'est Paul qui aide davantage Louise à régler ses névroses. La scène de fin est magnifique et bien pensée, résolvant à la fois le blocage du père spoiler: (la voiture est bousillée et n'aura plus d'accroche psychologique pour Louise), de la mère spoiler: (le saut dans le vide pour les deux), et de Louise elle-même spoiler: qui retrouve l'extérieur en s'extirpant des profondeurs de l'eau. ... puis le magnifique face à facespoiler: laissant une fin ouverte sur une relation possible entre les deux personnages qui se sont (re)trouvés, avec on l'imagine davantage Louise qui finira par aider Paul à résoudre son trauma par rapport à son frère.
Un bon film qui est bien maîtrisé dans son ton et son genre. Et plus subtil qu'il n'y parait en surface. Bon moment passé.