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Votre avis sur En roue libre ?
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Difficile de mal noté ce film , Marina foïs comme souvent est excellente , son duo avec celui qui va la kidnapper malgré lui dans sa propre voiture Benjamin voisin fonctionne très bien, c’est réaliser de manière intelligente, toutes les rencontres dans leur road trip sont sympa, le film l’est également.
Avec un titre pareil, c'était risqué de se lancer dans la comédie. Au final, sans être inoubliable, ce film est assez sympathique. Le duo Marina Foïs/Benjamin Voisin est plutôt attachant mais le scénario, lui est vraiment en roue libre et tourne franchement à vide.
C’était encore une vraie bonne idée, celle qui fait tourner ‘En roue libre’, comme beaucoup de comédies françaises mineures qui n’ont pas droit aux honneurs médiatiques d’un, au hasard, ‘Qu’est ce qu’on encore/tous/toujours/tout le temps/fait au Bon dieu’...mais pour une fois, le résultat parvient à tenir la longueur, ce qui n’arrive pas si souvent. Epuisée par un quotidien ingrat, Louise se retrouve bloquée dans voiture par une crise d’angoisse, incapable de s’en sortir et pour ne rien arranger, un petit délinquant se l’approprie - la caisse - alors qu’elle se cachait sur le siège arrière. Sur cette base étrange se construit un road-movie surréaliste entre deux êtres paumés qui ont morflé dans la vie et qui vont s’appuyer l’un sur l’autre pour trouver une issue. Si les rebondissements semblent parfois un brin forcés et si le tempo humoristique n’est pas toujours optimal, le gag vraiment percutant arrive toujours à point nommé pour repousser l’instant où le film commence à donner l’impression de rouler sur la réserve, les traumas sont traités avec une bienveillance qui n’empêche pas de leur porter un regard empreint d’absurde et les personnages, principaux ou secondaires, sont suffisamment étoffés pour gagner rapidement la sympathie du spectateur, ce qui n’était pas forcément gagné au départ. Un film avec trois ou quatre séquences humoristiques fortes vaudra toujours mieux que celui qui aligne cinquante mauvais gags.
En général, j'aime l'humour décalé et les univers d'auteur singuliers. Malheureusement, parce que la mise en scène de Didier Barcelo est sans style, impersonnelle, son étrange sujet n'apparait qu'artificiel. De sorte que les personnages et leurs comportements irrationnels n'ont pas les vertus de la folie douce ou du burlesque. Seule la toute dernière séquence de la comédie témoigne d inspiration et de poésie.
On veut bien croire à la crise d'angoisse de Marina Foïs qui l'empêche désormais de sortir de sa voiture. Mais dès lors qu'elle rencontre un jeune voyou armé (Benjamin Voisin, bon acteur au demeurant), le road movie qu'ils entament dans la volvo jaune est tiré par les cheveux et laborieux, il ne fonctionne qu'à condition d'adhérer aux conventions de l'histoire. La relation entre les deux personnages, Louise et Paul, n'est ni cohérente ni amusante; leur promiscuité tout au long du film ne nous attache pas à eux, à cause de portraits un peu épais et de traits d'humour maladroits. Les quelques rencontres et seconds rôles qui jalonnent le parcours de l'improbable duo sont du même tonneau
On veut bien croire à la crise d'angoisse de Marina Foïs qui l'empêche désormais de sortir de sa voiture. Mais dès lors qu'elle rencontre un jeune voyou armé (Benjamin Voisin, bon acteur au demeurant), le road movie qu'ils entament dans la volvo jaune est tiré par les cheveux et laborieux, il ne fonctionne qu'à condition d'adhérer aux conventions de l'histoire. La relation entre les deux personnages, Louise et Paul, n'est ni cohérente ni amusante; leur promiscuité tout au long du film ne nous attache pas à eux, à cause de portraits un peu épais et de traits d'humour maladroits. Les quelques rencontres et seconds rôles qui jalonnent le parcours de l'improbable duo sont du même tonneau
J'ai eu longtemps du mal avec Marina Foîs et son héritage du lourdingue moment norvégien.
Le début du film fait craindre le pire, mais ce n'est que pour mieux souligner le contraste de ce feel good road movie, assez improbable mais finement écrit et joué avec jubilation
Le début du film fait craindre le pire, mais ce n'est que pour mieux souligner le contraste de ce feel good road movie, assez improbable mais finement écrit et joué avec jubilation
Parallèle avec deux autres films aimés dans lesquels la voiture est centrale, limite un personnage à part entière : "Drive my car", "hit the road", des "road movie" initiatiques .
Est-ce signe de réussite ? "En roue libre" n'y déroge pas. C'est un film qui vous invite au voyage. C'est un huis clos en plein air : Louise est enfermée dans sa voiture comme elle est enfermée dans sa vie. Il lui faut s'échapper de son quotidien. On se sent comme elle, passagère prisonnière. On traverse des paysages (les visions vues d'en haut sont splendides) et on s'arrête à la mer, installé devant son immensité, on peut enfin respirer.
Passer du rire aux larmes.
Moment d'émotion, de tension.
Moment chaleureux, humour et dérision.
Et quand dans la radio cassette Véronique Sanson chante Bahia ....
Ce film c'est tout ça !
Deux générations, deux histoires de vie, deux souffrances.
Se reconstruire avec des rencontres :
Scène chez les gitans si improbable si festive. Ce Psy. déboussolé, fragile et aussi seul que ses patients, sa patiente. Et Paul surtout ! maladroit, inventif, blessé, qui le temps de ce voyage va redonner du sens à son existence.
Dramatiquement drôle
Drôlement dramatique
Et évidement Marina Foïs toujours si sublime, si authentique, si irradiante. Elle n'arrête pas de m'épater.
Est-ce signe de réussite ? "En roue libre" n'y déroge pas. C'est un film qui vous invite au voyage. C'est un huis clos en plein air : Louise est enfermée dans sa voiture comme elle est enfermée dans sa vie. Il lui faut s'échapper de son quotidien. On se sent comme elle, passagère prisonnière. On traverse des paysages (les visions vues d'en haut sont splendides) et on s'arrête à la mer, installé devant son immensité, on peut enfin respirer.
Passer du rire aux larmes.
Moment d'émotion, de tension.
Moment chaleureux, humour et dérision.
Et quand dans la radio cassette Véronique Sanson chante Bahia ....
Ce film c'est tout ça !
Deux générations, deux histoires de vie, deux souffrances.
Se reconstruire avec des rencontres :
Scène chez les gitans si improbable si festive. Ce Psy. déboussolé, fragile et aussi seul que ses patients, sa patiente. Et Paul surtout ! maladroit, inventif, blessé, qui le temps de ce voyage va redonner du sens à son existence.
Dramatiquement drôle
Drôlement dramatique
Et évidement Marina Foïs toujours si sublime, si authentique, si irradiante. Elle n'arrête pas de m'épater.
Un scénario décalé qui se déroule sans encombre. Plaisant de se laisser embarquer par ce duo de qualité.
Une jolie comédie. Je suis allée voir plusieurs comédies françaises ces derniers mois et c'est la seule qui vaut le coup.
Le duo est drôle, attachant et poétique
Le duo est drôle, attachant et poétique
Le postulat d'origine est complétement improbable : Louise (Marina Foïs) fait une crise d'angoisse dès qu'elle tente de sortir de sa voiture. Et pourtant c'est le point de départ d'une fable drôlissime et tendre qui m'a fait passer un excellent moment. Rien que le jeu des deux acteurs Marina Foïs et Benjamin Voisin vaut le déplacement ! Bravo à Didier Barcelo d'avoir su faire appel à deux immenses acteurs (Benjamin Voisin nous dévoile encore une nouvelle facette de son talent) pour nous concocter ce road-movie à la française très surprenant.
En roue libre est un joli film, on se prend d'affection pour des personnages paumés dans leur existence mais sur le départ d'une aventure. Benjamin Voisin est saisissant.
Résumé à la con : Une nana qui vient tout juste de péter une durite se retrouve embarquée dans une balade de gens malheureux où le chemin risque fort de devenir thérapeutique.
L’avis cool : Le pitch de départ semble carrément en dehors des clous au point de penser que c’est une grosse blague et pourtant, on rentre dans cette histoire à toute berzingue. Cette comédie qui pourrait sembler légère au départ est bien plus dense qu’il n’y paraît et amène en réalité un vrai petit souffle d’air frais dans un genre qui nous a tout de même plutôt habitué aux têtes à queues. On se régale de la performance d’un benjamin voisin saisissant et d’une Mariana Foïs touchante de désarroi qui vont s’apporter mutuellement pour tenter de faire face à leurs traumatismes respectifs.
L’avis à peine moins cool : Avec cet harmonieux duo, les dialogues fusent et à certains instants partent carrément sur les chapeaux de roues destination: la drôlerie absolue. Aucun virage ne vous sera épargné, du sensible au fantasque et même si on comprend rapidement quelle trajectoire emprunte le film, pas de quoi couler une bielle. Il ne faut pas oublier qu’initialement ce road movie ne nous promettait pas grand-chose et qu’il a finalement mis la gomme pour nous balader sur une autoroute d’émotions.
Si tu veux voir d’autres bons films avec des histoires de bagnoles :
THELMA ET LOUISE, 1991 - Ridley Scott
LAS VEGAS PARANO, 1998 - Terry Gilliam
Pour plus de billets d’humour, c’est sur l’insta @Desflims
L’avis cool : Le pitch de départ semble carrément en dehors des clous au point de penser que c’est une grosse blague et pourtant, on rentre dans cette histoire à toute berzingue. Cette comédie qui pourrait sembler légère au départ est bien plus dense qu’il n’y paraît et amène en réalité un vrai petit souffle d’air frais dans un genre qui nous a tout de même plutôt habitué aux têtes à queues. On se régale de la performance d’un benjamin voisin saisissant et d’une Mariana Foïs touchante de désarroi qui vont s’apporter mutuellement pour tenter de faire face à leurs traumatismes respectifs.
L’avis à peine moins cool : Avec cet harmonieux duo, les dialogues fusent et à certains instants partent carrément sur les chapeaux de roues destination: la drôlerie absolue. Aucun virage ne vous sera épargné, du sensible au fantasque et même si on comprend rapidement quelle trajectoire emprunte le film, pas de quoi couler une bielle. Il ne faut pas oublier qu’initialement ce road movie ne nous promettait pas grand-chose et qu’il a finalement mis la gomme pour nous balader sur une autoroute d’émotions.
Si tu veux voir d’autres bons films avec des histoires de bagnoles :
THELMA ET LOUISE, 1991 - Ridley Scott
LAS VEGAS PARANO, 1998 - Terry Gilliam
Pour plus de billets d’humour, c’est sur l’insta @Desflims
Le cadrage est génial, les paysages magnifiques, les dialogues excellents et les acteurs, tous sans exception sont formidables. Quel plaisir, quelle légèreté... un film qui fait du bien!
Marina Fois remplit bien son rôle , pour le reste le film n'est pas d'un grand intérêt. Cependant il y a quelques petits passages drôles.
La bande annonce ne m'avait pas du tout convaincu. En regardant les commentaire sur ce site j'ai décidé de me lancer.
Et c'est un très joli film que celui ci : beaucoup subtilité et tendresse que ne pas laissait entrevoir la bande annonce.
Les deux comédiens sont un peu rudes dans leur jeux au début pour, petit à petit, dévoiler une forme de délicatesse qui amène à de beaux moments d'humanité .
On en ressort ravis , heureux.
Et c'est un très joli film que celui ci : beaucoup subtilité et tendresse que ne pas laissait entrevoir la bande annonce.
Les deux comédiens sont un peu rudes dans leur jeux au début pour, petit à petit, dévoiler une forme de délicatesse qui amène à de beaux moments d'humanité .
On en ressort ravis , heureux.
"En roue libre", co-écrite et réalisée par Didier Barcelo, est une comédie française qui s'inscrit dans un genre classique tout en tentant de se frayer un chemin vers l'originalité. Le film, porté par Marina Foïs et Benjamin Voisin, se concentre sur l'histoire de Louise, une infirmière confrontée à une incapacité psychique soudaine et Paul, un jeune homme en quête de vengeance.
Ce long-métrage se distingue par sa capacité à mélanger la comédie avec des éléments de drame, créant ainsi un ton tragicomique qui oscille entre légèreté et moments plus sérieux. La performance de Foïs et Voisin est notable, apportant une dynamique intéressante à l'écran. Leur alchimie, bien que parfois inégale, est l'un des points forts du film.
La réalisation de Barcelo mérite également d'être mentionnée. L'utilisation de la voiture comme décor principal offre une approche unique et souligne les limites physiques et émotionnelles des personnages. Toutefois, cette idée, bien qu'innovante, limite parfois le film dans son développement scénaristique et visuel.
La bande originale, composée par Peter von Poehl, ajoute une touche mélodique qui accompagne bien les péripéties des protagonistes. Cependant, la musique, bien que plaisante, ne parvient pas toujours à renforcer l'impact émotionnel des scènes.
En termes de scénario, "En roue libre" tente de traiter de sujets complexes tels que la peur, la perte et la vengeance, mais manque parfois de profondeur dans son exploration de ces thèmes. Le film a ses moments d'émotion sincère, mais ils sont souvent entrecoupés de séquences qui semblent forcées ou peu crédibles.
La photographie, réalisée par Christophe Beaucarne, capte efficacement l'ambiance de chaque scène, bien que le film aurait pu bénéficier d'une plus grande variété dans ses choix visuels. Le montage, assuré par Camille Delprat et Juliette Welfling, est fluide mais ne parvient pas toujours à maintenir un rythme constant, ce qui peut affecter l'immersion du spectateur.
En résumé, "En roue libre" est un film qui, malgré ses ambitions et quelques moments brillants, se retrouve quelque peu entravé par ses limites scénaristiques et une exécution inégale. C'est une œuvre qui aurait pu atteindre des sommets plus élevés avec un peu plus de finesse et de cohérence dans son approche.
Ce long-métrage se distingue par sa capacité à mélanger la comédie avec des éléments de drame, créant ainsi un ton tragicomique qui oscille entre légèreté et moments plus sérieux. La performance de Foïs et Voisin est notable, apportant une dynamique intéressante à l'écran. Leur alchimie, bien que parfois inégale, est l'un des points forts du film.
La réalisation de Barcelo mérite également d'être mentionnée. L'utilisation de la voiture comme décor principal offre une approche unique et souligne les limites physiques et émotionnelles des personnages. Toutefois, cette idée, bien qu'innovante, limite parfois le film dans son développement scénaristique et visuel.
La bande originale, composée par Peter von Poehl, ajoute une touche mélodique qui accompagne bien les péripéties des protagonistes. Cependant, la musique, bien que plaisante, ne parvient pas toujours à renforcer l'impact émotionnel des scènes.
En termes de scénario, "En roue libre" tente de traiter de sujets complexes tels que la peur, la perte et la vengeance, mais manque parfois de profondeur dans son exploration de ces thèmes. Le film a ses moments d'émotion sincère, mais ils sont souvent entrecoupés de séquences qui semblent forcées ou peu crédibles.
La photographie, réalisée par Christophe Beaucarne, capte efficacement l'ambiance de chaque scène, bien que le film aurait pu bénéficier d'une plus grande variété dans ses choix visuels. Le montage, assuré par Camille Delprat et Juliette Welfling, est fluide mais ne parvient pas toujours à maintenir un rythme constant, ce qui peut affecter l'immersion du spectateur.
En résumé, "En roue libre" est un film qui, malgré ses ambitions et quelques moments brillants, se retrouve quelque peu entravé par ses limites scénaristiques et une exécution inégale. C'est une œuvre qui aurait pu atteindre des sommets plus élevés avec un peu plus de finesse et de cohérence dans son approche.
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