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GéDéon
85 abonnés
513 critiques
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3,0
Publiée le 16 février 2023
En 2022, Didier Barcelo signe un sympathique road-movie porté par un duo d’acteurs très complémentaire. En effet, la parfaite alchimie entre Marina Foïs et Benjamin Voisin procure plusieurs situations drôles, parfois touchantes tout en nous invitant à réfléchir sur le sens de la vie. Pour le reste, l’histoire de cette femme prise d’angoisse et coincée dans sa voiture en compagnie d’un petit malfrat en quête de vengeance ne présente guère d’intérêt. Bref, un film attachant et nettement meilleur que la plupart des comédies françaises actuelles.
Une petite pépite ! C'est original, tendre, léger mais intelligent et très bien joué. Marina Fois excelle dans ce rôle torture, tandis que Benjamin Voisin nous surprend dans un rôle rustre et tellement attachant.
j'ai adoré. un duo inattendu, original et plein de tendresse. Je me suis laissée porter peu à peu par cette touchante histoire, un peu fantasque. Un joli coup de cœur !!
Un étoile pour la belle Volvo et une pour les paysages sur la fin. Dialogues et personnages pas crédibles, très long à démarrer. Un peu de loufoque sorti de nulle part. Un petit sourire pour les "proches éloignés". Ça fait bien maigre
C’est une réalisation de Didier Barcelo. Il a écrit le scénario avec Marie Deshaires.
Qu'est-ce qu'on ne donnerait pas pour voir un road trip avec Marina Foïs. La proposition d'En roue libre est vendeuse. Surtout quand on nous ajoute le César du Meilleur jeune espoir masculin 2022, Benjamin Voisin, pour l'accompagner. C'est donc parti avec l'histoire bien particulière de cette femme ne pouvant pas sortir de sa voiture, et devant aller là où le voleur la conduit. C'est tiré par les cheveux, mais il fallait bien ça pour justifier ce qui va suivre.
Rapidement, le côté un peu forcé du scénario ne va pas, ce ne va plus se ressentir. On oublie tout ça et on profite des événements. Finalement, tout va bien s'enchaîner et ça va être très fluide. L'aspect incongru de l'histoire va être utilisé comme une qualité. Il y a beaucoup de choses qui sont proposées et donc forcément, on ne s'ennuie pas. Surtout que la situation va entraîner des passages cocasses et donc rigolos. Nous sommes vraiment devant un road-movie feel good qui respire la bonne humeur. En roue libre met du baume au cœur.
En revanche, quand cela commence à trop se prendre au sérieux, c'est tout de suite moins bien. Ces passages ne vont pas être nombreux, mais ils sont comme un petit caillou dans la chaussure. On va se pencher sur la raison psychologique qui fait que Louise ne peut pas sortir de sa voiture. C'est assez banal et les scènes n'offrent pas une émotion spéciale. C’est la même chose dans le rapport entre Paul et son frère. On sent la volonté de faire pleurer dans les chaumières, mais ça ne fait pas mouche. Dommage, car si le côté road movie avait été exploiter sans prise de tête, ça aurait été largement suffisant.
Surtout que Marina Foïs et Benjamin Voisin fonctionnent très bien ensemble. Une actrice d'expérience rodée à la comédie qui fait équipe avec un jeune talentueux et fougueux. Le mélange marche très bien. On est satisfait de toutes leurs interactions.
Un road movie pas comme les autres, on se laisse embarquer par ce magnifique duo. Et la rencontre des différents personnages au fil de la route, est un régal d'humour... Un bon moment de cinéma.
A partir d'un point de départ original, à défaut d'être pleinement crédible, En roue libre nous embarque dans un road-movie dont on croit pressentir quelque peu l'évolution, tout en se demandant comment le premier long-métrage de Didier Barcelo va bien pouvoir tenir la distance. Panique à bord et confrontation de deux personnalités peu conciliables, les recettes ne sont pas neuves mais elles fonctionnent grâce à une qualité d'écriture appréciable, hors quelques ronds-points narratifs attendus. Que les deux personnages dans l'habitacle se chamaillent, avant progressivement de se rapprocher, ne constitue pas une surprise de taille mais il y a suffisamment de situations incongrues et de rencontres inattendues pour que le film ne patine pas, même si la mise en scène reste tout juste fonctionnelle. Sans mettre le turbo, mais en injectant quelques grammes de tendresse à l'endroit de ses protagonistes, cabossés par la vie, il est impossible de ne pas s'attacher à ce duo mal assorti qui traverse la France d'est en ouest. Au fond, malgré sa nature annoncée de comédie, En roue libre traite de la dépression avec un certaine élégance et un joli sens de l'absurde et c'est suffisant pour ne pas s'ennuyer en route. Surtout avec une compagne de voyage nommée Marina Foïs, impériale, qui pousse Benjamin Voisin à se mettre à sa hauteur même si, bien entendu, son rôle n'a pas la densité de celui des Illusions perdues.
Ils sont rares ces films-là. Ceux qui nous frappe sans prévenir par leur réussite et tout ce qu’ils nous font ressentir. Voilà donc un petit miracle de cinéma. Un bijou qui vous cueille de la première à la dernière minute sans discontinuer. Une bulle de bonne humeur et de bonnes ondes qui vous fait sortir de la salle avec les yeux embués et le sourire aux lèvres. « En roue libre » c’est tout cela et bien plus encore. C’est tout à fait le genre d’excellente surprise à laquelle on ne s’attend pas du tout, qu’on va se dépêcher de conseiller à tout le monde à la sortie de la salle et même qu’on a envie de garder rien que pour soi pour le faire découvrir et partager à ceux qu’on aime. C’est un peu la magie du septième art qui fonctionne à plein régime sans crier gare à travers ce film. Une petite œuvre quelconque en apparence faite d’une multitude de petits riens qui, mis bout à bout, lui donne toutes les qualités et caractéristiques d’une grande. Comme si tous les astres cinématographiques s’étaient alignés pour faire que ce long-métrage ne ressemble à aucun autre et conquiert nos cœurs et nos esprits.
Mais peut-être que « En roue libre » serait beaucoup moins réussi s’il ne comptait pas à son casting l’un des plus beaux duos de cinéma vu depuis longtemps sur grand écran. Le genre d’association d’acteurs qui confine à l’idée de génie. Bravo au directeur de casting et au réalisateur d’avoir associé la géniale Marina Foïs et la nouvelle étoile qui monte Benjamin Voisin. Le film leur doit beaucoup, ils en sont le cœur. Leur complicité est évidente et leur osmose à l’écran est fantastique. C’est un coup de maître. La concernant, il n’est même plus nécessaire de vanter ses talents d’actrice. Elle est parfaite quasiment tout le temps et il est impossible de contredire son aisance à investir n’importe quel rôle ainsi que n’importe quel genre de film avec une facilité et une maestria qui s’apparente à un don. Quant à lui, avec sa belle gueule, son charisme et son jeu d’acteur au naturel épatant, il confirme, après les déjà excellents « Été 85 » et « Illusions perdues », qu’il est le meilleur acteur de sa génération. Tous les deux sont proprement incroyables, inoubliables et beaux et on a presque envie d’être dans la voiture avec eux et de les accompagner dans leur périple plein de folie.
Partant d’un postulat loufoque et farfelu, « En roue libre » est loin de n’être qu’une comédie à l’humour décalé. Didier Barcelo réussit le tour de force de maîtriser les tonalités de son film de manière impeccable, passant de la gravité à la légèreté dans un parfait numéro de funambule proche de la perfection. Pour un premier film, c’est proprement impressionnant. Rien ne cloche ici, les séquences toutes plus originales, drôles et inventives les unes que les autres s’enchaînent à un rythme fou. Bourré de dialogues succulents, elles ont le bon sens d’être toujours plausibles, de ne jamais en faire trop. Le road-movie est un genre rare en France et bien ici il a trouvé l’un de ses étendards. Cette virée à travers le pays, au fil des rencontres et des péripéties, nous fait fondre. Les personnages sont beaux et intéressants et leur association fait des étincelles à chaque arrêt. On ne compte plus les moments en état de grâce sublimés par une mise en scène à la fois discrète mais travaillée, solaire mais sans chichis. On ne voudrait plus les quitter et quand l’heure de clore le film arrive, on se demande bien comment cela va se terminer. Et bien encore une fois, de la plus belle des façons, dans une ultime séquence belle à se damner en forme d’hommage à l’un des plus grands road-movies de cinéma, « Thelma et Louise ». Inoubliable moment de cinéma que ce magnifique long-métrage sorti de nulle part qui fait un bien fou...
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On est d'accord : ce film n'est pas parfait. Par contre, il est truffé de scènes et de conversations qui sont ou drôles ou émouvantes quand elles ne sont pas les 2 à la fois. Marina Foïs, on la connait bien : elle est égale à elle-même. Benjamin Voisin, on commence à bien le connaître (La dernière vie de Simon, Eté 85, Illusions perdues) et, comme on dit, il assure !
Touchante Marina Foïs qui livre là encore une performance dingue avec une introspection à travers un road trip forcé et une rencontre, des rencontres impromptues. Un beau road movie à la française, sans fioriture qui parle de la peur de la mort et de la douleur de la perte d'un être cher.
Un pitch rigolo pour ce road movie inventif, drôle et un peu perché, à l'image de son actrice principale. Le duo avec Benjamin Voisin fonctionne bien et cette comédie donne vraiment le sourire.
Une comédie fantasque sur la rencontre incongrue de deux abîmés de la vie qui vont s’apprivoiser le temps d’un trajet au Cap-Ferret, portée par l’excellent tandem Marina Foïs et Benjamin Voisin, qui ne fait cependant pas oublier un scénario peu emballant.