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chloé V.
126 abonnés
215 critiques
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2,0
Publiée le 1 juillet 2022
Le film met une heure à trouver son rythme de croisière entre road Movie conceptuel et comédie pataude qui regarde vers le cinéma indé americain (de loin). Même si les acteurs y mettent tout leur cœur et leur belle énergie (quelques dialogues font mouche) on aurait aimé que la magie opère tout de suite. Le film finit mieux qu'il n'a commencé, ce n'est pas un mauvais film en soi mais je m'y suis un peu ennuyée.
L'agoraphobie, ou "syndrome de la cabane", est la peur panique de sortir de chez soi. Sachant qu'un véhicule peut, dans certains cas extrêmes, devenir un domicile, on posera que l'agoraphobie peut s'étendre à la voiture, devenue le lieu du principal établissement... Voilà "Louise" (Marina Foïs, assurément ici "En Roue libre" : 0 direction d'acteurs), infirmière guettée par la dépression, qui déclare brutalement ce trouble... Coincée dans son habitacle, la nuit venue après avoir roulé au hasard toute la journée, elle est embarquée dans un "road trip" improbable par "Paul" qui "emprunte" la voiture. Pourquoi pas ? Un départ comme un autre, pour un récit que l'on espère, avec un tel matériau, au moins divertissant et imaginatif. Las ! Une succession de saynètes forcées, convenues, sans grâce, sans fond... est tout ce dont semblent capables à l'écriture Didier Barcelo et sa coscénariste - DB, à la mise en scène, ratant ce (sans doute) premier "long", huis clos poussif.
Le plus grand navet que j ai vu depuis longtemps. Je ne comprends rien aux bonnes critiques de la presse. On ne rit jamais. On ne croit pas à tous ces personnages. Vulgaire. Que des poncifs. Je suis restée jusqu a la fin pour voir jusqu'où ça irait mais très déçue.
Road movie entre une infirmiere en burn out et un pré délinquant paumé. C'est tendre et acidulé comme les crocodiles Aribo, bonbons multicolores qui font du bien au moral et nous rappellent les enfants que nous fûmes. On rit un peu, on sourit beaucoup, on est touché par les coups et pour finir le soin que les personnages se portent. Marina Foïs, Benjamin Voisin et Jean Charles Clichet sont épatants. Je recommande vivement.
Comme Travis Bickle avait un taxi comme bulle face à une ville qu'il ne reconnaissait plus, Louise n'a plus que sa voiture pour se protéger d'un monde qui l'oppresse. On ne jouera pas la comparaison outre mesure avec Scorsese, Didier Barcelo tricote lui un petit road-movie entre mal assortis. L'ambition est simple, comparable à l'effet d'une pastille fraiche mise en bouche. On ne remplace pas un seul ingrédient de la formule, on s'occupe à la cuisiner avec application. Une balade rituelle dont on connait les tournants, en résumé. En roue libre n'évite pas cette grosse limite, mais il sait se reposer sur un bataillon d'interprètes en grande forme. Benjamin Voisin se glisse naturellement dans les pompes d'un révolté un peu à côté des siennes. Jean Charles Clichet, Albert Delpy et Emilie Arthapignet forment un joli trio d'atouts cachés. Mais encore une fois, l'incroyable Marina Foïs vole la vedette à tout ce beau monde. C'est à se demander s'il ne faut pas créer une récompense spécialement dédiée à la comédienne. En bref, si vous avez besoin d'un moment d'évasion d'1h30, une escapade sans risques mais avec un peu de fantaisie, vous pouvez prendre votre ticket ici.
Entre le road movie et le huis clos sur 4 roues, l'histoire de deux êtres abîmés par la vie qui vont se reconstruire au fil de la route. Décalée et touchante, une histoire plutôt classique, mais servie par un chouette casting. 6,5/10.
La partie d'exposition prend du temps à se mettre en place. Le film démarre vraiment à la scène du vol de la voiture. J'adore Marina Foïs qui saura trouvé le film qui lui permettra de décrocher un césar, c'est sûr et certains, tant elle arrive à s'adapter parfaitement à chaque rôle, et dans un jeu toujours très juste et touchant, quelque soit les sentiments à jouer, plus comédie ou plus dramatique. J'adore également Benjamin Voisin, qui pour moi fait un sans faute dans le choix de ses films et rôles depuis le début de sa carrière, ce qui est quand même la marque des grands... Alors un film qui réunit les deux était très plaisant pour moi ! Et je n'ai pas été déçu. Je trouve que le duo marche à merveille, certaines scènes sont un peu grosses c'est sûre, mais jamais ridicules à mon sens. De bons dialogues qui permet d'avoir des moments très cocasses et donc drôles. La scène du psy, ou avec l'auto-stoppeuse etc, amène du rythme et un souffle à l'aspect "huis clos" du road movie. La réalisation est sobre mais efficace. Il faut préciser que les deux acteurs jouaient en réalité dans un studio lorsque la voiture roulait... avec la nouvelle technologie d'écrans led pour donner l'illusion de la route qui défile. Ce qui ne s'est jamais vu techniquement, et est vraiment plus qualitatif qu'un effet incrustation fond vert. J'ai beaucoup aimé l'histoire et le développement des personnages, que l'un apporte à l'autre. Et même la pirouette par le fait que j'imaginais plutôt que ce serait Louise qui allait beaucoup plus aidé Paul à résoudre son histoire personnelle, alors qu'en réalité c'est Paul qui aide davantage Louise à régler ses névroses. La scène de fin est magnifique et bien pensée, résolvant à la fois le blocage du père spoiler: (la voiture est bousillée et n'aura plus d'accroche psychologique pour Louise), de la mère spoiler: (le saut dans le vide pour les deux), et de Louise elle-même spoiler: qui retrouve l'extérieur en s'extirpant des profondeurs de l'eau. ... puis le magnifique face à facespoiler: laissant une fin ouverte sur une relation possible entre les deux personnages qui se sont (re)trouvés, avec on l'imagine davantage Louise qui finira par aider Paul à résoudre son trauma par rapport à son frère.
Un bon film qui est bien maîtrisé dans son ton et son genre. Et plus subtil qu'il n'y parait en surface. Bon moment passé.
Un très bon film, une belle surprise, je n'en attendais pas grand chose et j'ai été surpris. Une bonne surprise. Les acteurs principaux sont super, les décors sont magnifiques et le scénario et les dialogues sont très bien écrits. Aucune longueur, aucun temps mort. Je vous conseillerais d'aller le voir !!! Il vaut trop le coup.
Sur une idée de départ improbable que n'aurait pas dédaigné Quentin Dupieux, En Roue Libre est un road-movie qui tient la route ( ha-ha ), jusqu'à sa chute finale, tout en se permettant des digressions ( dont l'hilarante séquence de l'auto-stoppeuse ) . Porté par le duo au sommet Marina Foîs - Benjamin Voisin , et sans aucun pathos, ce film sans prétention autre que le divertissement intelligent du spectateur est l''excellente bonne surprise du moment. ( spoiler: Le lecteur qui a déjà vu le film sourira peut-être au subtil spoil non-caché dans le texte )
Très original l'histoire pour commencer, ensuite franchement c'est plutôt intéressant, la tournure qu'il prend est intéressant, les personnages sont attachant et la fin est vraiment cool :)
La trame est on ne peut plus classique : l'attelage de deux personnages qui n'ont rien en commun mais qui vont s'allier pour faire en sorte que leurs vies aillent un peu moins mal. Ce qui emporte le morceau est la poésie légère qui nimbe ce long métrage : jamais rien de spectaculaire, mais un déroulé d'une douceur et d'un burlesque mineur qui charment sur la durée. Une bonne surprise.
Une très bonne surprise ! Le scénario me faisait un peu peur, et évidemment tout n'est pas parfait, mais les acteurs sont formidables, que ce soit Marina Foïs ou benjamin Voisin, et le psychiatre, l'auto-stoppeuse, le vieux... On rit de bon coeur et on sort content... c'est déjà pas mal!
Le genre « road-movie » est propice à la rencontre de personnages plus inattendus les uns que les autres qui viennent donner corps au récit et entretenir ses rebonds. Mais ici, le nombre de personnages croisés reste somme toute limité ou en tout cas les rencontres, mis à part celle du psy (ou gastro-entérologue ? vous comprendrez plus tard...), ne sont que survolées. Les interactions ne vont donc pas aussi loin que ce que le spectateur aurait légitimement pu en attendre. C’est comme si le spectateur était laissé à sa propre interprétation, à sa propre analyse (au sens propre comme figuré) de ces névroses qui habitent tout un chacun.
Ce film n'a qu'un seul mérite : il porte bien son titre. Les comédiens sont en roue libre, Marina Fois est exécrable. Benjamin Voisin est imbu de lui même et insupportable. La mise en scène, aussi, est en roue libre et empile les gaffes indigestes et les lourdeurs de style. Tout le monde a démissionné dans cette pauvre comédie. C'est la calamité, la honte de juillet.