Mon compte
    Love Life
    Note moyenne
    3,8
    963 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Love Life ?

    81 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    35 critiques
    3
    21 critiques
    2
    13 critiques
    1
    3 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    M. Després
    M. Després

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Film intéressant.
    Beaucoup de tristesse, de mélancolie, de non-dits.
    Il y a beaucoup de lenteurs, des pauses dans les dialogues.
    Les personnages sont justes, tourmentés, et bien filmés.
    La fin est plus calme, les problèmes semblent règlés.
    RUANI
    RUANI

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2023
    Un film dans la ligné de ce que Fukada propose surtout en terme d' émotion, de poésie !!!! Et là, la prestation de Fumino kimura est époustouflante de subtilité, de densité, de justesse ...... Même si l'un des derniers rebondissement (mensonge) peut paraitre de trop, il a pour avantage une idée de mise en scène avec une danse, de dos, sous la pluie, a pleurer .... J' ai la chance d' avoir au Moulin du roc a Niort, les "saisons hanabi" qui, chaque année me permettent de voir sur grand écran le cinéma contemporain Asiatique et ce que cela montre a voir est remarquable !!! Merci aux MDRoc !
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    36 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Film délicat sur un couple au Japon et leur évolution suite à la mort d'un enfant. Ton assez grave et mélancolique tout au long du film. La vie à deux semble être un fardeau, où se glissent quelques non dits, des réapparitions et des souvenirs du passé.
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2023
    Superbe film qui aborde plusieurs sujets, très bon scénario, suspens assuré et belles interprétations
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2023
    Après avoir accueilli des étrangers en tous genres avec Hospitalité, ébranlé le système familial à l’aide d’un Harmonium, tissé un lien nostalgique et fantastique dans Le Soupir des Vagues, brisé L’Infirmière en quête de confiance et joué au ping-pong romantique dans le dyptique Suis-moi je te fuis, Fuis-moi je te suis, Kôji Fukada est au sommet de sa carrière. Les apparences sont toujours trompeuses chez ce cinéaste qui multiplie les portraits de famille et de couple dans une crise existentielle. Avec son dernier cru, qu’il a pu présenter en compétition lors de la Mostra de Venise 2022, il réitère en explorant un nouveau pan de la nature humaine.

    Rares sont les chassés-croisés romantiques de la sorte, à l’aube d’un bouleversement familial. Une réunion de famille devient le théâtre d’un deuil universel. Les beaux-parents ont du mal à approuver le mariage soudain de leur fils Jiro (Kento Nagayama) avec Taeko (Fumino Kimura), une mère célibataire qu’ils n’osent même pas dévisager. La honte se lit cependant sur leurs échanges monotones, qui prouve encore une fois un lien fondamental entre deux générations et deux cultures qui entrent en collision. On s’interroge alors sur le bonheur de cette famille, où trône le jeune Keita (Tetta Shimada), prometteur dans le jeu de stratégie Othello, qui consiste à retourner les pions du joueur adverse dans sa propre couleur. Noir ou blanc, il s’agit là d’une mutation permanente dans une vie, car cette famille, malgré une connexion qui semble saine de l’intérieur, cache bien des maux, des cicatrices et des secrets que seul le temps peut guérir.

    La traversée du désert ne fait que commencer pour des couples en opposition. Taeko redécouvre la vie de son ex-mari à travers des démarches administratives et Jiro s’éclipse peu à peu dans une narration où il a toujours un cran de retard. Ce mélodrame va ainsi les confronter à leurs amants passés, dont Park (Atom Sunada), le père biologique de Keita. Sourd et muet, son rapprochement avec Taeko est inévitable et ces derniers ne se privent pas non plus pour retrouver des sensations qu’ils ont laissées échapper. Malheureusement, l’emprise de Park est d’une tout autre nature, qui vient nourrir un axe secondaire, pivot dans la destination finale des protagonistes. Si lui souhaite renouer avec sa terre natale, la Corée du Sud, Taeko n’a pas encore finalisé l’apprentissage du deuil qu’elle porte. Exhiber son indignation devait pourtant conjurer le sort. Que nenni !

    Chacun suit son phare dans le brouillard et cette femme affaiblie et mélancolique adopte un chat comme un nouvel enfant, afin de tromper l’échec précédent. Sa trajectoire dévoile alors les symptômes d’un couple ou d’un mariage à l’agonie, qui n’attend qu’un miracle pou renaître de ses cendres. Le temps est suspendu dans un appartement où il ne reste plus assez de vivants pour l’occuper. On traverse ce lieu tel le fantôme que l’on espère cajoler de nouveau, mais jusqu’où peut s’étendre un tel supplice ? Fukada n’hésite pas à jouer sur les teintes vives et une couleur jaune, qui rappellent ce rayon de soleil qui nous aide à surmonter l’éprouvante épreuve de la culpabilité. Cette direction artistique n’a donc pas à rougir face à une œuvre d’Hirokazu Kore-eda, qui peut user du même dispositif, tout en chatouillant le brin surréaliste de son récit, pourtant profondément ancré dans les mœurs contemporaines.

    Des regards qui ne se croisent jamais, des mots d’encouragement mal agencés, le langage exclusif des signes, des douleurs émotionnelles que l’on dissimule pour la bienséance, Kôji Fukada souligne ici les enjeux d’une communication défaillante. La rédemption des protagonistes en découle, d’où le dénouement sur une note de compassion, avec ce couple amoureux qui accepte autant la distance qui les sépare que les tragédies qui les rapprochent. Il s’agit ainsi d’une Love Life, une vie de peine, une vie à deux.
    Ran-c
    Ran-c

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juin 2023
    Ce film n'est pas à propos d'aimer la vie. Deux heures de violences, un spoiler: deuil
    bafoué, des ébauches de sagesses dans des habits de cruauté. Des personnages qui disparaissent après quelques scènes et qui n'offrent pas de dénouement, tout est gratuit.
    Volubilis69
    Volubilis69

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2023
    Franchement, sur le coup j'ai été un peu déçue. Je n'arrivais pas à comprendre les sentiments et les réactions de l'héroïne, donc j'étais plutôt dans le jugement/la critique négative. Après y avoir réfléchi, je pense que ce film est un petit bijou, vraiment tout en finesse.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2023
    Le réalisateur signe un vrai mélodrame entre un Douglas Sirk et un Kinji Mizoguchi. Il y a ainsi tout un pan de la société japonaise qui s'impose dans cette histoire qui peut être compliqué à comprendre ou à accepter par un occidental. Ainsi, après le drame, les âmes meurtries se retrouvent dans un flou émotionnel et complexe. Outre le jeu des "chaises musicales" on est bluffé par un scénario qui aborde autant de sujets sans jamais dévier de sa ligne directrice, avec entre autre la langue des signes, la dimension sociale, la famille recomposée... etc... Le tout dans un récit fluide même si certains passages restent plus ou moins agaçants ou peu compréhensibles mais qui sont surtout dus à notre vision sans doute trop occidental ; comme les pardons et les excuses systématiques pour tout, les discussions qui ne se poursuivent jamais, cette impossibilité ou cette incapacité à parler... etc... Mais d'un autre côté on aime cette finesse et cette sensibilité qui évite tout pathos avec des détails plus ou moins subtils comme la fuite du chaton ou la double vie. Le voyage au sein du Japon n'est pas pour rien non plus dans l'intérêt qu'on porte à ce mélo qui reste sur le fond universel et déchirant même si les non-dits sont un poids lourd et fatidique.
    Site : Selenie.fr
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2023
    C’est un film, assez subtil sur le deuil, spoiler: une jeune femme perd accidentellement son fils, le film raconte ensuite le destin de cette jeune femme, qui hésite entre son mari présent et son EX ( père de l’enfant disparu)
    …..on reconnait par les silences, les dialogues, une sensibilité asiatique, qui peut échapper à un européen…. Le réalisateur mélange les cartes, pour mieux les distribuer…C’est assez irréprochable dans la mise en scène, le jeu d’acteurs est brillant, les images sont agréables et variées (gros plans, intérieurs ou paysages) ; J’ai regretté à un moment l’absence de musique (elle aurait pu rajouter au drame) mais c’est un choix que je respecte…..Certains pourront reproche le manque d’action, mais le discours est plutôt psychologique. Il y a parfois un humour très ironique ( je pense à la scène du mariage, qui m’a fait sourire, peut être à tort)
    Dernière indication, que fait comprendre la fin touchante du film, le titre en anglais se traduit
    par « aime la vie » plus que par « l’amour de la vie », ce que je croyais avant d’avoir vu le film…..Si vous êtes de nature sensible et aimez la patience, je vous conseille ce film assez troublant et émotionnel…
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    79 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2023

            Bien sûr, on retrouve le charme des films de Kôji Fukada, qu'on suit depuis une dizaine d'années, films où les sentiments se mêlent, s'entrelacent, complexes, souvent aux confins de la conscience.
           Malheureusement, il y a dans Love Life une faiblesse scénaristique qui empêche, malgré la fluidité, l'élégance de la mise en en scène, de rentrer complètement dans le film, j'y reviendrai.
           On sait tout de suite que l'on ne sera pas, cette fois ci, dans un aimable marivaudage, mais dans le drame, car spoiler: le film commence par la pire chose qui puisse arriver à une famille: la mort accidentelle d'un enfant.

         Jiro (Kento Nagayama) était fiancé avec une jeune fille "bien sous tous rapports", Makoto (Tomorowo Taguchi), aimée de sa future belle famille, tout en entretenant une liaison avec Taeko (Fumino Kimura), mère célibataire d'un petit garçon -le père les a plantés là quand le petit Keita avait un an. Et finalement, c'est Taeko qu'il va épouser. Ce que le beau-père prend très mal -il déteste celle qu'il considère comme déshonorée, et donc déshonorante pour la famille.
       Pourtant, tout le monde semble adorer le petit Keita (Tetta Shimada), un petit bonhomme affectueux et rigolo, champion, de surcroit, d'un jeu de stratégie, Othello (ou Reversi). Jiro joue les pères, et sa maman joue les grands mères. Seuls le grand père revêche attend un vrai petit fils de son sang. Mais Taeko a organisé une grande fête pour son soixantième anniversaire....
           Après le drame, les personnages du passé vont ressurgir, et surtout Park (Atom Sunada), le père biologique de Keita. Et cette famille, cette jolie famille si amoureuse, si unie, va voler en éclat. Park est une sorte de clodo coréen sourd muet, une espèce de bête  sale et menteuse qui vit aux crochets des autres (de plus, plus laid qu'un pou malade) , et rien ne permet de comprendre que Taeko l'ait cherché désespérément pendant des années. Et qu'à nouveau, elle se mette dans la tête qu'il a besoin d'elle et qu'elle doit l'aider. On comprend bien que Taeko souffre du complexe de la soeur de charité -tant de filles perdent leur vie en se persuadant qu'elles doivent absolument "sauver" quelqu'un qui ne le mérité absolument pas (à commencer par l'Elvira de Don Giovanni... Mais au moins Don Giovanni était-il séduisant!) On comprend aussi qu'après la perte de son petit garçon, elle éprouve le besoin de se sentir utile pour quelqu'un de plus faible qu'elle.... Mais enfin..
         Bref, j'ai apprécié les qualités de cinéphilie du film -mais n'y ai pas du tout adhéré. Pour moi, c'est un peu un coup pour rien dans la partie...

    Cool_92
    Cool_92

    285 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2023
    Un joli film qui nous montre des personnages touchés par le deuil et dont les vies sont bouleversées. C'est parfois émouvant et parfois longuet car le film est très lent. Ce qui peut repousser.
    Antoine
    Antoine

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2023
    Du grand Koji Fukada ! Comme à son habitude un élément extérieur va revenir bouleverser un fragile équilibre familial. Love Life vise juste et nous montre que malgré l'illusion (du couple, de la famille) nous sommes seuls pour faire face aux drames de la vie.
    AdamC
    AdamC

    59 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2023
    Koji Fukada est un génie. Après les grandissimes suis-moi je te fuis/ fuis moi je te suis et le soir des vagues, Fukada passe un niveau dans la transmission des émotions. Des histoires humaines qui font écho en nous. Une transmission d'émotion de haut vol. Des plans et une réalisation MAGNIFIQUE. C'est simple, c'est beau, c'est magnifiquement exécuté. Et on ne ressort jamais tout à fait indemne.
    Je n'en dirai pas plus sur l'histoire car elle mérite le déplacement au cinéma.
    En quelques mots, foncez. On a du grand cinéma nippon diffusé en France, il faut montrer notre appétence pour en avoir + à l'avenir.
    Chef d'œuvre.
    Muriel F.
    Muriel F.

    53 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2023
    Un joli film où les vies ne sont pas épargnées par les épreuves. Un couple fait face à une tragédie avec les impacts et les ressentis qui atteignent les parents et l'entourage. Le rythme est lent avec parfois des plans séquences assez longs qui nous plongent dans le quotidien ordinaire de chaque être. Les paroles sont sobres et vraies. On est touché en se demandant comment on aurait soi même réagi. A voir !
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2023
    Pour son 10ème long métrage, Kôji Fukada propose un mélodrame d’une grande richesse sur les us et coutumes de son pays. Cet admirateur de la Nouvelle Vague française et, tout particulièrement, de Eric Rohmer, confirme qu’il est un des meilleurs réalisateurs de la nouvelle génération japonaise. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-love-life/
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top