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Laurette S
23 abonnés
111 critiques
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3,0
Publiée le 25 juin 2023
Étrange film, probablement parce que les japonais, malgré leur proximité technologique avec l'Occident, reste un peuple surprenant pour nous. Partagés entre modernité et traditions, ils dégagent une impression de raideur, d'immaturite affective. Sinon, le film est beau, la photographie superbe, de grands cadrages minutieusement préparés comme des tableaux de Hopper. Sur le fond, c'est peut-être une réflexion sur l'absurdité du destin et l'acceptation du quotidien comme seul remède.
Ce film du réalisateur japonais Kōji Fukada m'a bouleversée. Les sentiments sont décryptés à la loupe, avec subtilité. On découvre la vie de couple de Taeko et son époux Jiro, ils vont tenter de surmonter ensemble un drame familial, chacun à sa manière. Le passé amoureux est en toile de fond de cette histoire. Taeko fait face à son austère beau-père, dont la fête d'anniversaire va se terminer tragiquement. Dans ce film, on observe à plusieurs reprises que les personnages savent demander "pardon", suite à un excès émotionnel. Cette répétition de la demande de "pardon" m'a interpellée, car elle ouvre sur des échanges qui permettent à chacun de s'exprimer. Soyez prêt à écouter quelques silences, qui font partie du rythme du film.
Love life Un film franco japonais de Kōji Fukada Une magnifique écriture d une histoire simple dans un Japon où les habitations ressemblent étrangement au barres d'immeubles du 9 3 ou de Marseille Nord. Les acteurs remarquables y interprètent des personnages de la vie courante, relation de couple recomposé, relation parents enfants avec les différences générationnelles, description qui se déroule à l'intérieur d'un monde du travail social tout à fait comparable à des situations très françaises. Mais nous sommes au Japon et la chose la plus marquante par rapport à cette culture qui a toujours manifesté une grande réserve dans le parler ou le contact ( se prendre dans les bras n est plus tabou),est l'affirmation d'une condition féminine qui s'exprime sans aucune barrière dans une évolution très marquée par rapport aux situations précédentes. Le drame qui sert de révélateur à toutes ces situations à toutes ces expressions donne toute l'intensité mesurée d'un Japon hors de la robotisation Ce film sort des images reçues avec grand bonheur pour le plus grand plaisir d'une émotion empreinte toujours de grande tendresse. La gentillesse n'est jamais feinte, pas toujours très bien comprise, mais constante. Un très beau film émouvant de simplicité et de sincérité.
Film totalement déprimant sur la descente aux enfers d'une jeune mariée japonaise entourée d'une belle famille horrible, d'un mari pathétique et d'un ex SDF. Et pour bien plomber l'histoire, elle perd son fils au 1er tier de l'histoire. Le tout filmé dans une banlieue HLM. Un délice !!
Soporifique à souhait ! Il ne se passe absolument rien. Il est demandé aux téléspectateurs de ne pas révéler le cœur de l'intrigue. De quelle intrigue s'agit-il ? Le scénario est plat et insipide. La réalisation maladroite et les acteurs pas toujours convaincants. J'aime les films contemplatifs ou lents qui s'attardent sur une dimension plus psychologique des personnages ou des films qui peuvent se révéler très poétiques en ne disant pas grand-chose. Cependant, ici même dans le rien, il n'y a rien !
Encore un film Japonais de grande qualité ! Cela fait une moyenne avec le cinéma Français, trop souvent médiocre. L'histoire est poignante et vous remue les entrailles. On suit ces personnages dans les méandres de la vie qui nous réserve parfois des saletés de coup dur. Et puis par un jeu de miroir, on s'y retrouve parfois, ou bien alors, l'on voit à quoi l'on a échappé... pour l'instant !!! Beau film.
J'ai été ému, voilà tout. L'histoire (et, il faut bien le dire, l'actrice principale) m'a mené par le bout du nez sans que jamais je ne puisse prévoir où elle me conduisait. Ce petit voyage en Asie de l'est m'a fait passer par tous les sentiments. Il est vrai qu'on retrouve des ficelles souvent employées dans les romances, mais ce film est la preuve qu'elles fonctionnent encore. Ils m'ont eu, bien joué.
J'ai beaucoup aimé ce film. Les personnages, chacun dans leur rôle, sont attachants. Beaucoup d'émotion dans ce film. Le rythme est parfois un peu lent, mais c'est souvent le cas dans les films asiatiques qui traitent des sentiments entre les personnages. J'ai vu la version originale sous titrée. On a du mal à lire le texte au bas de l'écran.
Toujours aussi ennuyeux , lents et tristes ces films japonais!!! On ne m'y reprendra plus. J'ai voulu essayer une autre fois sur la demande d'une amie mai j'ai bien regretté..
Ce très beau film, d'une grande délicatesse, nous embarque dans son univers fait de petits riens et de grands basculements. L'image est recherchée, les plans, les points de vue caméra aussi. Tout contribue à nous faire entrer dans la vie de cette famille, partager leurs joies et leurs tourments.
Belle découverte de un cinéaste japonais que je ne connaissais pas et qui en est pourtant à son dixième film … Comme ses illustres prédécesseurs Ozu et Kore-Eda, il nous plonge au cœur d un des thèmes préférés du cinéma japonais : la famille, et jette un regard sur la société qui l’entoure. L’autre nation de ce regard cinéphile sur la famille est bien sûr le cinéma italien. Mais à la différence des chefs d’œuvres transalpins, on est ici rarement dans la comédie, le sarcasme ou le cynisme. Cette fois on est même dans le drame ( certains critiques ont même parlé de mémo mais je ne trouve pas que Koji Fukada en emprunte les codes) Il nous plonge dans une famille atypique, recomposée et dysfonctionnelle, tout y passe ; beaux parents hostiles, handicap, drame familial, retour envahissant des ex. Raconté ainsi , cela peut ne pas donner envie … mais ce serait oublier la force d’un scénario très riche, fertile en rebondissements , lune mise en scène habile qui sait parfois prendre son temps, parfois opter pour l’elipse, une réalisation qui ne cède jamais à la facilité du flash back mais qui nous bouleverse avec des plans magnifiques : le reflet du soleil sur un balcon, une femme qui danse sous la pluie, un baiser défendu. Et surtout le souvenir d’un enfant inventif, si attachant. C est très émouvant, jamais appuyé, toujours intriguant et surtout cela ne cherche pas à plaquer une morale sur cette description d’une femme japonaise libre A découvrir !
Lire la critique complète ici : https://doisjelevoir.com/2023/06/06/love-life-regagner-sa-confiance-en-la-vie-et-lamour/
Love Life transporte les spectateurs dans une histoire bouleversante dès le début, avec une intensité émotionnelle atteignant son apogée rapidement. Cet événement familiale nous attriste profondément, et les passages ultérieurs ajoutent une couche supplémentaire d'émotion en évoquant son parcours difficile. Le film aborde le parcours émotionnel d'une femme confrontée au deuil, dépeignant de manière poignante les traumatismes qui en découlent. La réaction du couple face à cette épreuve met en question leur relation et explore une gestion du deuil différente de l'occident, avec une dimension culturelle importante. L'axe narratif impliquant l'ex-mari divise, mettant en évidence la fragilité du couple central, mais poussé à l'extrême en si peu de temps. Les thématiques de l'abandon et de l'avancement par rapport au passé suscitent des réflexions intéressantes, bien que brièvement évoquées. Malgré quelques parties qui semblent manquer de direction claire, le film atterrit avec brio pour offrir un final magnifique. Fumino Kimura livre une interprétation captivante et touchante, transmettant la douleur de son personnage avec retenue. Kento Nagayama brille également, offrant une interprétation remarquable et un monologue intense avec l'ex-mari. Love Life est un voyage émotionnel intense, complexe et marqué par des performances exceptionnelles.
Le dernier opus de Koji Fukada (Suis-moi je te fuis / Fuis-moi je te suis) nous avait laissé un peu sur notre faim. Le format série resserré pour le cinéma ne fonctionnait pas très bien.
Avec Love life, le réalisateur japonais revient à ce que l'on préfère chez lui : une mise en scène élégante, une écriture au scalpel et des événements qui bousculent simultanément les personnages et les spectateurs.
Le film commence ici comme le tableau en demi-teinte d'un couple presque normal : elle a un enfant d'une première union, il a des parents un peu envahissants qui habitent dans l'immeuble d'en face. On sent vaguement que quelque chose d'anormal plane au-dessus de la famille : une curieuse cérémonie d'anniversaire pour le beau-père, l'ex petite amie du mari qui réapparaît, des paroles acerbes qui s'échangent.
Le style Fukada est là : le regard d'un entomologiste qui observe des fourmis humaines se débattre dans le labyrinthe de la réalité, se heurtant à leurs sentiments, leurs désirs, et surtout ici, leur culpabilité.
Dans Love life, la communication semble impossible entre les principaux personnages. La mise en scène excelle à décrire leur isolement par de multiples et subtils procédés : plan lointain, jeu de transparence et de reflets, bande-son travaillée. A l'image du sublime dernier plan, le maximum de connivence qui semble accessible dans ce monde absurde, c'est de marcher un petit bout de chemin l'un à côté de l'autre.
Un beau film, ample et délié, riche en signes et en symboles.
Décidément, le cinéma Japonais excelle dans l' exploration des sentiments Humains. Ici, Love Life nous plonge avec force dans l' abîme du deuil. Le réalisateur nous questionne ; Comment faire face au chagrin qu'est la perte d'un être cher, d'un amour . Film fin, délicat et finalement Lumineux.