Mon compte
    Géant
    Note moyenne
    4,0
    906 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Géant ?

    67 critiques spectateurs

    5
    17 critiques
    4
    29 critiques
    3
    14 critiques
    2
    5 critiques
    1
    1 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Pierre C
    Pierre C

    52 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2023
    Tiré du roman d'Edna Ferber Géant est une grande fresque qui s’étend sur plusieurs générations au cœur du Texas. Il s’agit d’une œuvre qui a beaucoup fait parler d’elle à l’époque de sa sortie, d’une part car le film dispose du plus gros budget jamais dépensé par la Warner à l'époque (5,4 millions de dollars) et de l’autre, la durée du film conséquente pour un film de cette époque, après les 3h28 de Guerre et paix (avec Audrey Hepburn et Henry Fonda) sorti la même année, Géant est crédité d’une durée de 3h21. Avec une telle durée et un budget aussi conséquent, le tournage a été pharaonique, la production a notamment construit et reproduit grandeur nature un champ pétrolifère.
    Le réalisateur George Stevens a su recréer une atmosphère authentique des grandes plaines du Texas, grâce à des plans caméras impeccables il nous offre des scènes visuellement stupéfiantes qui nous plonge indéniablement dans cette œuvre démesurée.
    Géant a marqué l’histoire du cinéma notamment parce qu’il nous a offert la première performance de la jeune Carroll Baker, qui a ensuite acquis notoriété grâce à Baby Doll, une longue et soutenue performance d'acteur d’Elizabeth Taylor qui révèle ici un talent hors du commun, mais aussi et surtout la dernière performance de James Dean avant sa mort prématurée, ce dernier perdit la vie d’un accident de la route quelques jours après la fin, le 30 septembre 1955.
    Géant est un drame occidental multigénérationnel bien intentionné, véritable fresque qui nous en met plein les yeux, c’est un film intemporel bien qu’il fasse preuve de quelques longueurs.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2016
    Dans la lignée des grandes sagas américaines produites par Hollywood, "Géant" n'a aucun mal à s'imposer. Surtout connue pour être la dernière apparition de James Dean sur grand écran (il mourut peu de temps après le tournage), cette fresque familiale se déroulant au Texas avec en toile de fond la richesse, le pétrole, le choc des générations, l'ambition, le racisme et la rivalité vaut largement le détour et pas seulement pour la prestation hallucinante de James Dean en Jett Rink, modeste employé devenu magnat du pétrole qui finit seul, l'esprit embrumé par l'alcool. S'étalant plusieurs dizaines d'années (permettant aux acteurs d'exploiter une large palette de jeu en témoigne un Dean plus saisissant que jamais en homme vieillissant qu'il ne sera jamais devenu), "Géant" manie l'ellipse à tour de bras pour mieux nous immerger au sein de la famille Benedict dont le patriarche est un homme attaché aux valeurs familiales et à l'importance de son ranch. Son mariage avec Leslie, une femme aux idées plus ouverte, changera certainement sa vie et son rapport avec ses enfants et les générations à venir. Grande fresque familiale, "Géant" conte aussi l'histoire de l'Amérique, de ses générations qui s'affrontent sur différentes valeurs et sur l'espoir qu'il y a, un jour, que le bonheur soit possible pour les générations à venir malgré leurs différences de valeur et de couleur (en témoigne le très beau plan de fin). C'est une œuvre forte, pas toujours subtile mais dont l'ampleur romanesque n'a rien perdu de sa force. Brassant une multitude de thèmes et filmé avec talent par un George Stevens décidément inspiré, "Géant" est porté par un casting superbe (car s'il serait injuste d'enlever quoi que ce soit au talent de James Dean, c'est avant tout Rock Hudson et Elizabeth Taylor qui portent le film) et s'avère être aussi grandiose qu'on le dit, effectuant le joli portrait d'une Amérique en mutation.
    Eselce
    Eselce

    1 389 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2016
    Le reproche aujourd'hui serait sans doute la longueur du film : Plus de 3 heures. Il y a de belles images, un rythme lent, beaucoup de superflus et une belle histoire qui démarre par la jeunesse de trois personnes dont dont les rôles vont être inversés. James Dean joue un personnage parfaitement détestable et superficiel dans ce film. Riche, bagarreur et dont la fortune va clairement pourrir l'âme. Il s'agit, pour moi, d'un portrait de l'Amérique lors de la grande chevauchée du pétrole ont certains ont bâti une fortune colossale, oubliant et méprisant tout le reste. C'est en cela que le film peut être, pour moi, un chef d'oeuvre. Il est intéressant lorsque l'on se fixe sur les 3 personnages principaux et que l'on observe ce qu'ils ont défendu durant tant d'années et pour quel avenir. Le couple Benedict interprété par Elizabeth Taylor et Richard Hudson m'inspire beaucoup de respect, surtout Mme Benedict qui a su changer le cœur de son époux au caractère pourtant orgueilleux mais au bon fond. Je reconnais que le film est difficile à comprendre dans toute sa subtilité, mais j'ai beaucoup aimé et le final avec les enfants dans le parc offre un très grand message ! Mais je comprends que 3 heures... C'est très long !
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2020
    La saga familiale d'une grande famille de l'Ouest, empreinte de nostalgie, avec des grosses longueurs, mais visuellement magnifique (avec ses paysages immenses du Texas), portée par un casting séduisant, à commencer par James Dean, qui devait se tuer tragiquement dans un accident de voiture une semaine après le tournage.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2011
    George Stevens (La plus grande histoire jamais contée - 1965) fut le précurseur de la cultissime série télévisée Dallas (1978/1991) puisque avec Géant (1956), il donnait vie à une fresque grandiose et épique, adapté du best-seller d’Edna Ferber. L’œuvre relate les déboires d’une famille d’éleveurs face à un magnat du pétrole, ancien assistant au ranch de cette même famille. Mais lorsqu’il fut suffisamment riche, ce dernier n’hésita pas en rentrer en conflit avec ses anciens employeurs afin de récupérer leurs terres pour exploiter de futurs gisements de pétrole.
    L’histoire s’avère ici passionnante très rapidement, nous y découvrons la naissance de la découverte de « l’or noir » au Texas, cette richesse qui va peu à peu remplacer les terres arides où vivent le bétail par d’énormes pompes à pétrole. Les ranchs se transformant petit à petit en bâtisses de milliardaires. La course à l’argent ne tarde pas à monter à la tête de tout le monde, créant par la même occasion, quelques tensions inévitables.
    La mise en scène est parfaite, les décors sont superbes, mais le must revient à la distribution, où l’on retrouve pour la dernière fois, le légendaire James Dean (La Fureur de vivre - 1954), qui hélas, décéda deux semaines après la fin du tournage, à l’âge de 24 ans. Sa prestation est une fois de plus mémorable, il vole la vedette au couple Elizabeth Taylor & Rock Hudson. Sans oublier le méconnaissable Dennis Hopper !
    Une fresque familiale dans la droite lignée de Autant en emporte le vent (1939), l’œuvre de George Stevens fût même nominée à 10 reprises aux Oscars (mais n’en remporta qu’un seul, celui de la Mise en Scène).
    CH1218
    CH1218

    198 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Dans un Texas en pleine mutation et régit par de riches propriétaires terriens, une femme de caractère et de bienveillance va agir comme un élément purificateur envers un mari étroit et borné (Rock Hudson, très bon). Il serait réducteur de considérer uniquement « Géant » comme étant le dernier film de James Dean, tant cette longue fresque familiale est prospère. Mais bien plus que ce rôle mythique de garçon de ferme et futur magnat du pétrole, il faut reconnaître que celui, solidement tenu par Elizabeth Taylor, reste la pièce maîtresse du film de George Stevens.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2018
    Porté par un trio d'acteurs exceptionnel - Elizabeth Taylor, Rock Hudson et James Dean, dont c'est le dernier rôle avant sa mort tragique dans un accident de voiture, le 30 septembre 1955 - Géant raconte sur près de trois heures le destin mouvementé d'une riche famille texane, les Benedict, et l'ascension de leur ennemi Jett Rink. Histoires d'amour, de rivalité, de trahison, d'élévation sociale, de frustration, de désillusions... beaucoup de sentiments s'entrechoquent dans cette superproduction hollywoodienne qui évoque la mutation du Texas après la découverte des champs de pétrole, et qui n'oublie pas de décrire le racisme anti-mexicain et l'évolution du rôle des femmes dans les sociétés patriarcales du sud des États-Unis. Une fresque monumentale dans laquelle on se laisse embarquer bien volontiers.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Giant brosse le portrait d'une famille de riche propriétaires terriens au fond du Texas, entre l'élevage et le pétrole. Le triangle amoureux entre trois personnalités bien marqués (et trois à cteurs/trices parfaits dans leurs rôles). Même si je préfère Une place au soleil, George Stevens propose sans doute sa réalisation la plus aboutie ici, ainsi que dans les messages et le développement des personnages hyper modernes et sociales. Selon moi, il se démarque nettement de ses contemporains sur ses personnages feminins, sa vision de la société et des inégalités socio-raciales (n'oublions pas que nous sommes en 1957).
    Clingo
    Clingo

    58 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2010
    Film culte, grand classique américain, dernier film de James Dean, alors évidemment il suscite un intérêt énorme. Peut-être tellement d'ailleurs que la déception ne peut qu'en découler. Enfin, c'est le cas en ce qui me concerne même si cette déception est relative.

    Géant est un film dont le titre semble annoncer l'ambition. C'est une fresque de 3H20 ( titanesque donc ), qui multiplie époques et personnages, thèmes et sujets divers. Le paradoxe du film, c'est que sa longueur ne lui permet pas de développer en profondeur la majorité des sujets qu'il évoque. Géant est un film qui passe, qui déroule son plan sans véritablement prendre le spectateur aux tripes. Il y a dans ce film une cruelle absence de passion, de romanesque, de relief et d'enjeux. Géant est gênant quelque part, dans sa manie de proposer des pistes au spectateur, des débuts potentiels d'intrigues qui n'aboutissent jamais. Une des séquences initiales incorpore en son sein les trois personnages principaux, et le spectateur se met à rêver d'un triangle amoureux, de complications et de tensions entre les personnages qui naîtraient d'une telle situation. Mais la promesse ne tient pas. C'est d'autant plus dommage que les trois acteurs auraient fait un " double couple " idéal. Taylor, une des plus ravissantes actrices qui soient, la jolie gueule de James Dean, et surtout, Rock Hudson, le corps le plus imposant du cinéma américain avec Marlon Brando. Mais la suite évapore l'attente fébrile du spectateur, et dit déjà beaucoup d'un film qui se contente d'une platitude narrative et formelle loin d'être ennuyeuse ceci dit.

    La mise en scène est en effet loin d'être exceptionnelle. George Stevens maîtrise son sujet, mais sur 3H20, les sursauts d'intelligence ou de beauté plastique sont rares. Il faut reconnaître un certain talent au réalisateur pour tenir le tout sur une durée aussi longue, mais l'impression générale est qu'il ne tire jamais le film vers le haut. Il faut dire que le scénario ne l'aide pas. Il n'y a que très peu de climax dans le film - un comble pour une fresque - et un manque de dramatisation qui nuit au film. On regarde ça tranquillement, c'est juste bon sans être passionnant pour autant, acceptable, mais ça n'a rien de prenant.

    La partie la plus réussie du film concerne sans aucun doute ses différentes prises de position, féministe puis antiraciste. Dans Géant le Texas en prend pour son grade, c'est un Etat présenté comme obsolète dans sa conception d'une société machiste, et uniquement dominée par l'homme blanc. Mais le personnage d'Elizabeth Taylor saura se révolter - séquence réjouissante, mais encore une fois peu développée au cours du film - avant que le film ne se concentre presque exclusivement sur la question raciale ( qu'il abordait depuis le début cependant ). Géant est un fort plaidoyer pour l'égalité entre les êtres humains, et c'est dans les moments où le film établit un parallèle entre les différentes générations - américaines et mexicaines - qu'il prend un peu de relief. L'oeuvre balaie d'un revers de main le déterminisme ( le fils américain ne suivra pas les traces de son père, le fils mexicain s'engagera dans l'armée des Etats-Unis pour finalement y mourir. Quelqu'un a parlé d'identité nationale ? ) et dit que la personnalité de chaque être humain est plus importante que son origine.

    Géant est une oeuvre monstre qui se révèle peu mordante, un film qui plaît sans impressionner. 3H20 tout à fait agréables sans être marquantes pour autant.
    Noémie Laurent
    Noémie Laurent

    49 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Un classique du cinema qui met en scene James Dean dans un personnage complexe. Loin des clichés le personnage change au gré des situations.. De tres belles images.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 août 2020
    Il n’est pas anodin qu’un film nommé Giant s’achève sur le visage d’un jeune enfant, cadré en gros plan, né du mariage entre « deux races » – comme l’indique Jordan à son épouse. Du géant à l’enfant, du gigantisme d’une exploitation pétrolière aux nouveau-nés qui jalonnent cette odyssée familiale sur trois générations, chacune faisant subir au modèle paternel un infléchissement sévère. Aussi le long métrage de George Stevens pense-t-il l’irruption de chaque nouveau personnage jusqu’alors étranger au microcosme Benedict comme une menace planant non seulement sur les possessions, mais surtout sur la lignée et son nom. Giant s’intéresse à l’intégration, qu’il décline de diverses manières selon le point de vue adopté : elle est perçue comme un élan naturel de la part de Leslie, elle-même fraîchement débarquée du Maryland, de Jordan fils qui épouse une femme d’origine mexicaine ; elle apparaît comme une contamination, et donc comme un danger, pour des Texans soucieux de conserver leur mainmise sur le territoire, conservatisme tout entier incarné par la réussite individuelle de Jet Rink bientôt rebaptisé « Jetexas » du fait de sa richesse. Un nom-état pour un personnage qui représente l’idéologie texane dans ce qu’elle a de plus grandiloquente et éphémère – le phénix se brûle rapidement les ailes au point de s’écrouler lors de sa soirée d’inauguration. Le film avance en démolissant les grands discours sur la race supérieure, l’éloge de la terre de ses ancêtres, l’hymne des confédérés devenu piste musicale sur laquelle on se tabasse dans un diner, les prénoms donnés en hommage au père, grand-père ou autre édenté de la famille, pour défendre un service de la patrie axé sur le travail, le sacrifice de soi, tenu hors de toute considération relative à la couleur de peau ; et l’intégration ne constitue rien d’autre qu’une manière de partager les valeurs américaines, offrant à ceux nés ailleurs une chance de renaître ici, en Amérique. Giant est donc un film qui, en épousant le mouvement générationnel de l’odyssée familiale, corrige la notion de grandeur américaine. Une grandeur qui n’est pas à chercher dans la réussite matérielle ou financière, mais dans la remise en cause de ses idéaux au nom de l’humanité et de sa défense, valeur dont il importe aujourd’hui de continuer à en rappeler l’importance. Il est porté par d’excellents acteurs qui réussissent à mûrir avec les personnages qu’ils interprètent, offrant une évolution psychologique aussi complexe que précieuse. Une œuvre immense, pour ne pas dire géante.
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 394 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2010
    Les acteurs animent remarquablement ce film que je conseille à tous, cinéphiles ou non !
    Damien S
    Damien S

    31 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2014
    Il faut voir ce film comme une saga et non comme un western malgré les stetsons de James Dean ou de Rock Hudson et le côté Barbara Stanwick de Liz Taylor. Une magnifique épopée sur 30 ans qui dépeint des personnages splendides aux caractères tourmentés baignant dans un Texas fidèle à sa réputation, républicain, traditionnaliste et franchement raciste. Un "Dallas" avant l'heure sans le côté incohérent du soap. Une oeuvre d'art!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Un film titanesque par ses acteurs, sa mise en scène, la complexité de son histoire et des personnages qui interagissent entre eux. La photographie et la technique irréprochable rendent encore plus monumental ce film spectaculaire dans tous les sens du terme. Ce film, je le compare toujours à la série "Colorado" pour sa densité et l'immensité de son étendue historique. A éviter pour ceux qui considèrent les trois premières minutes d'un "Indiana Jones" comme ennuyeuses ....
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    272 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2015
    Grande fresque à l'américaine, typique du cinéma de l'époque, Géant marque surtout sa différence par les résonances sociales fortes qu'il véhicule: dénonciation subtile du machisme, du racisme, de l'argent-roi. Un trio d'acteurs au sommet de leur art, de l'humour à bon escient, de grands drames: Géant fait son effet encore aujourd'hui. Moins épique qu'un Autant en Emporte le Vent, il n'en est pas moins une fresque réussie, un peu trop longue peut-être, sur les mutations de l'Ouest Américain et la suprématie de l'industrie sur le vieux monde agricole.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top