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Xavier D
59 abonnés
1 063 critiques
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3,5
Publiée le 29 janvier 2024
Le malheur tombe à ceux qui font du mal, le malin s'en chargera. Ce petit film d'épouvante, sous exploité, est assez convaincant, qui joue sur le côté obscure, dérangeant et effrayant. Dans un hôpital délabré de Londres qui subit des coupure de courant, et que le noir réserve des surprise, une infirmière se retrouve à y passer la nuit. Attention, sueurs froides garanties. La réalisation est assez bien orchestrée et la musique est envoûtante. Tous le long métrage, à quelques scènes près, se passe avec une bougie. Mais la moralité de cette histoire, si jamais vous y consenter à le regarder, est terriblement difficile et réaliste. Bon film.
J’ai beaucoup aimé l’ambiance, mais c’est dommage que les screameurs soient trop nombreux au dépend du suspens. L’actrice principale joue correctement, mais elle campe un rôle plutôt insupportable (plaintive tout au long du film). J’ai aussi beaucoup apprécié le début de l’oeuvre. En effet, ce film d’horreur commence sans se lancer dans des évènements trop surnaturel et nous propose une semi enquête, mais très vite, le film devient lourd et cliché. Je dirais même que le scénario ne tient pas une fois que l’explication de fin a lieu. Il est vrai qu’au début, grosso modo tout le monde subit la situation (douleur, violence et meurt), alors qu’à la fin c’est une histoire de vengeance… Du coup le méchant se serait vengé de gens non responsable… A moins, que le film disent que tous sont des méchants car tous savaient, mais je suis franchement pas fan de cette idée manichéenne. Surtout que la fin est très grandiloquente (paranormale ++). Bref, l’idée, le lieu est vraiment bien, mais le film se perd.
90% du film se déroule dans le noir, c'est extrêmement pénible. L'histoire en plus n'est pas terrible et l'horreur est inexistante. C'est un petit film fantastique qui parait durer une éternité, c'est laborieux et c'est dur de tenir jusqu'à la fin.
Ce film à suspens prend les poncifs du genre en y ajoutant une lenteur souvent agaçante. Toutefois l'ambiance est là. Un jeu d'acteurs surjoués mais acceptables, un environnement propice mais insuffisamment exploité. 2/5 !
Dans les années 1970, un lourd conflit social provoque de nombreuses coupures d'électricité en Grande Bretagne. Londres n'échappe pas à ces restrictions et certains hôpitaux sont même contraints d'évacuer leurs patients... en ne gardant sur place que les cas les plus « lourds », sous la surveillance de quelques courageuses infirmières. Les couloirs de la « East London Royal Infirmery » sont déjà lugubres en temps normal... mais sans lumière, ils deviennent particulièrement « flippant », force est de le reconnaître. On y suit les débuts d'une toute jeune aide soignante, terrorisée par le noir et « larguée » au beau milieu du service des soins intensifs par des supérieurs sans scrupules. Bien vite, les ennuis commencent et une étrange « entité » prend, peu à peu, possession des lieux. S'il faut bien reconnaître que le début peine à se mettre en place, dès que la nuit tombe tous les ingrédients sont là pour créer l'inquiétude... le malaise, et finalement la peur. La tension monte donc crescendo, mais elle ne s'arrête plus jusqu'à la scène finale. Généralement, les histoires de fantômes marchent plutôt bien avec moi... et celle-là ne fait pas exception à la règle. Sursauts et chair de poule sont au rendez-vous... et l'actrice principale est quasiment irréprochable. Un très bon moment pour les amateurs de frissons.
Premier long-métrage d’une jeune réalisatrice qui a beaucoup de choses à dire, ‘The power’ utilise non seulement à bon escient certains poncifs du cinéma d’horreur mais il les détourne pour mieux exprimer son message. Le poncif en question est le suivant : un hôpital la nuit, c’est anxiogène…et un hôpital la nuit quand il y a des coupures de courant subites, c’est encore plus anxiogène. Mais ce qu’il y a de plus anxiogène, c’est être une femme dans l’Angleterre des années 70, parce qu’infirmière est votre plafond de verre, parce qu’on vous confie les tâches les plus ingrates, qu’on ne voit croit pas, qu’on vous objectifie et qu’on vous infantilise. C’est la raison pour laquelle ‘The power’ et sa classique histoire de possession peut faire les frais de deux niveaux de lecture différents : l'infirmière Val est possédée par un esprit vengeur mais aussi par la prise de conscience de l’injustice systémique dont elle et toutes ses consoeurs sont victimes. Dans les premiers temps, ‘The power’ fonctionne aussi bien que n’importe quel thriller fantastique, notamment grâce au fait qu’on sait que les coupures de courant sont quelque chose de normal dans le contexte scénaristique du film. Ensuite, malheureusement, les effets de manche commencent à se répéter un peu trop et certains aspects du scénario virent à la confusion, en raison d’un message sous-jacent qui commence à s’exprimer avec plus de force que la narration. L’équilibre optimal n’est donc pas entièrement atteint et c’est regrettable parce que le film d’horreur est bien souvent le médium idéal pour faire passer ce genre d’idées.
Une belle découverte que ce The Power. C’est un film qui mélange les genres avec une belle acuité et une justesse appréciable. On est à la fois dans le film de fantôme un peu à l’ancienne, dans le cinéma paranoïaque, mais aussi dans de « l’elevated horror » avec son sous texte sur les violences faites aux femmes et sur les méfaits du libéralisme. La mise en scène est soignée et joue continuellement avec le spectateur sur les zones d’ombre tout en maintenant un suspens constant. Ce premier film fait de Corinna Faith sa réalisatrice une artiste à suivre.
Nul de chez nul. Ce long-métrage est un naufrage. Il ne se passe absolument rien. Les scènes se répètent, on y voit pas grand-chose et on saisie pas vraiment où veut en venir le film. L'actrice sauve un peu. J'y croyais et je gardais espoir de pas voir une daube ce soir, pour l'ambiance du début que je trouvais assez réussie. Puis c'est complètement partie dans tous les sens. Passez votre chemin !
Film avec des scènes qui peuvent effrayer avec un rien. Le lieu est angoissant. L’ambiance est bonne. Je ne savais pas à quoi m’attendre mais j’ai été agréablement surprise. Je le recommande a ceux qui aiment se faire des petites frayeurs et une histoire cohérente. spoiler: Juste le sort du médecin pas assez violent mais au moins il a payé tout de même. Film de réalisatrice féminine et ça se ressent avec nos peurs de femmes et ça j ai adoré.
un climat de stress plutôt intéressant, pas mal de sursaut et des situations anxiogènes dans une obscurité quasi-totale. un scénario plutôt basique mais qui arrive à nous tenir les yeux ouverts malgré le noir profond des images . une jeune actrice convainquante dans son rôle de jeune apprentie infirmière malheureusement on est bien loin des films horrifique du genre ( conjuring , shinning ou autre exorciste...) à voir juste une fois .. il sera vite oublié malheureusement par sa construction trop platonique et une fin prévisible.
Le contexte choisi par les scénaristes de « The Power » est excellent pour un film d’horreur. En effet, l’action se déroule pendant les grandes grèves qui ont paralysé Londres en 1974 et qui ont abouti à des coupures d’électricité nocturnes plongeant la capitale britannique dans le noir total. On se retrouve donc dans un hôpital où une jeune infirmière débutante va devoir faire sa première nuit aux services des soins intensifs. Un postulat parfait pour faire frissonner et sursauter les spectateurs et créer une mythologie horrifique intéressante et terrifiante. En plus, le titre du film fait référence à l’électricité (le courant) mais aussi à une tout autre chose que l’on découvrira au fil de l’intrigue et qui promettait un parallèle malin. Et bien si tous les éléments sont là pour accoucher d’une bonne petit série B qui fout la trouille mais non dénué de fond, le résultat s’apparente plutôt et de manière certaine à une douche froide et a un film monté, réalisé et écrit en dépit du bon sens et ce, dans les grandes largeurs. Pour son premier film de cinéma, Corinna Faith manque clairement de maîtrise et de métier et ne sait que faire de tous ces ingrédients potentiellement propices à un bon film. Tout cela ressemble à un mauvais pot-pourri de films de genre censés faire peur. C’est donc frustrant pour le spectateur...
... et « The Power » de s’avérer donc être un film raté plus qu’un navet. L’amorce est plutôt intrigante mais au fur et à mesure que le fantastique s’invite à la fête on a le droit, au choix : à des réactions et comportements incohérents de la part des personnages, des accélérations et des ralentissements du rythme incessants, un montage complètement hasardeux et incompréhensible ou encore des dialogues sans intérêt voire ridicules. Il y a même certaines incongruités qui prêtent à rire comme cette infirmière qui va sauter par la fenêtre ou l’héroïne qui se précipite dans les profondeurs de l’hôpital pour s’échapper. Lorsqu’un film d’horreur devient ridicule, cela sent le roussi pour qu’on y adhère. La mise en scène de Faith table sur la pénombre pour faire peur (logique) mais ne s’encombre pas de nouveautés pour nous surprendre au point d’être répétitive dans les effets. De plus, quand bien même le film se déroule dans les années 70, il n’était pas obligatoire de faire comme s’il avait été réalisé à cette période car « The Power » fait poussiéreux et vieillot. Quant à la peur, malgré quelques séquences réussies (le moment de possession n’est pas trop mal mais c’est du déjà-vu) tout le reste aboutit au même constat : les efforts de la jeune cinéaste tombent à plat. Quant à la résolution d’une intrigue qui mange à tous les râteliers, le sujet des attouchements sexuels aurait été bienvenu s’il n’était pas fondu dans un script comme celui-ci où toutes les réponses tombent comme par magie sur la fin. Un premier essai peu convaincant et neurasthénique...
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“The Power” est un film d’épouvante qui se déroule dans le Londres de 1974. Alors que le pays fait face à d’importantes coupures d’électricité, une jeune infirmière intègre l’équipe de nuit d’un hôpital délabré ou la plupart des patients ont été évacués. Celle-ci doit alors s’occuper de patients alités ou en mort cérébrale. C’est par les silences et les ombres que la réalisatrice va tenter de raconter une histoire de bâtiment hanté par une force maléfique. Il nous faudra d’ailleurs souvent froncer les sourcils pour tenter d’apercevoir quelque chose dans ce trop-plein de noir. Le visage stoïque de l’actrice principale ne force jamais l’empathie. Résultat, “The Power” nous ennuie malgré notre désir d’entrapercevoir une lueur d’intérêt. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com